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https://www.youtube.com/watch?v=KnCaZ8t_f1U&list=OLAK5uy_mTVUFE8cQbYi6JPvDky9vzCgWH-yFr-zI

(translation above)

Chanson écrite dans le cadre des ateliers d'écriture de Claude Lemesle, immense parolier français, avec pour :
1er thème : Des fées d'hiver
2e thème : Tant qu'il y aura des gommes

Song written in the framework of the writing workshops of Claude Lemesle, immense French lyricist, with for :
1st theme : Winter fairies
2nd theme : As long as there are gums

Ma fée d’hiver

Faut se méfier
Des pièges à plaire
Où faut cliquer
Pour une partenaire

Comme j’étais sage à Noël
Je t’ai reçue du Père du ciel
Cadeau stellaire
T’étais tout à fait à mon goût
Comme un hibou, j’ai fait hou ! hou !
Des nuits entières
On a vécu le temps des fêtes
Quelques pagailles sous la couette
Caniculaire
Dans ma chambre d’Ali Gaga
T’étais la reine de Saba
Ma prisonnière

Refrain :
Et dans mon sanctuaire
Tu devins ma lumière
Mon étoile polaire
Ma fée d’hiver

Faut se méfier
Des fées d’hiver
Qui ont cliqué
Pour un partenaire

Noël a senti le sapin
Quand je n’ai plus senti ta main
Sur mon visage
J’ai compris que ce beau cadeau
Allait finir comme un tango
En dérapage
Tu as joué la fill’ de l’air
Laissant mon amour au vestiaire
Et sans plumage
Et j’ai eu beau sonner du cor
Plus rien n’éclairait mon décor
Dans mon naufrage

Refrain : 
Loin de mon sanctuaire
Tu répands tes chimères
Tes plaisirs pour en faire
Des faits divers
(break)

Faut se méfier
Des faux critères
Quand faut cliquer
Pour une partenaire

Si vous tombez dans ses filets
Vous pourrez compter les regrets
En solitaire
La pitié n’est pas primordiale
Et n’est, pour elle, qu’un carnaval
Humanitaire
Sa liberté, c’est son opium
Et, tant qu’il y aura des gommes,
Pourquoi s’en faire ?
Mais au prochain Noël, je jure
D’être plus sage qu’un murmure.
Pourquoi m’en faire ?

Refrain :
Et dans mon sanctuaire
J’aurai une lumière
Mon étoile polaire
Ma fée d’hiver

Myckaël Marcovic, le 01 janvier 2022

My winter fairy

Beware of
Of the traps to please
Where to click
For a partner

How wise I was at Christmas
I received you from the Father in heaven
Stellar gift
You were just right for me
Like an owl, I went hoot, hoot, hoot
For many a night
We lived the holiday season
A few messes under the comforter
Canicular
In my Ali Gaga room
You were the Queen of Sheba
My prisoner

Chorus :
And in my sanctuary
You became my light
My polar star
My winter fairy

Beware of
Of the winter fairies
Who have clicked
For a partner

Christmas smelled like a tree
When I no longer felt your hand
On my face
I knew that this beautiful gift
Would end up like a tango
In a skid
You played the air girl
Leaving my love in the locker room
And without plumage
And no matter how much I sounded my horn
Nothing could light up my scenery
In my shipwreck

Chorus : 
Far from my sanctuary
You spread your chimeras
Your pleasures to make them
Various facts
(break)

Beware of
Of false criteria
When to click
For a partner

If you fall into her net
You can count the regrets
For a loner
Pity is not paramount
And is, for her, only a carnival
Humanitarian
Her freedom is her opium
And, as long as there are erasers,
Why worry about it?
But next Christmas, I swear
To be wiser than a whisper.
Why should I care?

Chorus :
And in my sanctuary
I'll have a light
My North Star
My winter fairy

Myckaël Marcovic, January 01, 2022

Ma fée d'hiver

(translation above)

La pyrowoman

Sa danse laissait des séquelles
Quand son miroir aux allumettes
Faisait jaillir des étincelles
Chez ceux qui rêvaient de conquête

Avec un seul regard de braise
Elle enflammait toute la salle
Qui suffoquait dans la fournaise
Des pensées les moins virginales

Refrain :
Elle n’était pas une pyromane
Ni par désir, ni par démence,
C’est la danse qui par essence
L’allumait en pyrowoman

Tout flambant neuf, le sol de scène
Planchait sur la meilleure manière
De quoi garder un peu de veine
Sous l’incandescente incendiaire

Un jeune pompier, à l’évidence,
Déjà en burn-out pour elle
Dans le brasier, d’un coup, s’élance
Pour stopper sa danse antigel
(refrain)

Et dans sa veste protectrice
Il est devenu inflammable
Son cœur brûlait, grisant délice,
Jusqu’à déborder de vocables.

Il s’épousèrent dans l’ambulance,
Puisque tous deux étaient de mèche.
Dans leur foyer, l’union fut dense
D’où naquirent beaucoup de flammèches
(refrain)

Paroles et musique, Myckaël Marcovic, 
15/02/2022

The pyrowoman

Her dance left its mark
When her matchbox mirror
Made sparks fly
In those who dreamed of conquest

With a single glance of ember
She set the whole room on fire
Who suffocated in the furnace
Of the less virginal thoughts

Chorus :
She was not a pyromaniac
Neither by desire, nor by dementia,
It is the dance which by essence
Lit her up as a pyrowoman

All brand new, the stage floor
Planned on the best way
Of what to keep a little vein
Under the incandescent fire

A young fireman, obviously,
Already in burn-out for her
In the blaze, suddenly, rushes
To stop his antifreeze dance
(chorus)

And in his protective jacket
He became flammable
His heart burned, intoxicating delight,
Until it overflowed with words.

They married in the ambulance,
Since both were in cahoots.
In their home, the union was dense
From which were born many flames
(chorus)

Words and music, Myckaël Marcovic, 
13/04/2022

La Pyrowoman

(translation above)

Chanson écrite en collaboration avec The Fall of Saïgon  https://soundcloud.com/ulv-orn-bjornsson

La perte des sens

Un larsen lancinant
Transperce mes tympans

Et mes yeux embrumés
Ont soif de vérité

Trop d’excès infernaux
M’ont sapé le cerveau
Comme la mer dévore
La falaise mirador

Refrain :
Je voudrais qu’on trépane
Tout ce feu de mon crâne
Qu’on torpille mon calvaire
Dans ma vie sans lumière
Mes yeux supplient, s’affolent dans ma boussole
Qui cogne et pleure et crie dans ma tête folle

J’ai cherché un soleil
Au fond de ma bouteille

Et la nuit m’a brisé
Personne pour me sauver

Je ne suis plus un homme
Quand en moi tout bouillonne
La cafard de Kafka
Est plus heureux que moi
(refrain)

Qui viendra par pitié
Un jour me délivrer
Pour soigner le non-sens
De mes sens en carence ?

