Poèmes ou proses d'autrices et d'auteurs (poésie, littérature) / Musiques & chants  © : Julien (FP Julius Anar) Cauchois : Chant ou récitatifs sauf exceptions

Sélection poèmes d'auteur(e)s / musiques et chants © : Julien Cauchois

Poème : Guy Lechevallier
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Musique & chant : Julien (FP Julius Anar) Cauchois
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né le 26 mai 1970 à Paris XIIème, France
jul.cauchois@gmail.com
https://juliuscauchois.wordpress.com
https://soundcloud.com/julius-cauchois/
https://www.facebook.com/julien.cauchois.14
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Je veux des Burgers de cerveaux avec des grains de folie. 
Une omelette de poésie
Je veux sucer des litotes qui auraient enlevé leurs culottes.
Je vois que des regards de soumission.
Je vous veux en totale déraison. 
Je veux des caviars d'imagination
Je ne vois que des concepteurs.
Je veux des errances
Des partances.
Du sel dans mon vin aigre. 
Du sucre dans mes yeux fatigués. 
Un pied de cochon dans mon caractère. 
Je veux que ton amour soit un coup de pied au cul à ma pauvre vie. 
Je veux que mon slip soit bouffé par les mythes. 
Je veux un ragoût de bébé dans ton ventre. 
Je veux un feu de provocations dans mes entrailles. 
Je veux que tu dérailles.
Et surtout d'en finir, de toute cette absurdité. 

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Guy Lechevallier – août 2015 / musique & chant : Julien Cauchois
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Poésie en musique

Je veux - poème : Guy Lechevallier - Musique & chant © : Julien Cauchois

Poème : Patricia Cauchois (2015)
Musique & chant : Julien Cauchois, 2015
né le 26 mai 1970 à Paris XIIème, France
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Ici, on vit, on meurt

L'un ne va pas sans l'autre.

Dans la journée, sur le parking en contrebas de là où nous nous appliquons consciencieusement à retarder l'horloge de la mort, il y a un va-et-vient.

Chorégraphie réglée au cordeau.

L'un s'en va, deux autres arrivent.

Des officiants, tout de noir vêtus, cravatés, raie sur le côté et mine compassée.

Un coffre ouvert, un cercueil glissé.

Puis place est laissée au suivant.

Même costume, même cravate, mêmes fausse tristesse.

3, 4, 5, peut-être certains jours plus.

On entre en brancard, on sort en boîte plombée.

Mais pas tout le temps. Même la mort a ses horaires.

Du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h et de 14h à 18h15.

Pourquoi 18h15 ? Pourquoi pas 18h ou 18h30 ?

Et tous ce gens qui ont l'outrecuidance de passer de vie à trépas en dehors des horaires ? Ou le dimanche ? Ou le vendredi à 18h15 pile ?

Leurs âmes errent-elles dans les couloirs en attendant que les hommes en noir reviennent ? 

Et quid de ceux qui trouvent du plaisir à baguenauder dans les limbes des couloirs et préfèrent flotter plutôt qu'être conduits en leur « dernière demeure » ?

Les hommes en noir ont-ils des filets à papillons pour ramener dans leurs gris corbillards, bien rangés dans des petites boîtes ces vagabonds du ciel ?

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Patricia Cauchois - 2015

Poèmes en musique

Les hommes en noir - poème : Patricia Cauchois - musique & chant © : Julien Cauchois

Poème : Clodius Le Rimailleux
Musique & chant : Julien (F.P. Julius c'Anar Kelvin) Cauchois
né le 26 mai 1970 à Paris XIIème, France
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Rigor Mortis
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viens
écoute le pied-de-nez Rigor Mortis que fait la nuit
aux appétences mortelles
le vin se gave de bouches creuses
les friandises chimiques
s’entrechoquent les verres
les lumières et les couleurs
mettent bas des tensions
les odeurs et les textures
vêlent des aveux improvisés
viens quelque part 
on rit éperdument
de la fin du monde
au nez de la raison 
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Clodius Le Rimailleux Ex Nihilo (Montréal Québec)
Musique & chant : Julien Can'ART Cauchois

Oeuvres poétiques en musique

Rigor Mortis - poème © Ex-Nihilo Clodius Le Rimailleux - musique/chant © : Julien Cauchois

28 août 2018
Poème (Sacem) : Manuel Renaud
Musique & chant : Julien (Julius FP Anar) Cauchois
né le 26 mai 1970 à Paris XIIème, France
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Le bouif
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L'avait fait ses valoches
Mon pote le bouif
L'avait trissé fissa
Pour un nouveau bouclard
Sa bignole, rue d'Saussure
Revêche comme paillasson
M'avait dit :
"Monsieur fait dans la Haute
I'crèche à rue d'la Pompe
I'fait dans l'luxe maintenant
La tatane à Milord
La péniche à pas d'prix
Le cuir angliche façon Buckingham
C'est fini l'populo !
La targette en croco 
Pour demi-sel mondains
I'fait dans l'escarpin
Pour Madame la Baronne !
I'cause que j'comprends rien
Vot' pote le bouif
L'a pas pris l'escadrin
I' fait dans l'ascenseur
Chais pas s'il est social
Plutôt celui d'service
Pour pas user l'tapis
I' fait dans l'tout ciré
Les godasses à vernis
Les tongues à St Pétro !
Pas dans la s'melle plastique
Avec ça pas d'valdingue
Su' l'pont du yacht
L'épic'mard à côté
C'est tarifaire Fort Knox
Ses baguettes des lingots
Son brich'ton bien doré
Et bien planqué au coffre !
Si j'peux m'permettre
Vot' pote le bouif
L'est p'us dans vos moyens
I' tape dans l'rupin j'vous dis !"
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Manuel Renaud

