22/04/2021, Maison de la Culture d'Amiens
Interprété par l'Orchestre de Picardie sous la direction de Pierre Bleuse
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La partition est publiée chez BabelScores : https://www.babelscores.com/fr/voir-et-rechercher-catalogue/instrumental/orchestral-music/8647-pas-de-role
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Dans l'évolution de notre culture depuis l’Antiquité, le masque a toujours occupé une position importante en fonction des lieux et des occasions : cérémonies funèbres, rituels religieux, performances théâtrales, combats, événements sportifs, protection, sauvegarde, sécurité, défense, surveillance, etc. Lorsque le masque apparaît en tant qu'élément d'un costume, notamment dans le cadre du théâtre ou des fêtes, il nous permet non seulement de ne pas être identifiés, mais aussi de jouer un rôle différent de sa propre personnalité du fait de cacher son visage.
La « Pavane » de Gabriel Fauré, qui a été intégrée dans sa suite « Masques et Bergamasques », est tellement célèbre que, de nos jours, elle est adaptée en nombreuses versions de style et de facture instrumentale, comme si elle se déguisait en voulant dissimuler sa vraie identité.
Dans ma composition, les deux versions que Fauré a écrites pour orchestre, dont l’une avec chœur mixte, ont retenu mon attention. Nous pourrions encore dire que le texte de la partie chorale écrit par Robert de Montesquieu est fictivement omniprésent dans la version purement orchestrale, comme si celui-ci était masqué et rendu invisible au monde perceptible.
J’ai donc voulu évoquer son existence en paroles instrumentalement « déguisées » en le convertissant en gestes quasi-parlants, tandis que la mélodie originale de la Pavane émerge peu à peu des « pas » de l’ostinato qui l’accompagne. Ces gestes fragmentaires, capricieux, ironiques et souvent exagérés ont déjà perdu leur propre identité : la signification du texte. En revanche, leur traitement souvent en soliste nous permet de les rendre autrement identifiables et de redéfinir musicalement leur visage dès le début de la pièce, même si au fur et à mesure qu’elle prend le large ce fonctionnement sera perdu par un procès d’accumulations.
Le jeu de mots du titre (« pas de rôle », « parole », « pas drôle »…) symbolise cette ambiguïté et fragilité identitaire.

Pas (de) rôle (2020) pour orchestre de chambre | Orchestre de Picardie

20/02/2022, Symphony Salon (Tokyo, Japan) , performed by Tatsuto MASUDA (Piano)
Recording : Jun ISHIKAWA
Illustration : Runa TSUJITA
Video : https://www.youtube.com/watch?v=s02j7OLjLXc
Analyse (in Japanese only...): https://note.com/nodus/n/n198fe8b75a90

2022年2月20日、Symphony Salon（門前仲町）にて収録
ピアノ：増田達斗
録音：石川潤
イラスト：辻田留菜
動画：https://www.youtube.com/watch?v=s02j7OLjLXc
分析記事：https://note.com/nodus/n/n198fe8b75a90

Étude sur le bégaiement I –d'après Haydn– (2022) pour piano

pour soprano, flûte, ensemble de 18 musiciens et électronique

23/09/2022, Salle Rémy-Pflimlin, CNSMDP
Myrianne Fleur, Soprano
Jérémie Fèvre, Flûte et Flûte basse
Ensemble Court-circuit, Ensemble Next & élèves du CNSM de Paris
Pierre-André Valade, Direction

Julien Aléonard, Ingénieur du son
Masahiro Aogaki & Jacques Warnier, Réalisateurs en Informatique Musicale

Arthur Rennesson, Prise de son & Montage
Jean-Marc Lyzwa, Mixage & Mastering
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La partition est publiée chez BabelScores : https://www.babelscores.com/fr/voir-et-rechercher-catalogue/instrument-electronics/de-monologue-–cinq-poemes-de-gherasim-luca–8646
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Dé-monologue est un cycle de cinq pièces fondé sur des poèmes de Ghérasim Luca (1913-1994). Énigmatique et tragique, ce poète roumain a abandonné son vrai nom, son pays natal et sa langue maternelle pour écrire presque exclusivement en français. À l’age de 80 ans, il se suicide dans la Seine, laissant ces quelques mots derrière lui : « Puisqu’il n’y a plus de place pour les poètes dans ce monde ».

I. Héros-Limite, pour électronique
II. La Morphologie de la Métamorphose, pour soprano, flûte et ensemble
III. Autres secrets du vide et du plein, pour soprano et ensemble
IV. Passionnément, pour soprano, flûte basse, ensemble et électronique
V. Auto-détermination, pour soprano, tête de flûte, ensemble et électronique

« Dé-monologue », c’est-à-dire un monologue décomposé ou encore un démonologue, c’est-à-dire celui qui étudie les démons ; c’est dans cette ambiguïté sémantique que se situe ma pièce.