J’attendrai tout le temps
Qu’il me faudra tenir
Pour qu’un ciel à l’équerre
M’accorde sa lumière

Paroles et musique de Guillaume Pognon
et Myckaël Marcovic, le 20 juin 2022

The loss of the senses

A throbbing feedback
pierces my eardrums

And my misty eyes
Are thirsty for truth

Too many infernal excesses
Have sapped my brain
As the sea devours
The mirador cliff

Refrain :
I would like that one trepane
All this fire of my skull
That they torpedo my ordeal
In my life without light
My eyes beg, panic in my compass
That knocks and cries and screams in my crazy head

I looked for a sun
At the bottom of my bottle

And the night has broken me
No one to save me

I'm not a man anymore
When everything in me is boiling
The cockroach of Kafka
Is happier than me
(refrain)

Who will come out of pity
One day to deliver me
To cure the nonsense
Of my senses in deficiency?

I will wait all the time
That I will have to hold
So that a sky at the square
To grant me its light

Words and music by Guillaume Pognon
and Myckaël Marcovic, June 20, 2022

Sens en carence (The Fall of Saïgon / Myckaël Marcovic)

https://youtu.be/OA8Tofa3cMY

(Translation above)

Sur une musique de Frank Dana  https://soundcloud.com/dana-instrumental/jattends-im-waiting qui m'a permis d'y poser une mélodie et des paroles.
Voix additionnelle : Frank Dana

On a music by Frank Dana https://soundcloud.com/dana-instrumental/jattends-im-waiting which allowed me to put a melody and lyrics.
Additional voice : Frank Dana

J’attends
		          (à Frank Dana)

J’attends depuis que je m’ennuie
À noyer mes rêves
(J’attends)… J’attends le jour, j’attends la nuit
Que le jour se lève

J’attends le bus de mes envies
Mais c’est jour de grève
J’attends de sortir de ce puits
Dans ma vie sans sève

J’attends de pouvoir dire merci
Si on me relève
J’attends de revoir l’infini
Que mes yeux s’élèvent au

Ciel, qu’on me donne un ciel
Un grand ciel d’azur !
(break)

Je m’y envolerai
Sans aucun appareil
Et je m’y laverai
De rayons de soleil

Et si les anges rient
Je leur rappellerai
Qu'avec la poésie
La vie résiste au vrai

Là, pieds et poings déliés
Les yeux écarquillés
Je pourrai dérider
Tous mes rêves fanés

(J’attends)… Et je retrouverai
(J’attends)… Mes plus belles années
(J’attends)… Repartir à zéro
(J’attends)… Redevenir Zorro
(J’attends)… Croire aux soleils levants
(J’attends)… Avec des yeux d’enfant
(J’attends)… Mais sur l’île aux trésors
(J’attends)… Ne jamais trouver l’or
(J’attends)… Redécouvrir l’amour
(J’attends)… Sans son bec de vautour

Myckaël Marcovic, le 25 octobre 2022.

I am waiting
		          (to Frank Dana)

I've been waiting since I was bored
Drowning my dreams
(I'm waiting)... I'm waiting for the day, I'm waiting for the night
For the day to break

I'm waiting for the bus of my desires
But it's strike day
I'm waiting to get out of this well
In my life without sap

I'm waiting to say thank you
If I am relieved
I'm waiting to see the infinite
That my eyes rise to the

Heaven, that they give me a sky
A great blue sky!
(break)

I will fly there
Without any device
And I will wash myself
With rays of sunshine

And if the angels laugh
I'll remind them
That with poetry
Life resists the true

There, untied feet and fists
Eyes wide open
I will be able to cheer up
All my faded dreams

(I'm waiting)... And I will find
(I wait)... My best years
(I am waiting)... Start again
(I wait)... Become again Zorro
(I am waiting)... Believe in rising suns
(I am waiting)... With childish eyes
(I wait)... But on the treasure island
(I am waiting)... Never find the gold
(I am waiting)... Rediscover love
(I wait)... Without his vulture's beak

Myckaël Marcovic, October 25, 2022.

J'attends (Frank Dana / Myckaël Marcovic)

Translation above.

Sur le magnifique texte de Lucien Corma, un excellent auteur que je viens de découvrir.
Musique et voix : Myckaël Marcovic

Oublié

Une carte postale aux couleurs effacées
Envoyée par quelqu’un que je ne connais pas
Me dit que tout va bien, que tout est beau là-bas
Dans ce pays lointain que j’avais oublié

Seul dans cette maison où j’essaie de trouver
Un souvenir de moi un objet familier
Je ne vois sur les murs dans des cadres dorés
Que de fiers étrangers à jamais oubliés

Refrain
Oubliée ta voix
Oublié ton chant
Oublié ton rire emporté par le vent
Oubliée ta voix
Oublié ton chant
J’ai oublié ce que je savais de toi

Je suis parti un jour tout habillé de blanc
Je ne me souviens plus si quelqu’un m’attendait
La ville s’éloignait au bout des rails tremblants
J’ai laissé sur le quai un visage oublié

Tous ces gens que je croise à la tombée du soir
Ne savent pas qu’un jour moi aussi je nageais
Dans des eaux bien plus bleues que leur ciel de boulevard
Mais la plage est si loin qu’on l’a tous oubliée
(refrain)

La fraîcheur du matin engourdissait le port
Où le bateaux dansaient avec leurs ventres pleins
Le zigzag de ma vie s’échouait sur le corps
D’une sirène blonde qui me tendait la main

Dans un bar où dansaient des marins enfiévrés
Des filles à moitié nues montraient des dents de loups
Et leurs baisers brûlants me parfumaient le cou
M’emportaient hors du temps, me faisaient oublier
(refrain)
Oublier…

Un voyageur qui part, un autre qui revient
Se croisent sur le quai d’une gare endormie
Partir, puis revenir un jour au même point
Un soir au même point sur le i d’une vie

Paroles de Lucien Corma
Musique de Myckaël Marcovic, 31 janvier 2023

On the text of Lucien Corma, an excellent author that I have just discovered.
Music and voice : Myckaël Marcovic

Forgotten

A postcard with faded colors
Sent by someone I don't know
Telling me that all is well, that all is beautiful there
In this distant country that I had forgotten

Alone in this house where I try to find
A memory of me a familiar object
I see on the walls in golden frames
Only proud strangers forever forgotten

Refrain
Forgotten your voice
Forgotten your song
Forgotten your laughter carried by the wind
Forgotten your voice
Forgotten your song
I have forgotten what I knew of you

I left one day all dressed in white
I don't remember if anyone was waiting for me
The city was moving away at the end of the trembling rails
I left a forgotten face on the platform

All these people that I pass at nightfall
Do not know that one day I too was swimming
In waters much bluer than their sky of boulevard
But the beach is so far that we all forgot it
(refrain)

The freshness of the morning numbed the port
Where the boats danced with their full bellies
The zigzag of my life ran aground on the body
Of a blond mermaid who held out her hand to me

In a bar where fevered sailors danced
Half-naked girls were showing wolves' teeth
And their burning kisses perfumed my neck
Carried me out of time, made me forget
(refrain)
To forget...

