TO SEE UR FACE

Human Being

Reload

12th song of the 2nd album "A Night In Carpathians", mostly finished will be published as is

A Night in Carpathians

12 - Strange World Ballad MASTERED

Album is scheduled to be released may 2024

This will be a thematic album on the theme of Dracula
This song is a demo song
It is the 9th one and is one of the most finalized one
Voice may be reviewed when it releases in May

Thx for listening and supporting

09 - You Again MASTERED

Inspiré d'un poème de Boris Vian "ils cassent le monde".
Heureusement plus d'actualité en France, mais malheureusement encore dans 53 pays.

Et si au lieu de couper des cous, on utilisait leurs deux mains pour reconstruire le monde de demain.
Mettre leurs mains au bleu plutôt que les nôtres au pourpres.

La fin du poème adaptée au nouveau contexte, donc.
La rencontre n'est plus avec le couperet mais avec l'arbre qui aurait pu servir à le construire.

La suite sur https://mortel.bandcamp.com/

Ils cassent le monde en morceaux, Ils cassent le monde à coups de marteau.
Mais ça m’est bien égal, Il en reste assez pour moi.
Il en reste assez pour que j’aime, Une plume bleue, Un chemin de sable.
Il en reste assez pour que j’aime, Un oiseau peureux, Un brin d’herbe.

Ils cassent le monde en morceaux, Mais toi perso,
	ça te fait ni froid ni échafaud.
Ils défoncent la planète, même pas ça t’embête, 
	tu n'as plus toute ta tête.
Ils sucent, il creusent, ils brûlent tout, mais tu t'en fous,
	tu pionceras tranquillou.
Ils peuvent bien tout casser. Rien à branler.
Mieux vaut positiver du fond de ton panier.

Un panier plein des mains pourprées, un monde toujours autant morcelé.
Cassons l'panier et comme sentences, y a tout un monde à réparer.

Les hommes qui sont entrés, Qui s’avancent, qui m’emmènent
Retrouver la vie du monde, Et retrouver la couleur.
Que j’aime ces longs versants, le manteau triangulaire
De ce colosse vêtu de vert, C’est sa fête et je suis fier

Un Cou Deux Mains

Texte/Chant : Ema
Guitare-basse : Lol
Claviers/Machines : Mika

Onde Source - 2015

Le regard plein de terreur, il craint son avenir,
Se perd dans la fureur, se demande comment en finir,
On peut lire la douleur dans ces yeux qui ne voient plus rien,
Embués par la liqueur dont il savoure le venin...
Il se sent si misérable, lui qui détenait le pouvoir,
Il se sait si méprisable qu’il évite tous les miroirs,
Vaincu par sa souffrance, il noie ses pensées dans un verre,
Se meurt dans l’indifférence… Lui, c’est mon père.

Fuir le présent
Car ici c’est l’Enfer,
Dans mon cœur, c’est clair,
J’ai tué mes parents...
Mort en-dedans,
Plus dur que la pierre,
Gâcher sa vie entière
Dans la chair et le sang.

Le regard plein de détresse, elle dénie son passé,
Elle voulait être une princesse mais la vie l’a fracassée,
Dans sa prison dorée, elle se fane en endurant
La soif de destruction d’un mari défaillant...
Elle regrettera toujours d’avoir été si passive,
Après le désamour, c’est la haine qui la motive…
Elle fait semblant de vivre et cherche un sens à sa misère,
Un cœur à la dérive… Elle, c’est ma mère.

Refrain

Le regard plein de tristesse, j’observe le présent
Et ne voit que bassesse, colère et déchirement,
Le châtiment de deux êtres qui n’ont pas choisi leurs vies
Et n’ont jamais été maîtres de leurs propres envies...
C’est un couple malade qui se perd dans la démence,
Un foyer incapable de sortir de la violence,
J’ai dans le cœur une épine pour n’avoir pas su
Enrayer la machine qui les a tous deux corrompus...
Bientôt Passé et Futur ne feront plus qu’un,
Unis par la blessure qu’ils portent en commun ,
Aujourd’hui, je veux écrire à leur inhumanité,
Peut-être pour exorciser la sale réalité...
J’ai besoin de vérité pour marcher la tête haute,
C’est dur à accepter mais ce n’était pas vraiment de leur faute,
Je ne blâme pas mes parents, mais j’peux pas dire que j’les pardonne,
Même si je fais semblant… Moi, c’est personne.