Oeuvres poétiques en jazz

Le bouif - Poème(Sacem) : Manuel Renaud - musique/chant © : Julien Cauchois

Février 2019
Poème © Claude Lamarche
Voix, chant, musique composée & interprétée (version 2 sans réverbération) par Julien (F.P. Julius C'anar Kelvin) Cauchois
né le 26 mai 1970 à Paris XIIème, France
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Texte de Claude Lamarche-2/NPC
pour la soirée 3REG du 5 février 2019 au Cavô
Le thème: Scaphandre
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Scaphandre (prologue)
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Plaît-il que je plonge en profondeur?
L'espace d'une sombre inspiration
Je sombre, sombre héro d'abysses
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Intermède:
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J'ai une pensée pour toi Frédéric Côté
Saluons, des profondeurs maîtresses, ta main
De nos mains en chaînes, jointes aux souffles
Je me fous du monde entier quand
Frédéric me rappelle
Les souvenirs de ses vingt ans
Nos chagrins, nos, ses choix
Autour de la salle
Ça rit, ça discute
Pendant que la mort nous déçoit
Mais après...
Vive vivons!
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Scaphandre (suite)
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Mes plombs pettés, me coulent
Câline de beans, agent de Lefèvre
Gazs à moteurs de remontant traqué
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Ça crispe, ça frasque, ça flotte affolé
Je m'insère, ça coince, ça m'entête
Je m'entête, ça fouine à dos désossé
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J'opine du globe, j'englobe des guppies
J'épine du pied béquille de sarbacane
Ça jase de base et baise en case jazz
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Ho pire, des piranhas à grandes dents
Dansent autour de mes émois égaux
Ça crée un courant, tourbillon sans bain
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Le meilleur est dans la descente lentille
Végan est la purée sombre à gazs
Toujours œufs, potpourris de pas pourris
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Scaphandre comme bonhomme cathédrale
Bournival comme bourg, ville aval
Espace sombre, est à toute lumière lestée
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Les rebours calculent sursis hauteurs
Pour une remontée Sécur et Qualinet
Le scaphandre s'essuie la peur de fond
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Ho corail et coraux, haut de corps haut
Juste au corps, corps ajusté justement
Lamproies et lents employés de près
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Cas de perte de consciences à fendre
Ce cas fend ce qui fanfare trompette
Ça souffle, respire coincé, ça peine à ça
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Ça panique de pains et places cuites
Ça chauffe le cul, le pour et le contre
Ça pulse de pompes à pommes à popes
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On dirait un baptême en profondeurs
Un claque sans soufflet, sans confession
Ça confirme des firmaments à louer
/
Scaphandre l'air des épées de glaive lave
Argile de vases profonds et chers à soirs
Accessoires de survies surnageantes
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Ha telles profondeurs, Guillaume Tell
Une raie qui se voit elle-même, m'aime
Dans un vaste Narcisse de mer rayonnant
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Le bien et le mal des profondeurs me guêtre
Un requin aveugle qui ne peut se sentir
Attaque l'antre du globe autre englouti
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Saint scaphandre protège mes entraves
Plut-il que je surgisse des flots affolés?
Sombre songe d'une nuit d'hiver
Terreur de banc de poissons neiges
Serpent parmesan cervelet gratiné
La pression fut forte au rafiot radieux
Rayons endormis de gîte Neptune
Dose létale d'une léthargie légale
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Salut jeune branche!
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Ha cet immense trou d'eau, amère!
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Claude Lamarche / musique & chant : Julien Cauchois

14 juillet 2019
Poème (29 janvier 2018) : Ludovic Auboeuf
Déclamé par Valérie Benz
Musique, piano et effet pluie : Julien (FP Julius Anar) Cauchois
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né le 26 mai 1970 à Paris XIIème, France
jul.cauchois@gmail.com
https://juliuscauchois.wordpress.com/
https://soundcloud.com/julius-cauchois/
https://www.facebook.com/julien.cauchois.14
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NÉONS BIPÈDES… 
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Quelles sont les conditions pour que tu m’aimes enfin ? 
A chaque petit jour sans toi ma vie est un long chemin
Juché d’embuches que je peine à tourner en ma faveur
Et de wagons vides guidés par une loco sans chauffeur.
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Quelles sont les conditions pour être ton prince amant ? 
Le moindre signe de ta part est pour moi encourageant,
Tes yeux sont comme des néons bipèdes lors des nuits
Où mon angoisse est un loup s’endormant d’insomnie.
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Aurais-je cette chance de te voir céder à mes avances ? 
Désormais je sais que la pluie tombe par inadvertance
Sur le cimetière de mes fantasmes s’exhibant, sexe nu,
Pour voir le silence du ciel saigner dans un rêve imprévu.
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Aurais-je la chance de pouvoir t’aimer assez d’heures
Pour te montrer la passion se cachant dans mon cœur ?
Dans le monde des humains elle est vue comme idiote
Mais, en moi, elle est un enfant ouvrant une papillote.
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Auboeuf Ludovic, le 29/01/2018 – lu par Valérie Benz – Musique : Julien Anar Cauchois

Oeuvres poétiques en musique pianistique

Poèsie/Poetry/Gedichten/Költészet/Poesio/Poema en musique (déclamée ou chantée en français)
 Auteur(e)s, littéraires et poètes(ses) ou pour mes propres poèmes 
Piano et polyphonie : composition, interpétation & voix

Scaphandre (v.2) - poème © Claude Lamarche - musique & chant © : Julien Cauchois

Julien Julius FP Cauchois