Merci pour cette ode très touchante que vous avez partagé pour la rendre ainsi universelle

Merci Antoine. À tous ceux qui aiment ceux qu'ils aiment, ceci est pour vous.

superbe, merci d'avoir su si bien capter la fragilité de celui qui nous quitte.

𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒕𝒐𝒖𝒄𝒉𝒆
documentaire de création, réalisé en 2018
Prix Phonurgia nova "archives de la paroles" 2018

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 J’ai décidé il y a quelques mois lorsque mon père, contrebassiste classique professionnel, m’a annoncé arrêter son métier, de commencer à l’enregistrer. Une fois par mois.
Je m’étais promis l’année précédente, lorsque les médecins ont diagnostiqué sa maladie de Charcot, de tout faire pour l’aider à garder un lien avec la musique, le plus longtemps possible. Depuis, il a vendu tous ses instruments, donné toutes ses partitions, fait disparaître tout ce qui à mes yeux était constitutif de l’homme qu’il est.
Aujourd’hui je prends conscience qu’à travers ces enregistrements, ce n’est pas le contrebassiste que je cherche à rencontrer mais le père que je pensais connaître, et que pour le laisser venir à moi, je dois le laisser me parler de contrebasse.

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Réalisation, prise de son, montage et mixage –  Antoine Richard

Avec  le regard fraternel de  –  Jules Ribis

Avec les voix de (par ordre d’apparition) – Marjolaine Richard, Alain Auxemery, Benoit Richard, Toshinori Uetani, Antoine Richard, les musiciens de l’Orchestre Poitou-Charentes, Christophe Lemarec, Jean Auray, Anne Aubert, Max Bertrand.

Et le chant de la contrebasse à 5 cordes de Benoit Richard, 75ème instrument du luthier Jean Auray.

Musiques composées par – Benoit Richard
Arrangements – Anne Aubert
interprétées par – Philippe Ferro, Annie Bertrand, Catherine Ribrault, Solon Douligeris, Francois Xavier Bouton, Didier Plisson, Laurent Desvignes, Paul Fourcher, Eric Chavinay, Thierry Guibert, Alain Auxemery, Cecile Mardikian, Christine Tessier, Emmanuelle Benyahia Kouider, et Ivan Gélugne.

Dessin au fusain – Jean-Pierre Loizeau
Réalisé en 2018 avec le soutient de la Scam* et du dispositif « Brouillon d’un rêve sonore »

www.antoinerichard.fr

Sur la touche

Thunder and rain in south of France during summer, recorded from the balcony of my house.
Same sound longer (1 hour) here
https://soundcloud.com/felixblume/thunder-south-of-france

More sounds of thunder here 
https://soundcloud.com/felixblume/sets/thunderstorm 

Recorded by an AB Setup with two B&K 4006 Omni microphones.
On a 633 Sound Devices recorder.
Original Recording in Wave 96kHz 24bit
Sound Ref: FR-180812-3

Spotify

Thunder and rain in south of France during summer

Mention Art sonore aux Phonurgia nova awards 2018

Peter Lenaerts, Phantom Opera
42’11, autoproduction, Australie

There's a ghost (or two) at the Sydney Opera House. It lurks in the halls and ceilings, and calls out ever so quietly that you don’t hear it unless you’re all alone in the building, late at night or in the small hours of the morning. Where do these sounds come from? What produces them? And do they in their turn produce the stories and myths? Phantom Opera is an exploration of the sounds of the Sydney Opera House - with a particular focus on the quiet and the acousmatic - and a search for the reasons, origins and stories behind these sounds.

Peter Lenaerts is a Belgian sound artist. He is fascinated by empty spaces and invisible sound. Sound that doesn’t scream but sneaks into the listener’s ear unnoticed. Sound without ego, and a focus on the medium rather than the maker.

Phantom Opera

Prix Art sonore aux Phonurgia Nova Awards 2018

Julien Sarti, Sommeil paradoxal
1h06min52sec, autoproduction, France

Au début, il y eut l’écriture d’un livre, Le disque qui parle  : un cabinet de curiosités sonores glanées par des collectionneurs. Puis vint l’idée d’une création sonore sous forme d’un grand détournement en piochant dans cette matière bouillonnante. Sommeil paradoxal a été voulu comme un film pour les oreilles, creuset d’hallucinations nocturnes dont les personnages auraient été sélectionnés parmi les voix qui peuplent ces sillons. 

Né au cœur des châteaux, Julien Sarti aka le Gnou a, depuis, migré et en a profité pour collecter, bidouiller, enregistrer et créer des émissions de radio, des documentaires et autres objets sonores.

Sommeil paradoxal

Mention Prix Découvertes Pierre Schaeffer aux phonurgia nova awards 2018

Gérald Wang, Ici, sur le caillou
23’58, autoproduction, Belgique

Entre field recording et documentaire, Ici, sur le Caillou propose un instant au ralenti, pour s'évader au large en compagnie de gens qui ont fait le choix de l'insularité. A bord d'une petite île bretonne, un petit caillou de 2 kilomètres de large au milieu de l'océan, on écoute le récit de ces personnes qui, un jour, ont échoué là, et ont décider d'y reconstruire un bout de vie.

Fasciné depuis l’enfance par la radio, Gérald Wang tente d’explorer des formes entre field recording et documentaire sonore. Il a actuellement un pied en Belgique et un autre en Suisse, où il réalise des programmes pour la RTBF et la RTS.

Ici, sur le caillou

LE CHAGRIN - JULIE ET VINCENT
Prix Italia 2016 / Grand prix de la SGDL 2016

Elle reçoit un appel de son frère : il lui annonce que leur père est mort. La conversation est difficile, entrecoupée par les ruptures de réseau et par les émotions qui jaillissent alors. Il la rappelle, lui laisse des messages, ils se parlent à nouveau, se taisent et se parlent encore, et cette communication, par bribes, par flux, faites de souvenirs et de tendresse, de menus faits du quotidien, de sentiments d’admiration et de jalousie, raconte l’histoire de Vincent et Julie – il est resté dans leur village natal, tandis qu'elle est partie vivre à Paris. 

Créée dans le cadre de la série « Radiodrama » sur FC , où des artistes de théâtre sont invités à venir adapter une de leur création pour la radio, "Le Chagrin - Julie et Vincent" n’est pas une simple captation radiophonique du spectacle éponyme des Hommes Approximatifs « Le Chagrin », mais une variation autour de cette histoire, entièrement réécrite pour le média sonore. On y retrouve les deux personnages principaux de la pièce, Julie et Vincent, face au décès de leur père, et assistons par flash back, au lent morcellement de cette fratrie, qui se dissout peu à peu dans la distance.

Réalisation –  Antoine Richard, Caroline Guiela Nguyen, Alexandre Plank

Avec  – Dan Artus, Chloé Catrin

Musique et création sonore – Antoine Richard
Collaboration à la composition musicale – Teddy Gauliat-Pitois
Violoncelle – Lydie Lefebvre

Avec les voix des enfants du Choeur du conservatoire de Chalon sur Saône et de la classe de ce1 de l’école Jules Valles (Valence)

Prise de son, montage, mixage – Matthieu Leroux, Marie Jaworski, Claude Niort

dessin : Alice Duchange (scénographe des Hommes Approximatifs)

Sur la touche

Antoine Richard

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