A traveler who leaves, another who returns
Cross themselves on the platform of a sleeping station
To leave, then to return one day to the same point
One evening at the same point on the i of a life

Words by Lucien Corma
Music by Myckaël Marcovic, 31 January 2023

Oublié (Lucien Corma / Myckaël Marcovic)

Translation above 

Sur un texte de Jean-Claude Manceau https://www.fnac.com/ia509889/Jean-Claude-Manceau
Musique et voix : Myckaël Marcovic

Le doudou

RER A
Entrez dans la danse
À la Défense
Costume 3 pièces
De chez Hermès
Premier de la classe
Prend tout l’espace
Homme inabordable
Avec son ordinateur portable
Et son doudou
Le monde est fou (ter)

RER A
À la Nation
Secrétaire de direction
Toute pomponnée
Toute fardée
L’air Hollywoodien
D’une Marilyn
Dans la vitrine
Ah ! cette odeur de jasmin
Et son doudou
Le monde est fou (ter)

Métropolitain ligne 3
Station Wagram
Drôle de quidam
Un blondinet
À l’air blasé
Est affairé
Sur quoi en fait ?
Ne cherchez pas
Ça va de soi
Sur son doudou
Le monde est fou (ter)

Et tous ces gens
Tous ces passants
Ces bien-pensants
Ces bien-disants
Moulins à vent
C’est affligeant
C’est consternant
Un contingent
Crétinisant
Sur leur doudou
Les gens sont fous
Le monde est fou
Le monde est foutu
Foutu le monde…

Paroles de Jean-Claude Manceau, 
Musique de Myckaël Marcovic, 15 février 2023

On a text by Jean-Claude Manceau https://www.fnac.com/ia509889/Jean-Claude-Manceau
Music and voice : Myckaël Marcovic

The cuddly toy

RER A
Enter the dance
At La Défense
3 piece suit
From Hermès
First of the class
Takes up all the space
Unaffordable man
With his laptop
And his blanket
The world is crazy (ter)

RER A
At the Nation
Executive secretary
All dolled up
All dolled up
The Hollywood look
Of a Marilyn
In the window
Ah ! that smell of jasmine
And her blanket
The world is crazy (ter)

Metropolitan line 3
Wagram station
Strange quidam
A blond boy
With the blasé air
Is busy
On what in fact?
Don't look for it
It goes without saying
On his comforter
The world is crazy (ter)



And all these people
All these passers-by
These self-righteous people
Those self-righteous
Windmills
It's distressing
It's appalling
A contingent
Cretinizing
On their comforter
People are crazy
The world is crazy
The world is crazy
The world is crazy...

Words by Jean-Claude Manceau, 
Music by Myckaël Marcovic, 
February 15, 2023

Le Doudou (Jean-Claude Manceau / Myckaël Marcovic)

Translation above

Sur un texte de Christian Portet : https://www.facebook.com/christian.portetmapage
Chanté par Cathy Beaumont : youtube.com/cathybeaumont

Quand on sait qui aimer

Quand on sait qui aimer
Pour partir en voyage
Au pays des visages
Sur le même oreiller

Quand on sait qui aimer
Pour habiller ses nuits
De plaintes assouvies
De passions consumées

Quand on sait qui aimer
On part avant le jour
Au pays des amours
Sur la pointe des pieds

Quand on sait qui aimer
Pour habiller son âme
Ad vitam aeternam
De passions désirées

Quand on sait qui aimer
Pour deux ventres frottés
On se fait un brasier
D' instants d'éternité

Quand on sait qui aimer
Si on veut naviguer
En marin flibustier
On se casse le nez

Quand on sait qui aimer
Que le coche est passé
On voudrait rester fier
Aux portes de l'enfer

Quand on sait qui aimer
On a sous les sourires
Des envies de mourir
Des larmes de beauté

Quand on sait qui aimer
Si on part en voyage
Parce qu'on est mal aimé
On s'en fait un naufrage

Quand on sait qui aimer
Mais qu'on n'a pas de chance
Il nous reste à rêver
Le cœur est en partance

Quand on sait qui aimer
Qu’on est enfin aimé
Il est déjà trop tard
Le cœur est en retard

Quand on sait qui aimer
Qu'on a trop attendu
On ne sait vraiment plus
Si on doit être aimé

Alors on a des regrets
Quand on sait qui aimer
Et on veut tout briser
Car on sait qui aimer...

Paroles de Christian Portet
Musique de Myckaël Marcovic, 25 novembre 2022

On a text by Christian Portet : https://www.facebook.com/christian.portetmapage
Sung by Cathy Beaumont : youtube.com/cathybeaumont
When you know who to love
 
When you know who to love
To go on a journey
To the land of faces
On the same pillow

When you know who to love
To dress up your nights
Of satiated complaints
Of consumed passions

When you know who to love
We leave before the day
To the land of love
On tiptoe

When you know who to love
To dress your soul
Ad vitam aeternam
Of desired passions

When you know who to love
For two bellies rubbed
We make a blaze
Of moments of eternity

When you know who to love
If you want to sail
As a buccaneer sailor
You break your nose

When you know who to love
That the bell has rung
We'd like to stay proud
At the gates of hell

When you know who to love
We've got smiles on our faces
You'll feel the need to die
Tears of beauty

When you know who to love
If you go on a trip
Because we are unloved
You make a shipwreck of it

When you know who to love
But we're unlucky
It remains for us to dream
The heart is on the move

When you know who to love
That we are finally loved
It's already too late
The heart is late

When you know who to love
That you've waited too long
You really don't know anymore
If you are to be loved

Then you have regrets
When you know who to love
And you want to break it all down
Because we know who to love...

