Name: Arrullo by Matias Ocarez
Duration: 7 min
Description: Procesos automaticos circulares, ciclos intervalicos de quinta, escala microtonal de 29 notas

Nice pairing of timbre to the harmonic idea!

Simultaneously Follow Four Twisted Paths, for guitar

Procesos automaticos circulares, ciclos intervalicos de quinta, escala microtonal de 29 notas

Arrullo

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pour 21 instrumentistes

Ensemble Court-circuit
Direction : Pierre-André Valade
23/09/2022, Salle Rémy-Pflimlin, CNSMDP
*****
Julien Aléonard, Ingénieur du son
Arthur Rennesson, Prise de son & Montage
Jean-Marc Lyzwa, Mixage & Mastering

*****
Note de programme :

Musica Verde est une pièce pour 21 instrumentistes. Le titre, Musica verde, décrit le rapport qui existe entre le matériau et la musique qui en découle. Ce rapport est celui d’une distance entre le matériau lui-même et l’intention musicale qui façonne la pièce.

Il m’a fallu dans un premier temps créer une sorte de matériau brut sous la forme de nuages de notes. Le matériau brut ici est donc de nature abstraite. Il ne s’agit pas d’objets sonores pré-enregistrés ou de citations musicales mais d’une structure générée à partir de diverses contraintes agissant sur les tessitures, ambitus, registres, densité et hauteurs. Chaque instrument ayant ses propres contraintes structurelles et une logique interne qui lui est propre.

Trois nuages distincts sont à la source des trois sections principales de la pièce : un premier nuage découle d’un principe d’excès d’ordre dont la complexité des processus sous-jacents mène à un désordre apparent. Certes, un compositeur peut parvenir à créer des textures hyper-complexes à travers des procédés (de granulation à titre d’exemple) quasi-aléatoires (car, rappelons-le, l’aléatoire réel en mathématiques reste toujours de l’ordre de la science-fiction). Certains diront que le résultat sonore serait le même et qu’il serait donc plus économe de procéder ainsi au lieu d’imaginer et formaliser des processus complexes mais déterministes. Je préfère, dans mon
écriture, utiliser des systèmes déterministes car ils relèvent de l’intention et de la volonté, non seulement au niveau du résultat sonore mais au niveau de l’écriture. Cette question de la
perception du désordre m’a toujours fascinée. 

La nature humaine dans son embarras quotidien, se donne souvent la licence de qualifier un sujet ou un objet, d’arbitraire, aléatoire, illogique ou relevant du métaphysique, s’il démontre une complexité qui l’irrite et qui dépasse les limites de sa perception. Le sens et le non-sens ayant ainsi souvent plus de rapport avec le degré de
complexité qu’avec la logique elle-même. Étant moi-même myope, je me rassure souvent en me disant que c’est le monde qui est flou.

Le deuxième nuage décrit un spectre harmonique gelé animé de mouvements rythmiques internes et de "loops de recyclage". Le troisième nuage, quant à lui, se caractérise par une directionnalité prononcée.

Il a fallu ensuite traiter ces nuages comme des objets trouvés à recycler – d’où la musique verte – sculpter, désintégrer et décomposer tout en essayant de garder leurs qualités intrinsèques qui servent à donner à chacune des trois sections sa structure et son caractère.
L’aspect mouvementé et désordonné du premier nuage donne à la première section cet aspect de matière brute exposée à de hautes températures et pressions lors de certains processus destructifs de recyclage. L’aspect gelé du second nuage, avec ses mouvements internes, donne à la deuxième section l’allure d’une matière en cours de refroidissement suite aux processus abrasifs de la première section. Le troisième nuage, avec ses échelles toujours montantes et en expansion, offre à la dernière section une catharsis à travers laquelle la matière brute se voit enfin métamorphosée.