Ce mot-valise est central dans l’oeuvre de Luca. Il incarne une profusion de pensées désordonnées qui se bousculent, un état schizophrénique qui donne lieu à un trouble dissociatif de l’identité. Ma pièce peut se comprendre comme un individu virtuel, déchiré en cinq sous-personnalités. Indépendantes les unes les autres, elles tissent des rapports fragiles entre elles à travers des mots, des syllabes ou des phonèmes.

Souvent caractérisés par du bégaiement et des glissements phonétiques, les poèmes de Luca explorent une forme de primordialité de l’oralité se situant à l’origine du langage. Pour cela, il abandonne toute cohérence discursive et sémantique.

Dans la partie électronique de ma pièce, j’ai utilisé des enregistrements de sa voix et lui ai donné un rôle de soliste invisible qui dialogue avec les deux solistes présents sur scène, à savoir la soprano et le flûtiste. Cette interaction entre solistes « visibles » et « invisible » renvoie encore une fois à cette identité trompeuse et fluctuante qui caractérise mon travail depuis plusieurs années.

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Image: Ghérasim Luca, Cubomanie : Annunciata, d'après Antonello da Messina (1993)

Dé-monologue –Cinq poèmes de Ghérasim Luca– (2021-22) | Ensemble Court-circuit

Inter canem et lupum –Berceuse– (2022) for tenor recorder and shakuhachi 
09/11/2022, The Museum of Kyoto Annex Hall (Kyoto, Japan)
 Performed by Kiichi SUGANUMA (T-Rec.) & Mamino YORITA (Shaku.) 
masahiroaogaki.com/inter-canem-et-lupum/

犬と狼の間に –子守歌– (2022) テナーリコーダーと尺八のための
 2022年11月9日、京都文化博物館別館ホール
 テナーリコーダー：菅沼起一
 尺八：寄田真見乃
 masahiroaogaki.com/inter-canem-et-lupum/

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数年来、子守歌というジャンル、及びそれらが脈々と受け継がれてきた口頭伝承という形態における情報の「曖昧さ」と「精確さ」の共存に興味を持っています。今作は現代におけるこのジャンルに再びアプローチしようと試みたものです。所謂スコアはなく互いのパート譜のみが存在し、3種類のリズム、4種類のテンポ、42種類のネウマなどのパラメータ間でゆりかごのように絶えず揺れ動きながら「旋律」を紡ぎ続けるリコーダーと、「伴奏」に徹し全く独立した時間を淡々と切り取り続ける尺八が重ね合わされた音楽を目指しています。 タイトルの《犬と狼の間に》は「黄昏時」を意味し、「犬と狼の見分けがつかなくなるほどの暗さ」に由来します。2世紀のヘブライ語のテキストに端を発し、今日でもフランスなどで用いられている非常に古い表現ですが、今作では特定の時間帯や動物の音楽的描写を意図した訳ではありません。見た目や音域の類似性を持ちながらもその素材や歴史、内在する時間構造において決定的な違いを持つ2本の管楽器それぞれのイディオムやアイデンティティが、そして人の数だけ異なる個々の時間感覚や身体性が常に共存し、時には思い掛けず同調しうることで、不確定・不安定な全体像の輪郭が剥き出しになるのではないかと考え、その曖昧さにおいて今作と共鳴するものを感じたためタイトルに採り上げました。

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Picture © Kiichi SUGANUMA

Inter canem et lupum –Berceuse– (2022) for tenor recorder and shakuhachi

Text by Ghérasim Luca 
13/07/2023, Maison du Japon - Cité internationale universitaire de Paris
Kanae MIZOBUCHI, Soprano
Kiichi SUGANUMA, Recorders

Vinh Thien NGUYEN, Recording
Miyuki OKUMURA, Special thanks
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Video : https://www.youtube.com/watch?v=0d3BMIxkaak
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Image : Ghérasim Luca, Cubomanie – Portrait de M. Wallon

Prendre corps II (2023) for soprano and recorders

19/06/2024, REAKTOR (Vienna, Austria)
Ensemble Reconsil: Eric Lamb (Fl.), Mirjam Schiestl (Cl.), Maria Frodl (Vc.)
https://masahiroaogaki.com/cut-here/

Cut here (2019) for flute, clarinet and violoncello | Ensemble Reconsil

Vc./Kei YAMAZAWA
Cond./Kazufumi YAMASHITA
Geidai Philharmonic Orchestra

Vc.solo and Orchestra : 3.2.3.2./4.3.3.1./4 perc./Pf.(Cel.)/Hp./12.10.8.6.4.