Words by Christian Portet
Music by Myckaël Marcovic, November 25, 2022

Quand on sait qui aimer (Christian Portet / Myckaël Marcovic)

Sur un texte de Christian Portet
(translation above)

JEAN-MARC
 

À toi, Jean-Marc, mon vieil ami
Du temps des amours d' écoliers
Emplies de rêves qu' on lit aussi
Auxquelles on s’est identifiés

À toi, Jean-Marc, mon cher copain
Du temps des amours devinées
Et qui épatent les anciens
Parce qu'on se les est inventées

À toi Jean-Marc mon camarade
Du temps des amours rigolades
Où le baiser est moquerie
Où la caresse est fourberie

Refrain :
À toi, Jean-Marc, mon cher Jean-Marc
Du temps béni des amours mortes
Quand t’es venu de la capitale
Pour n’aimer que des provinciales

À toi, Jean-Marc, mon vieux copain
Du temps des amours incertaines
Ou l’on rigole de tout de rien
On voit une fill’ on la fait sienne

À toi Jean-Marc dans cette classe
Quand l'amour semble dégueulasse
Parce qu’on n’voit pas, qu’on ne sait pas
Qu’on croit qu'l'amour ne viendra pas

À toi, Jean-Marc, jeune écolier
Du temps des amours méritées
Parce que nous étions les premiers
Dans notre classe à en parler
(refrain)

Était-ce vrai, mon pote Jean-Marc,
Ces  histoires insensées de femmes ?
Était-ce pour le souvenir
Ou pour les mots à ne pas dire ?

Était-ce vrai l'ami Jean-Marc
Tes fragiles amourettes de gosse
Tes tendres et doux baisers précoces
Ainsi que tes rancunes amères ?

Était-ce un gros bobard, Jean-Marc,
Que t'aurais connu avant moi
L'intimité du toi et moi
Ou était-ce une image de marque ?
(refrain)

Paroles de Christian Portet
Musique de Myckaël Marcovic, 14 décembre 2022

JEAN-MARC
 
To you, Jean-Marc, my old friend
From the time of schoolboy loves
Filled with dreams that we also read
With which we identified ourselves

To you, Jean-Marc, my dear friend
From the time of guessed loves
And that amaze the old ones
Because we invented them

To you, Jean-Marc, my comrade
From the time of funny loves
Where the kiss is mockery
Where the caress is deceit

Refrain :
To you, Jean-Marc, my dear Jean-Marc
Of the blessed time of dead loves
When you came from the capital
To love only provincials

To you, Jean-Marc, my old friend
From the time of uncertain loves
When we laugh about everything and nothing
You see a girl you make her your own

To you Jean-Marc in this class
When love seems disgusting
I'm not sure what to do, I'm not sure what to do
And you think love won't come

To you, Jean-Marc, young schoolboy
From the time of deserved love
Because we were the first ones
In our class to talk about it
(refrain)

Was it true, my friend Jean-Marc,
These senseless stories of women?
Was it for the memory
Or for the words not to say?

Was it true, my friend Jean-Marc
Your fragile love affairs as a child
Your tender and sweet early kisses
As well as your bitter resentments?

Was it a big lie, Jean-Marc,
That you would have known before me
The intimacy of you and me
Or was it a brand name?
(refrain)

Words by Christian Portet
Music by Myckaël Marcovic, December 14, 2022

Jean-Marc (Christian Portet / Myckaël Marcovic)

Translation above

Sur un texte fort et malheureusement toujours d'actualité de Jean-Claude Manceau

On a strong and unfortunately still topical text by Jean-Claude Manceau

Souvenez-vous !

Souvenez-vous !
Des autos chargées de matelas
Dans le ciel, la ronde des Stukas.
Dix millions de Français en déroute 
Fourbus, bombardés sur les routes.
Souvenez-vous !

« Des vélos, des tandems, des brouettes
Les odeurs de ferme des charrettes,
Paysannes, chapelet en main »*
Sans savoir ce que sera demain.
Souvenez-vous !

Des marcheurs, maisons sur le dos.
Dix sous pour un simple verre d’eau,
La quête épuisante pour manger
Trouver du lait pour les bébés.
Souvenez-vous !

Des chats, des chiens abandonnés 
Ces bêtes, errantes affamées,
Et une petit fille en pleurs,
Ces vaches meuglant de douleur.
Souvenez-vous !

Un convoi de cyclistes
Tant de morts sur la piste,
Des guimbardes calcinées,
Des corps dans les fossés.
Souvenez-vous !

« La France marchait,
La France boitait. » *
Sombre période.
C’était l’exode.

Alors, bonnes gens,
Les migrants…

Paroles de Jean-Claude Manceau, éd. Parole et poésie, 2020
*d’après « Le peuple du désastre » d’Henri Amouroux, éd. Robert Laffont, 1976
Musique de Myckaël Marcovic, 02 mars 2023

Remember!

Remember!
Cars loaded with mattresses
In the sky, the circle of Stukas.
Ten million French people in disarray
Exhausted, bombed on the roads.
Remember!

“Bicycles, tandems, wheelbarrows
The farm smells of the carts,
Peasant women, rosary in hand”*
Without knowing what will be tomorrow.
Remember!

Walkers, houses on the back.
Ten sous for a simple glass of water,
The exhausting quest to eat
Find milk for babies.
Remember!

Abandoned cats, dogs
These beasts, wandering hungry,
And a crying little girl,
Those cows mooing in pain.
Remember!

A convoy of cyclists
So many deaths on the track,
charred jew's harps,
Bodies in the ditches.
Remember!

“France marched,
France was limping. » *
Dark period.
It was exodus.

So, good people,
Migrants...

Words by Jean-Claude Manceau, ed. Parole et poésie, 2020
*from “Le peuple du désastre ” by Henri Amouroux, ed. Robert Laffont, 1976
Music by Myckaël Marcovic, March 02, 2023

Souvenez-vous (Jean-Claude Manceau / Myckaël Marcovic)

Translation above

Sur un texte de Christian Portet

La Loire

Ça y est la Loire t'a engloutie
Sous le pont tu es partie
Je crois t'avoir vue couler
Tu sais j'ai bien rigolé

C'est la nature qui m'a vengé
Même si c'est moi qui t'ai poussée
Parce que tu m'avais trompé
Et puis tu es remontée

Refrain :
La Loire et ses sables bougeants
La Loire et ses poissons volants
La Loire et ses grands tourbillons
La Loire et ses oiseaux d'argent

Si tu savais comme je riais
Bien sûr j'étais un peu saoul
Oui j'ai rigolé comme un fou
J'ai vu des bêtes te grignoter

Tu étais tellement gonflée
Que j'ai cru qu't'allais éclater
C'était la deuxième journée
Que j'étais là à te regarder
(refrain)

On m'avait pourtant toujours dit
Qu’un noyé c'était très laid
Moi je t'ai trouvée très belle
Même si t'étais pas jolie

Et puis la Loire m'a pardonné
Elle m'a tendu ses bras, son lit
Et j'ai plongé sans hésiter
Tell'ment content de te retrouver
(refrain)

Texte de Christian PORTET  
Musique de Myckaël Marcovic, 6 avril 2023

On a text by Christian Portet

The Loire

That's it the Loire has swallowed you
Under the bridge you left
I think I saw you sink
You know I had a good laugh