J’appelle musique verte une musique qui naît d’un recyclage d’objets, soit trouvés, soit intentionnellement pré-établis, qui se compose par des processus de décomposition et de contraintes, telle une sculpture qui naît à partir d’un monolithe soumis aux intentions artistiques et
aux burins, maillets, marteaux et poinçons d’un sculpteur. Une écriture par soustraction de matière et non par accumulation ou ajout.

Jawher Matmati

Musica Verde

awante childer mixo cinturón el jagger y la chirimoya


Beat por Patl Hidden Phase/Cinturón Negro

apagando el holograma nunca hubo puente

There are 362,797,056 ways to partition a three octave span into three aggregates.  Once you do so, reading each aggregate from low to high, you get three 12-tone rows.  If you further require that those rows feature at least 7 distinct interval classes, the 362,797,056 possibilities reduce to just 46.  One of those 46 possibilities plays the role here of a passacaglia-like chord progression.  

There are 144 ways to have three triads sit within the aggregate without any overlap.  Remarkably, one can cycle through those possibilities so that each step turns up just one new triad.  Such a cycle provides the figuration for the variations. 

The overall effect produces a counterpoint between two opposing notions of harmonic rhythm, one based on the cycle of aggregates, and one based on the the featured triads.

A Friendly Accord between Aggregates and Triads, for guitar

The conventional wisdom holds that chance operations abolish "glue" (Henry Cowell's term, but often invoked by Cage).  That idea rests on presuming that statistical independence governs how  the operations place musical events within the music framework.  Well, not here.

As x and y coordinatize the Euclidean plane, time and pitch coordinatize musical space as constructed say on a piano roll.  But there's a difference: the plane enjoys rotational symmetry, but its far from clear how one would even compare the magnitude of a time duration with musical interval.

Take a circle and randomly choose 41 chords (meaning, sorry, line segments that connect two points on the circumference).  That makes 820 pairs of chords, but only above one third of the pairs will intersect (meaning, inside the circle).  Those roughly 270 points of intersection, plotted on a virtual piano roll, become the notes of a variation.  The piece consists of 10 variations.  Each note/point sits on two lines, so each line will contain an average of about 13 notes.  This is the emergent clue.  Depending on the slope of the line segment, it will sound as a chord, a broken chord, an arpeggio, a line slowly ascending or descending, or even a pedal tone.  Of course the points/notes on a line don't sit evenly spaced - their position gets determined by the random dispositions of the other chords.  But every note is overdetermined -- by design it sits on two lines and thus helps describe two different musical figures.

Empirically, the 88 note space of the piano (so 352 distinct pitches by the use of eighth-tones) feels like one minute.  Too much faster and the emergent shapes get compressed into illegibility, too much slower and the notes get unglued by the strain on short-term memory.

The accompanying graphic explores a similar construction, but in the visual realm.

Time-Space-Circle-Line-Point #7, for four pianos tuned in eighth tones

Live recording, Royal College of Music, 24/11/09

Rise -  Bryn Harrison

Entrañas 

	1	Pérdida
	2	Torero
	3	Culebra
	4	Vicar
	5	Cement Garden interlude
	6	Baby Doll / ft. Mica Levi 
	7	Lulled
	8	Think of / ft. Mica Levi & Massacooraman 
	9	Clocked
	10	Pargo
	11	Turnt / ft. Total Freedom
	12	Girasol
	13	Fount
	14	Sin Rumbo

Artwork by Jesse Kanda www.jessekanda.com

Humbled by the gift of speaking in unison along
Total Freedom https://soundcloud.com/totalfreedom
Mica Levi https://www.facebook.com/Micachu-10361552241/
Massacooraman https://soundcloud.com/massacooramaan


Video for 'Sin Rumbo' @ https://youtu.be/hE6OjTiMY3o

Download with hi res artwork:
http://www.mediafire.com/download/r90yay0zd5ekbmn/Arca_-_Entran%CC%83as.zip

www.arca1000000.com


Arrullo

Matias Ocarez

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David Victor Feldman

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