Refrain

La Chair et le Sang

Texte/Chant : Ema
Guitare-basse : Lol
Claviers/Machines : Mika

Onde Source - 2015

Des têtes en plastique qui te sourient à l’écran,
Ca brille, ça s’agite, pour un scoop ou un esclandre,
Seins gonflés à l’hélium, lèvres boursouflées,
Un Musée des Horreurs « phénomène de société »… 
Narcisses siliconés qui sacrifient leur physique,
Se jettent en pâture pour séduire l’opinion publique…

Ils nous envahissent, ils sont partout, mais qui sont-ils ?
Ce sont les Nouveaux Monstres, ce sont les Nouveaux Monstres !
Ils sont dans ta télé, dans les journaux, même dans ta ville…
Ce sont les Nouveaux Monstres, ce sont les Nouveaux Monstres !

C’est une Monstrueuse Parade exhibée à l’échelle mondiale !
Ca s’passe plus dans les foires mais dans la presse à scandale !

Ils n’ont plus rien d’humain, ne savent plus comment exister !
Participent au déclin de ceux qui tentent de résister !
Engraissant un système qui exploite leurs dérapages,
Ils veulent être célèbres en consommant leur image !

Ils ont donné à la science leur corps et leur éthique,
Ce sont les Nouveaux Monstres, ce sont les Nouveaux Monstres !
Pour la reconnaissance, pour du pouvoir ou pour du fric,
Ce sont les Nouveaux Monstres, ce sont les Nouveaux Monstres !

Dérive scientifique…
Chirurgie plastique.
Déviance esthétique… 
Hystérie publique.
Délire médiatique…
Tragicomique !

Un déballage de chair charcutée mise en spectacle !
La starification : un jeu de masques et de massacre!

Accros au scalpel, ils n’ont pas peur de souffrir,
Ce sont les Nouveaux Monstres, ce sont les Nouveaux Monstres !
Rêvent de jeunesse éternelle mais ils finiront par mourir…
Ce sont les Nouveaux Monstres, ce sont les Nouveaux Monstres !

Freaks - Les Nouveaux Monstres

Texte/Chant : Ema
Guitare-basse : Lol
Claviers/Machines : Mika

Onde Source - 2015

Des couloirs blancs, trop blancs,
Si blancs qu’on les maculerait de sang,
Des seringues phosphorescentes, 
Les gants des doc’ en blouses blanches,
Ma gélule entre les dents,
J’assassine patiemment le temps…

Les médicaments m’ont rendu la vie facile,
Les médicaments m’ont rendu la vie futile,
Les médicaments m’ont rendu la vie factice,
Les médicaments ont tué ma vie !

Dans ma tête, une cage de fer,
Je suis prisonnière de mes cauchemars,
Et même si j’essaye d’y voir plus clair,
Les piqûres me ramènent dans le noir…

D’hypnotiques en psychotropes,
Mon esprit sous camisole chimique,
La folie a germé dans mon corps,
Il me faut quelque chose de plus fort…

Les électrochocs m’ont rendu la vie paisible,
Les électrochocs m’ont rendu la vie pratique,
Les électrochocs m’ont rendu la vie passive,
Les électrochocs ont tué ma vie !

Il suffit de trois séances
Pour que tous mes souvenirs s’effacent,
Je serai gentille à mon réveil,
La lobotomie fait des merveilles…

Vive la psychiatrie, je ne suis plus en colère,
Vive la psychiatrie, je n’ressens plus de tristesse, 
Vive la psychiatrie, je n’ai plus aucun souci,
J’ai tué ma vie, merci la psychiatrie !

Biocide

Me Rappel Pas - Digression

3 remixes de chansons de Matthieu Malon par THX

03 - THX - Désolé

MORTEL, c’est un cri dans un gant de boxe, une harpe en fils barbelés, de l'IA dans une boite à Meuh, un néologisme acoustique, un punching ball péteur.  Du rock industriel qui défoule sans conventions, l'énergie est seule maitre à bord. Mortel peut aussi servir à décrasser tes baffles, faire fuir les chats qui chient dans ton jardin, faire manger sa soupe à ton gamin... c'est la musique prescrite par ton médecin.

Un Cou Deux Mains

MORTEL

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