It is the nature which avenged me
Even if it is me who pushed you
Because you cheated on me
And then you came back up

Refrain :
The Loire and its moving sands
The Loire and its flying fish
The Loire and its big whirlpools
The Loire and its silver birds

If you knew how I laughed
Of course I was a little drunk
Yes I laughed like a madman
I saw animals nibbling at you

You were so swollen
I thought you were gonna burst
That was the second day
I've been standing there watching you
(refrain)

I've always been told
That a drowned man was very ugly
I found you very beautiful
Even if you were not pretty

And then the Loire forgave me
She offered me her arms, her bed
And I dove in without hesitation
So happy to find you
(refrain)

Text by Christian PORTET  
Music by Myckaël Marcovic, April 6, 2023

La Loire (Christian Portet / Myckaël Marcovic)

Translation above

Texte et voix de Jean-Paul Gaido-Daniel https://www.facebook.com/jeanpaul.gaidodaniel
Musique de Myckaël Marcovic

Miette

De désordre courtois
En erreur de jeunesse
Tu étais toujours là
Pour adoucir nos cœurs
De quelques mets sucrés
Ou salés à merveille
Miette, oh ! tante Miette

Ton visage était grave
Et si doux à la fois
Parfumé de lavande
Et de brins de tilleul
Cachés dans les sous-bois
Là où les sources naissent
Miette, oh ! tante Miette

Tes mains blanches et douces
Capturaient finement
Cette farine blanche
Qui valsait sous tes doigts
Comme ces petits pains
Qui sentaient chaud le miel
Miette, oh ! tante Miette

On prenait des chemins
Au goût fort de noisette
Et de mûre bien rouge
Sous cette mousse verte
On captait le soleil
D’un petit matin frais
Miette, oh ! tante Miette

On y trouvait parfois
Des nuées de girolles
Que, de tes mains de fée,
Tu arrachais d’un coup
Et tu criais si fort
Que nos joues rougissaient
Miette, oh ! tante Miette

Après avoir trouvé
D’un beau pin quelques pignes
Tu nous faisais griller
Ces graines féériques
Que l’on croquait, heureux,
Tout le long du chemin
Miette, oh ! tante Miette

Et le temps a passé
Lorsque je me promène
Le long des chemins verts
Je pense à ton sourire,
L’amour pour ces enfants
Que tu avais sauvés
Des trains du bout du monde
Miette, oh ! tante Miette

Paroles de Jean-Paul Gaido-Daniel https://www.facebook.com/jeanpaul.gaidodaniel
Musique de Myckaël Marcovic, 20 mai 2023

Text and voice by Jean-Paul Gaido-Daniel
Music by Myckaël Marcovic

Miette

Of courteous disorder
In error of youth
You were always there
To sweeten our hearts
With some sweet dishes
Or salted to perfection
Miette, oh! aunt Miette

Your face was so serious
And so sweet at the same time
Scented with lavender
And sprigs of lime
Hidden in the undergrowth
Where the springs are born
Miette, oh! aunt Miette

Your white and soft hands
Captured finely
This white flour
That waltzed under your fingers
Like these rolls
That smelled warm with honey
Miette, oh! aunt Miette

We took paths
With a strong taste of hazelnut
And of blackberry quite red
Under this green moss
We caught the sun
Of a fresh morning
Miette, oh! aunt Miette

Sometimes you could find
Clouds of chanterelles
That, with your fairy hands,
You would tear them off at once
And you shouted so loudly
That our cheeks would turn red
Miette, oh! Aunt Miette

After having found
From a beautiful pine tree
You made us roast
These fairy seeds
That we crunched, happy,
All along the way
Miette, oh! aunt Miette

And time has passed
When I walk along
Along the green paths
I think of your smile,
The love for those children
That you had saved
From the trains at the end of the world
Miette, oh! aunt Miette

Words by Jean-Paul Gaido-Daniel
Music by Myckaël Marcovic, 20 May 2023

Miette (Jean-Paul Gaido-Daniel / Myckaël Marcovic)

https://www.youtube.com/watch?v=oY1xRSLJYIc

Translation above

Mais faut bouger tes f…

Tu veux la chanson qui boum
La chanson qui boum boum
Plein’ de roulis de bateau
Dans le bas du dos

Tu galères boulot boulot
Et misères ton repos
Tu ne fais que supporter
Faut évacuer

Refrain :
Tout ton stress
Forteresse
Qui progresse
Des process
Qui t’agressent
Tiroir-caisse
En détresse
S.O.S.
Mais faut bouger tes f… (11 X)
Mais faut bouger… tes sœurs !

La musique sort de ta peau
Par tes disques vertébraux
Que fait tourner le DJ
Pour les lubrifier

Tu commences à avoir chaud
Ça y est, c’est pas trop tôt !
Faut surtout pas t’arrêter
Car t’as retrouvé

Ta jeunesse
Qui ne cesse
Des prouesses
Qui redressent
Et te laissent
Quelques tresses
De promesses
Qui ? Quoi ? Qu’est-ce ?
Car t’as bougé tes f… (11 X)
Car t’as bougé … tes sœurs !

Myckaël Marcovic, le 23 mai 2023

But you've got to get off your b...

You want the song that goes boom
The song that goes boom boom
Full' of boat rolls
In your lower back

You're having a hard time
And misery your rest
All you do is endure
You've got to get away

Refrain :
All your stress
Fortress
Making progress
Processes
That attack you
Cash drawer
In distress
S.O.S.
But you gotta move your b... (11 X)
But you've got to move... your sisters!

The music comes out of your skin
Through your spinal discs
That the DJ spins
To lubricate them

You're getting hot
It's about time!
Don't you dare stop
For you've regained

Your youth
Who never stops
Of prowess
That lift you up
And leave you
A few braids
Of promises
What? What is it? What is it?
Because you gotta move your b... . (11 X)
Because you moved ... your sisters!

	Myckaël Marcovic, May 23, 2023

Mais faut bouger tes f...

Translation above

Texte de Christian Portet
Musique et voix de Myckaël Marcovic, 09 juin 2023

Le rouquin

Mon doux ami des soirs pluvieux
À l’heure des trottoirs silencieux
Tu sais si bien m’émerveiller
Que j’me saoule rien qu’à t ‘regarder
On te nomme rouge, moi j’dis rouquin
Ça fait tout drôle chez les gens biens
Mon doux ami des soirs de spleen
À l’heure où les rues s’illuminent.