本作は生態学における「Mimesis＝隠蔽擬態（捕食者から発見されないように生物が周囲の環境や植物に姿形を似せること）」から多くのアイディアを得ています。こうした、音楽以外の他分野における事象・現象に基づいたアナロジカルな音楽のアウトプットは、ここ３年ほど私の創作上の興味・実践となっており、本作も【擬態される対象（モデル）／モデルに擬態する生物（ミミック）／捕食者】という三者が存在する擬態の図式を【独奏チェロを伴うオーケストラ】というメディアにいかに変換するか案出することから作曲を始めました。
従って一見チェロ協奏曲のような形態を取っているものの、その実ソリストはソロとして顕在化したり、次第にオーケストラへ擬態していったり、突如“捕食者”として暴走し音楽の方向を変動させたり、カデンツァがほぼ身振りだけの視覚情報へ変換されていったり、最終的には落下して擬死（死んだふり）に陥ったりと、あたかもカメレオンのようにその身振りを自在に変化させていきます。
また、“モデル”となる音響体が次第に膨張し、ミクロな図式の集積が結果的に【①基本図式の提示／②①の時間構造への擬態／③異質なアンサンブルの闖入】といったマクロな類似の図式を形成していますが、これは生物学者エルンスト・ヘッケルが提唱した「反復説」に基づく、擬似的なフラクタル構造とも捉えられるかもしれません。尚、冒頭ではBird call（鳥の鳴き声を真似る音を出して鳥を呼び寄せ、元々は狩猟用に使われたもの）などが、「真似てだます」という擬態の図式の一端として示唆的に鳴らされます。

（初演時のプログラムノートより）

Mimesis(2014-15) for orchestra with violoncello solo

July 5, 2016
Suginami Public Hall, Tokyo
Vc./Yui HOSOI

2015年、山澤慧氏の委嘱により作曲。
タイトルの【Anthropométrie（人体測定）】は、顔料を直接身体に塗ったモデルをキャンバスに押し付けたり引きずったりすることで、その肉体の躍動を可視的な痕跡として平面上に定着させ、言わば人体を「生ける絵筆」として用いた、フランスの画家イヴ・クライン（Yves Klein, 1928-1962）の同名の作品シリーズから採られています。彼が来日した際に見た魚拓や力士の手拓、そして原爆の影のエピソードに衝撃を受けて制作に至ったとされるこの作品群でも、モノクロニズムを代表するクラインがある時期から固執していた「青色（＝空とその無限性）」が用いられています。
本作は彼のこうした思考や手法に触発されたもので、雅楽やチャクラにおいて青色と呼応する音高を軸としています。聴覚的にも視覚的にも上行・下行運動を偏執的に繰り返すモノトーンなリズムと、そこへ時折挿入される「補色」としての弓のスウィング音といった限定的な素材が、展開も収斂もせずに連綿と続き、“置き去り”にされる身振りや余韻、周期的に鳴らされるゴングを模した最低音や轍を辿るかのような様々なタップ音等が「痕跡」として淡々と刻印されていきます。

――イヴ・クラインの青を味わうとき、われわれは外なる青を注視しつつ、感性へのその反響に耳を澄ませている。〈佐々木健一著「日本的感性　触覚とずらしの構造」（中公新書、2010年）より〉

Anthropométrie(2015/16) pour violoncelle préparé

04/05/2018, Espace Maurice Fleuret, CNSMDP
Duo Jeux d'Anches (Marko Sevarlic / Nikola Kerkez)


Switchback est une voie ferrée en zigzag construite de telle manière pour permettre aux trains de franchir une pente raide. Le train peut atteindre son arrivée en passant par des gares en cul-de-sac sur cette voie, où il doit inverser le sens de marche.

La mécanique de l'accordéon intègre un élément en zigzag - le soufflet : voici pourquoi je me suis inspiré de ce système ferroviaire pour ma première pièce conçue pour cet instrument. La pièce, qui se divise en 26 fragments, débute par une succession rapide d'accords, à laquelle les deux accordéons reviennent souvent, bien qu'ils tentent de s'en éloigner. L'équivalent du virage de train dans la gare en cul-de-sac se traduit par un mouvement en arrière ou par une suspension brusquement déclenchés par un bruit du registre. Cette pièce évolue ainsi en va-et-vient entre le matériau initial et les autres qui vont être présentés peu à peu.

En outre, au niveau plus microscopique, la plupart des matériaux utilisés se base sur la morphologie du zigzag: alternance entre deux extrêmes (deux accordéons, clavier droit et gauche, registre aigu et grave), glissando ou portamento ascendant-descendant, figures des notes en zigzag, effet guiro obtenu par frottement du soufflet, etc.

