Playing Games est un album conceptuel où Le Fluenceur explore les zones grises entre le jeu et la survie, l’amour et la manipulation, la légèreté et le macabre.
Sur treize morceaux, le disque trace une ligne fragile entre l’ironie et la douleur, entre le rire nerveux et le silence lourd d’après-coup.

Chaque titre évoque une partie différente de ce grand jeu humain : les masques qu’on porte, les dés pipés du destin, les règles qu’on enfreint pour se sentir vivant. L’univers sonore oscille entre une alt-pop hantée, un boombap spectral et des dérives blues presque charnelles. Des basses profondes, des voix chuchotées ou distordues, des pianos qui grincent et des rythmes suspendus composent cette atmosphère de clair-obscur.

Par moments, Playing Games se fait léger — presque joueur — comme si tout n’était qu’un rêve sous acide ou une fête qui tourne mal. Puis la lumière tombe : les échos deviennent plus sombres, les refrains plus crus, la mélodie se tord.

C’est un album qui observe nos manières de jouer avec la peur, le pouvoir, l’amour, et nos propres ombres.
Un miroir brisé où chaque reflet raconte une manche perdue — ou une victoire douteuse.

09 - Le Fluenceur - Miroirs

Le Fluenceur