Mon doux ami des soirs pourris
À l’heure des souvenirs pas jolis
Tu sais si bien me rappeler
Les amis que j’avais aimés
Et qui ne parlaient de rouquin
Que pour en rire entre copains
Mon doux ami des soirs maussades
À l’heure des anciens camarades

Mon doux ami de certains soirs
À l’heure où les rues ont l’cafard
Tu sors aux environs d’midnight
Et y a pas besoin de sunlights
Qu’on t’appelle rouge ou bien rouquin
Ça mène tout droit chez les putains
Mon doux ami de certains soirs
À l’heure où je fais le trottoir

Ok now I get complètement noir
I want to make the trottoir
All my friends m’ont quitté
But me I go on drinking
Because I have the feeling
That wine is good for people yeah
I get drunk I get 'plèt'ment noir
And I wanna get the trottoir

Mon doux ami de tous les soirs
Depuis que j’ai perdu l’espoir
Tu sais si bien me rendre noir
Que je m’endors dans tes crachats
J’  te nomme même plus rouquin
Je t’appelle d’un signe de la main
Mon doux ami de tous les soirs
Tu sais me vendre ton espoir

Ok now I want to make trottoir

The redhead

My sweet friend of rainy evenings
In the hour of silent sidewalks
You know how to fill me with wonder
That I get drunk just looking at you
They call you red, I call you ginger
It's a funny thing with nice people
My sweet friend of spleen evenings
When the streets light up.

My sweet friend of rotten evenings
When memories are not pretty
You remind me so well
The friends I loved
And who only talked about redheads
Only to laugh about it with friends
My sweet friend of gloomy evenings
At the hour of old comrades

My sweet friend of certain evenings
When the streets are in a funk
You go out around midnight
And there's no need for sunlights
Whether they call you red or ginger
It leads straight to the whores
My sweet friend of some nights
When I'm out on the street

Ok now I get completely black
I want to make the sidewalk
All my friends have left me
But me I go on drinking
Because I have the feeling
That wine is good for people yeah
I get drunk I get 'plet'ly black
And I wanna get the sidewalk

My sweet nightly friend
Since I lost hope
You're so good at making me black
I fall asleep in your spittle
I don't even call you ginger
I call you with a wave of my hand
My sweet friend of all nights
You know how to sell me your hope

Ok now I want to make sidewalk

Lyrics by Christian Portet
Music and voice by Myckaël Marcovic, June 09 2023

Le Rouquin (Christian Portet / Myckaël Marcovic)

Translation above

Vagues marines

Quand ton sourire est là
Quand de ta voix, tu ris
Quand de tes mains tu joues
Quand de tes yeux tu danses
Quand, de ton rire en fête,
Tu me tiens dans tes bras,
Bras de braise et de sang
Encore plus forts que tout
Que tout ce qui est fort

Refrain
Dans les vagues marines
De mes draps roses et bleus
Je te vois endormie
Comme un bateau câlin
Qui dérive à la nage
Pas très loin des récifs

Quand je brise mes mots
Sur ta peau de satin
Quand je mords dans tes mains
Comme des pains d’épices
Quand j’affleure le frais
Sur tes cuisses d’azur
Quand de sentir ton corps
Je me noie d’inquiétude
(refrain)

Je m’accroche à ton bord
Et pès’ de tout mon corps
Sur ton bateau fragile
Pour détourner la coque
De ces récifs pirates
Vers des îles lointaines
Où les galets s’étoilent
Où les journées exultent
Sur des mâts de cocagne
(refrain)
S’approchant des récifs…

Quand je bois à minuit
Il fait double à Paris
Quand de ton corps, je pleure
Moi, je m’y roule en douce
Comme dans un miroir
Brûlé de sable fin !  (bis) 

Paroles de Jean-Paul Gaido-Daniel, 2017
Musique de Myckaël Marcovic, 3 juin 2023

Sea waves

When your smile is there
When you laugh with your voice
When you play with your hands
When you dance with your eyes
When, with your festive laughter,
You hold me in your arms,
Arms of fire and blood
Stronger than anything
Than all that is strong

Refrain
In the sea waves
Of my pink and blue sheets
I see you asleep
Like a cuddly boat
Drifting by
Not far from the reef

When I break my words
On your satin skin
When I bite into your hands
Like gingerbread
When I touch the cool
On your azure thighs
When feeling your body
I drown in anxiety
(refrain)

I cling to your edge
And weigh with all my body
On your fragile boat
To divert the hull
From these pirate reefs
To distant islands
Where the pebbles star
Where the days exult
Sur des mâts de cocagne
(refrain)
Approaching the reefs...

When I drink at midnight
It's double time in Paris
When I cry over your body
I roll in it
Like in a mirror
Burned by fine sand (bis) 

Lyrics by Jean-Paul Gaido-Daniel, 2017
Music by Myckaël Marcovic, June 3, 2023

Vagues marines (Jean-Paul Gaido-Daniel / Myckaël Marcovic)

Texte de Gérard Gaillaguet
Voix principale : Myckaël Marcovic
Soprani et alti : Sylwia Grabska, Cathy Beaumont, Laurence Assous
Ténors et basses : Ravachol Giscard et Myckaël Marcovic

La musique est à nous

1
La musique est à nous
Comm’ la nuit est à nous
Comm’ la faim est à nous
Comm’ la soif est à nous
Comm’ l’amour entre nous
Qu’on en tombe à genoux
Quand on a dansé tout’ la nuit si blanche
2
La musique est à nous
Comm’ la vie est à nous
Comm’ l’av’nir est à nous
Comm’ nos histoir’s de fous
Nos fous rir’s, nos mots doux
Quand on a dansé tout’ la nuit si blanche
3
La musique est à nous
Comme échappée de nous
Comm’ l’envie d’être un tout
Tout sens dessus dessous
À guetter comm’ des fous
L’autre moitié de nous
La musique est à nous (ter)

Refrain :
Qu’est-c’ que ça peut faire
Si j’sais pas quoi faire
Quand l’monde à l’envers
Pleure à cœur ouvert
Trop plein de galères
Le sang, la colère
Débordent des guerres

Qu’est-c’ que ça peut faire
Ces gens sans couvert
Sans toit, sans lumière
L’aide humanitaire
Par des militaires
Le droit de se taire

Qu’est-c’ que ça peut faire
Tous ces gens qui errent
Qui tournent à l’envers autour de la Terre
Et j’vois pas pourquoi, moi, j’aurais pas l’droit
Oui, j’vois pas pourquoi je ne pourrais pas
Danser à l’endroit sur mes pieds jusqu’à toi

4
La musique est à nous
Comm’ l’envie monte en nous
Comm’ l’envol est en nous
Comm’ la ville est pour nous
Comm’ le monde est à nous
L’univers à genoux
Quand on a dansé tout’ la nuit si noire
5
La musique est à nous
Comm’ la mort est en nous
Comm’ l’amour est amer
Comm’ le vent du désert
Du sel sur les paupières
Un avant-goût de mer
Quand on a dansé tout’ la nuit si noire
6
La musique est à nous
Comm’ la rage est en nous
Envers et contre tout
Pour qu’on en vienne à bout
Des geignards, des jaloux
Des connards, des tabous
La musique est à nous (ter)
(refrain + instrumental)