Switchback(2018) pour deux accordéons | Duo Jeux d'Anches

27/02/2020, Espace Maurice Fleuret, CNSMDP
Interprété par l'Ensemble intercontemporain
Valeria Kafelnikov, Harp
Samuel Favre, Percussion
John Stulz, Alto
Eric-Maria Couturier, Violoncelle
Nicolas Crosse, Contrebasse
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La partition est publiée chez BabelScores : https://www.babelscores.com/catalogs/instrumental/a-la-boussole8978
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En 2019, des chercheurs californiens ont mis en évidence que le cerveau humain peut percevoir inconsciemment le champ magnétique terrestre. Ce sixième sens appelé « magnétoréception », si étrange chez l’homme, est utilisé habituellement par certaines espèces animales, notamment les oiseaux migrateurs, afin de leur permettre de s’orienter.
Ma partition, dans laquelle la harpe occupe une place importante, s’inspire librement des particularités de ce phénomène de magnétoréception.
La pièce s’ouvre avec le percussionniste qui produit un bourdonnement par deux aimants qui s’entrechoquent. De ce geste initial découlent divers sons granulaires repris aux cordes, à l'exception de la harpe. Bien que la harpe soit intégrée dans l’effectif dès le début de la pièce, elle ne fait qu’imiter les gestes et les sonorités changeants des autres instruments, en renonçant presque à ses modes de jeu idiomatiques. Au fur et à mesure que la pièce avance, la harpe émerge en tant que soliste. Elle passe de ces procédés d’imitation à ses propres modes de jeu plus idiomatiques.
Ce travail sur ce principe d’imitation de la harpe qui mène à sa perte d’identité, puis à la revalorisation de son écriture idiomatique (l’arpège, le glissando) a été mon guide pour la composition de la pièce.
Ainsi, la harpe en étouffant les cordes ou en utilisant certains accessoires comme le tournevis, le plectre, la raclette de fenêtre, la superball ou encore l’archet, se met « en quête de son identité ». La force d’attraction que représente l’environnement instrumental dans lequel elle est plongée, est comparable à ce champs magnétique discret qui guident sa progression.

À la boussole (2019-20) pour harpe, percussion et trio à cordes basso | Ensemble Intercontemporain

18/12/2019, Tokyo Opera City Recital Hall (Japan)
Flute : Jun-ichiro Taku
Clarinet : Hideo Kikuchi
Violoncello : Kei Yamazawa
Conductor : Seitaro Ishikawa

Cut here (2019) for flute, clarinet and violoncello

Masahiro Aogaki (b.1991) is a Japanese composer currently based in Paris. In his recent compositional process, Aogaki has demonstrated a keen interest in redefining the identities and the integrities of instruments, voices, and texts, while also recontextualizing existing musical languages. Inspired by the poetry of Romanian surrealist Ghérasim Luca, he particularly explores the phenomenon of “stuttering” that characterizes Luca’s works, influencing his musical compositions.
In 2017, he obtained his Master’s degree in Composition from Tokyo University of the Arts under Ichiro Nodaira, and later graduated with highest honors unanimously from the Paris Conservatory (CNSMDP) in 2022, where he worked with Stefano Gervasoni, Luis Naón, Yan Maresz, Grégoire Lorieux, Yann Geslin, and Oriol Saladrigues. In 2022-23, Aogaki participated in the IRCAM Cursus led by Pierre Jodlowski and Simone Conforti. His first portrait concert took place in Paris in July 2023, and his piece Dé-monologue –Cinq poèmes de Ghérasim Luca– was nominated for Le Tremplin Musical of the Fondation Prince Pierre de Monaco in the same year. From 2023 to 2025, he was appointed composer-in-residence at the Conservatoire Claude Debussy in Paris’ 17th arrondissement, collaborating with Ensemble Court-circuit.
His works have been performed by various ensembles such as Orchestre de Picardie, Orchestre de Caen, Ensemble Intercontemporain, Ensemble Court-circuit, Ensemble Fractales, loadbang, Ensemble Reconsil, Ensemble Eins, Ensemble Muromachi, Ensemble Next, Collettivo_21, and Duo Jeux d’Anches, among others. Aogaki has participated in numerous masterclasses and received guidance from composers and ensembles including Tristan Murail, Allain Gaussin, Philippe Manoury, Thierry De Mey, Jean-Luc Hervé, Marco Momi, Jaime Reis, Sivan Eldar, Joji Yuasa, Misato Mochizuki, and Diotima Quartet.
He has been awarded grants from institutions such as the Meiji Yasuda Cultural Foundation, the Nomura Foundation, the Agency for Cultural Affairs of Japan, the Kakehashi Foundation, and the Centre International Nadia et Lili Boulanger.
Some of his works are published by BabelScores.

Masahiro Aogaki

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