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Emile Volel originaire de Jacmel n’avait que treize (13) ans quand pour la première fois il fut initié au micro dans la cité de l’indépendance, Gonaïves. A seize (16) ans il débute sa carrière professionnelle à l’hôtel Castelle D’Haïti et en 1962, il fit la pluie et le beau temps au ciné Capitol avec l’orchestre Riversailles dont Joe Laveau fut le premier chanteur. En 1963 il quitta Haïti accompagné de Raymond Sicot via Guadeloupe et a tout de suite continuer sa carrière de CHANTEUR dans les Antilles, en France aux USA, à Montréal. Il a su conquérir bien des cœurs avec son registre de prédilection, la musique qui attendrit (les mœurs et les esprits) à l'époque des "MAXEL'S" avec son complice scénique Jacques Bracmort. S'ensuivra une série de concerts aux cote de grosse pointures Haïtiennes, de nombreuses expériences scéniques ou en studio avec divers musiciens de la place et une connaissance approfondie de la guitare qui désormais l'accompagne à chacune de ses prestations). 
En 1968, après un séjour de cinq (5) ans en Martinique et Guadeloupe, il est allé rejoindre bon nombre de ses pairs compatriotes aux USA (à Washington plus précisément). A l'époque Emile Volel était un Stand up, un "simple chanteur" dans le jargon des musiciens, celui qui ne touche pas à un instrument. Le succès aidant, il s'est produit aux cotés de Jane Fonda et anime une campagne électorale du sénateur Mc Gowan, alors candidat démocrate aux présidentielles américaines. Fidèle à sa culture d'origine il a toujours joué du compas. Mais les boites des USA dans lesquelles il jouait ont leur loi : la samba, la bosa nova, la musique africaine et la biguine sont des passages obligés des nuits à Washington. Depuis lors, le chanteur qui se faisait accompagner est devenu un homme-orchestre. Il manie aussi bien la guitare que trois claviers et un compresseur de son. Il chante en ligala, en zulu, en italien, en espagnol, en français, en anglais, en portugais, hébreu et trois différents créoles. "Les langues, c'est comme la musique, j'aime les sciences aussi. J’apprends beaucoup tout seul. Ma maison c'est une vraie librairie”. Pendant plus de quinze (15) ans de vie aux états unis il a surtout fait de la musique américaine. 
Vingt (20) ans plus tard Emile Volel rejoint sa patrie chérie. Depuis 1985, il résida en Haïti. Ou il n'a pas pris congé de son passe-temps et comme on pourrait dire si bien "gagne-pain". Il a décroché de nombreux contrat avec les plus renommer hôtels et restaurants de la place à cette époque, comme l’hôtel El Rancho, l’hôtel Villa Créole qui a présent ne fait plus qu’un avec la NH El Rancho, Le Floreville hôtel et restaurant … etc. Les grandes familles, ou plutôt la classe bourgeoise ne pouvaient se passer de lui quand il s’agissait de grande réception. Il déclara: "je n'ai jamais fait autre chose de ma vie que de la musique”. De 1991 à 1998 Emile a enregistré sept (7) albums avec plusieurs maisons de disques.
Apres quelques temps, il est reparti pour la Martinique avec un enregistrement de trente-trois (33) tours regroupant des tangos, boléros, slows des temps anciens. Qui comprends plusieurs titre a succès comme : JE ME MEURS D'AMOUR, MA BRUNE, LE MAL DE TOI ... etc. Cet Album fut produit par Albert Defontis et enregistre en Guadeloupe au studio Crazy Sound. Son style avait dénoté quelque peu dans l'horizon compas-zouk. Et pourtant, avec son tout dernier disque "pourquoi" ressuscite avec succès un genre musical tout en douceur, qu'on croyait à tout jamais défunt. C'est l'amour qui est au centre de son inspiration. L'amour, il en faisait son affaire vocale. Avec son timbre grave et profond (d'aucuns diront communément, une voix qui vous prend aux tripes), il fredonnait ce sentiment éternel sur tous les tons et sur toutes ses facettes. Il était la voix des amours rieurs éteints, fugaces, durables, et passionnels. Il aimait à dire: "Je suis chanteur d'abord né en Haïti ensuite Je suis un chanteur du monde." 

Potpourri EMILE VOLEL vol 1

Under the Andalusian moon, guitars cry and footsteps echo through the narrow streets of Sevilla. Shadows in Sevilla blends flamenco fire with reggae soul — a song of love, loss and endurance. Spanish voices mix with deep bass and rimshot drums, carrying stories of pain and beauty through the night. The rhythm never sleeps; the spirit never fades.

Shadows in Sevilla

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