La musique est à nous
Comm’ la vie est à nous
La musique est à nous
Comme échappée de nous
La musique est à nous (5X)
La musique est en nous

Paroles de Gérard Gaillaguet
Musique de Myckaël Marcovic, 01/04/2023

Based on a magnificent text by Gérard Gaillaguet.
Lead vocalist: Myckaël Marcovic
Soprani and alti: Sylwia Grabska, Cathy Beaumont, Laurence Assous
Tenors and basses: Ravachol Giscard and Myckaël Marcovic

The music is ours

1
La musique est à nous
Comm' the night is ours
Like hunger is ours
How thirst is ours
Like the love between us
We fall to our knees
When we've danced the night away
2
Music is ours
Like life is ours
Like the future is ours
Like our crazy stories
Our crazy laughs, our sweet words
When we danced the night away
3
The music is ours
Like an escape from us
Like the desire to be a whole
All upside down
Watching like mad
The other half of us
La musique est à nous (ter)

Refrain :
What does it matter
If I don't know what to do
When the world's upside down
Is crying its heart out
Too many troubles
Blood and anger
Overflowing from wars

What does it matter
People without shelter
Without shelter, without light
Humanitarian aid
By the military
The right to remain silent

What does it matter
All these people wandering
Turning the Earth upside down
And I don't see why I shouldn't have the right
Yes, I don't see why I couldn't
Dance right side up on my feet to you

4
The music is ours
How envy rises in us
Like flight is in us
How the city is ours
How the world is ours
The universe on its knees
When we've danced the night away
5
The music is ours
How death is in us
How bitter is love
Like the desert wind
Salt on the eyelids
A foretaste of the sea
When we've danced the night away
6
The music is ours
Like rage is in us
Against all odds
So we can get rid of
The whiners, the jealous
The assholes, the taboos
La musique est à nous (ter)
(refrain + instrumental)

The music is ours
Like life is ours
Music is ours
As escaped from us
Music is ours (5X)
La musique est en nous

Words by Gérard Gaillaguet
Music by Myckaël Marcovic, 01/04/2023

La musique est à nous (Gérard Gaillaguet / Myckaël Marcovic)

Translation above
Texte de Georges Colleuil https://www.georgescolleuil.com/
Musique, arrangement et mixage de Myckaël Marcovic
Voix : Jean-Paul Gaido-Daniel https://www.facebook.com/jeanpaul.gaidodaniel

À soixante-dix ans

Au fil des jours, au fil des nuits
La lame coupe et l’âme fuit
À bout de souffle dans la tempête
Je traîne les pieds, courbe la tête
À contrevent sur les récifs
Je tiens la barre, le corps rétif
Persuadé que sous les étoiles
Des anges soufflent sur mes voiles
Alors, j’avance et malgré tout
Je ne plie jamais les genoux

Refrain :
À soixante-dix, la vie commence
Ma jeunesse enfin prend du sens
Le monde m’offre une seconde chance
Je l’attrape au vol et je danse
J’ai encore cinquante ans à vivre
Mille et un projets qui m’enivrent
Si la cuirasse fatigue un peu
L’esprit et le cœur sont joyeux

Frères de la nuit et sœurs de l’ombre
Mes vieux amis, venez en nombre
Trinquons ensemble un premier verre
À la santé de l’univers
On n’a pas fini d’en finir
Prenons tout le temps d’en sourire
Et même si demain s’annonce le pire
Projetons cent ans d’avenir
Avançons fiers, droits et debout
On lâche rien, on est chez nous
(refrain)

Je prends la pioche de l’amour
Je creuse un peu, refais un tour
Y a pas photo, plus le temps passe
Plus je sens que la mort trépasse
J’ai des projets, j’ai des désirs
Et des millions de souvenirs
Je retrouve avec émotion
Mon instinct de conversation
Tout est pourri, mais on s’en fout
Je plante un lotus dans la boue
(refrain)

Paroles de Georges Colleuil, 2018
Musique de Myckaël Marcovic, 08/2023

Text by Georges Colleuil https://www.georgescolleuil.com/
Music, arrangement and mixing by Myckaël Marcovic
Voice : Jean-Paul Gaido-Daniel https://www.facebook.com/jeanpaul.gaidodaniel

At seventy

Through the days, through the nights
The blade cuts and the soul flees
Breathless in the storm
I drag my feet, bend my head
Against the wind on the reef
I hold the helm with a restive body
Convinced that under the stars
Angels are blowing on my sails
So I keep moving forward
I never bend my knees

Chorus :
At seventy, life begins
My youth finally makes sense
The world offers me a second chance
I grab it and dance
I still have fifty years to live
A thousand and one projects that intoxicate me
If the armour wears a little thin
My mind and heart are happy

Brothers of the night and sisters of the shadows
My old friends, come one and all
Let's raise a glass together
To the health of the universe
We're not done yet
Let's take all the time we need to smile
And even if tomorrow looks worse
Let's plan a hundred years ahead
Let's go forward proud, upright and on our feet
We're not giving up, we're home
(chorus)

I take the pickaxe of love
I dig a little, do another lap
The more time passes, the more I feel
The more I feel that death is passing by
I've got plans, I've got desires
And millions of memories
I rediscover with emotion
My conversational instinct
Everything's rotten, but who cares?
I plant a lotus in the mud
(chorus)

Lyrics by Georges Colleuil, 2018
Music by Myckaël Marcovic, 08/2023

À 70 ans (Georges Colleuil / Myckaël Marcovic) feat. Jean-Paul Gaido-Daniel

Translation above.

Texte et voix : Jean-Paul Gaido-Daniel
www.facebook.com/jeanpaul.gaidodaniel
Accompagnement musical : Myckaël Marcovic

Arc-en ciel
Si c'était à recommencer, je voudrais être ce gamin qui court et qui danse sur les galets de la plage en dessous du trottoir de la promenade des Anglais à Nice-Ville. Ce gamin qui descend sur le chemin de l'école, son cartable à la main et ses billes arc-en-ciel dans ses poches, prêt à en découdre avec ses petits camarades dans la cour de l'école où toutes leurs richesses, toutes ces billes qui sautent et tombent tout autour des arbres de la cour du temps jadis, avec l'ami Coco. 
Si c'était à recommencer, à pas comptés, je claquerais le même chemin sur les pavés de ce vieux Nice ranssousse et plein de bruits bizarres sur ce marché multicolore, revoir Mireille, sa socca d'amour bien pébraté bien poivrée, servie d'un bon rosé bien frais. 
Si c'était à recommencer je dirais à tous mes camarades auteurs et compositeurs et bien d’autres encore, que je repartirais de nouveau pour un grand tour. Et roule ma sono sur les pavés gris-¬bleu au hasard de quelques allées embuées par ces buveurs de pastagas, cigarillos au bec qui se donneraient pour un quignon de soleil et quelques roses rouges sur des lèvres carnin. 
Si c'était à recommencer, je chanterais pour des caveaux de familles pour ces vieilles cancanières de bénitier, pour ce petit garçon qui sonnait les cloches de l'église et pissait avec ses copains dans les bénitiers d'eau de pluie. 
Oui Madame, oui Monsieur, je suis un coquin du Diable qui court encore comme Hopper sur le sable de San Pedro. Ce Hopper qui cherche d'où vient le vent de pluie.  
Si c'était à recommencer, donnez-moi un micro pour chanter vos chansons et les miennes z'aussi. 
Il ne faudra jamais parler de nos secrets, de nos poèmes de cœur, de nos amours cachées, de nos espoirs ratés.
On avait du talent, on était magnifique. Alors, moi le petit Niçois, je ne regrette rien ! 

Rainbow

If I had to do it all over again, I'd want to be that kid running and dancing on the pebbles of the beach below the sidewalk of the Promenade des Anglais in Nice-Ville. That kid on his way to school, his schoolbag in his hand and his rainbow marbles in his pockets, ready to do battle with his little friends in the school playground, where all their riches, all those marbles jumping and falling all around the trees in the playground of yesteryear, with friend Coco. 
If I had to do it all over again, I'd walk the same old path over the cobblestones of old Nice, full of strange noises and multicolored markets, and see Mireille again, with her peppery socca d'amour, served with a nice chilled rosé. 
If I had to do it all over again, I'd tell all my fellow songwriters and composers, and many others besides, that I'd go on another grand tour. And roll my sound system over the grey-blue cobblestones as I wander down a few aisles fogged by pastaga-drinkers, cigarillos in their mouths, who'd give it all up for a quignon of sunshine and a few red roses on carninous lips. 
If I had to do it all over again, I'd be singing for family vaults, for those old stoup gossipers, for that little boy who rang church bells and pissed in the rainwater stoup with his pals.
If you had to do it all over again, give me a microphone to sing your songs and mine too. 
We'll never have to talk about our secrets, our heartfelt poems, our hidden loves, our failed hopes.
We were talented, we were magnificent. So I, the little boy from Nice, regret nothing!

Arc-en-ciel (Jean-Paul Gaido-Daniel / Myckaël Marcovic)

Une de mes nombreuses histoires à fondre de plaisir, racontée par le très talentueux Moussa Lebkiri (comédien, conteur, écrivain, metteur en scène) qui m'a fait l'honneur de lui prêter ses voix.
https://www.lebkiri.com/

HISTOIRE DU BONHOMME DE NEIGE QUI VOULAIT MAIGRIR
Par un beau soir d'hiver, un petit garçon se promenait tout seul en dehors de son village de montagne. En arrivant dans un pré, il entendit de petits sanglots. Il se demanda d'où cela pouvait venir. Comme il vit une haute et large silhouette au milieu du pré, il s'en approcha car c'était de là que venaient les sanglots. Arrivant près de la silhouette, il s'aperçut que c'était un bonhomme de neige, au moins deux fois plus grand que lui, qui pleurait.
— "Pourquoi pleures-tu comme ça ? demanda le petit garçon, un grand bonhomme de neige comme toi, ça ne pleure pas !
— Moi si, répondit le bonhomme de neige d'une petite voix mouillée. — Pourquoi pleures-tu ? redemanda le petit garçon.
— C'est à cause de ma taille. Chaque hiver c'est pareil : des enfants s'amusent en me faisant avec de la neige. Ils prennent beaucoup de neige, en font un gros tas, me mettent un vieux chapeau troué sur la tête, deux cailloux qui me font mal à la place 1des yeux, et une carotte même pas fraîche pour le nez, et ils trouvent ça beau. Mais moi, je me trouve gros et laid."
Et là-dessus, le bonhomme de se remettre à pleurer davantage.
— "Mais arrête de pleurer, lui dit l'enfant, tu vas finir par fondre !
— Fondre ? dit le bonhomme, mais c'est merveilleux ! C'est justement ce que je veux, perdre tous ces kilos qui me font ressembler à un éléphant ! Ouin ! Ouin !
— Attends ! dit l'enfant, si c'est maigrir que tu veux, je peux t'aider."
L'enfant se met à creuser un peu les hanches du bonhomme de neige.
— "Hi ! hi ! hi ! tu me chatouilles, dit le bonhomme en se trémoussant.
— Arrête de bouger, dit l'enfant. Si tu crois que c'est facile de te refaire une beauté... Là, comme ça, ça te plaît ?
— Non, je trouve que mes jambes sont encore trop grosses.
— Bon, attends."
Et l'enfant d'affiner les jambes comme un vrai sculpteur. — "Etlà?
— Ça va pour les jambes, mais regarde mes pieds, on dirait deux gros cochons en train de dormir !
— Comment les veux-tu ?
— Beaucoup plus fins, et bien dessinés."
Et l'enfant de s'appliquer encore pendant cinq bonnes minutes.
Tout à coup, alors qu'il avait presque terminé, il sentit le bonhomme vaciller doucement, puis basculer d'avant en arrière.
— "Attention ! cria l'enfant, tu vas tomber !"
Mais trop tard, le bonhomme tomba de tout son poids sur le petit enfant.
— "Eh ! relève-toi, cria l'enfant, tu me donnes froid dans le dos !
— Excuse-moi, répondit le bonhomme, mais je ne sais pas encore très bien marcher.
— Ce qu'il te faudrait, dit l'enfant en essayant de se dégager, c'est une bonne canne. Attends, je vais t'en chercher une."
Quelques instants plus tard, il revint avec une solide branche de bois mort, et la donna au bonhomme qui put enfin se relever.
— "Merci, dit le bonhomme, grâce à toi, je vais maintenant pouvoir voyager dans les montagnes qui sont si belles, surtout pendant l'hiver ! Au revoir ! Je ne t'oublierai jamais.
— Au revoir, répondit le petit garçon un peu triste de se séparer si vite de son nouvel ami, mais fais attention aux avalanches, tu risques de reprendre du poids !
— Ne t'inquiète pas, dit le bonhomme, j'ai bien vu comment tu as fait. Maintenant, je connais la recette. Merci pour tout, et adieu !"
Quelques jours plus tard, des hommes revinrent tout affolés au village. Ils disaient avoir vu l'abominable homme des neiges, un monstre de plus de deux mètres de hauteur, large comme une armoire à glace, et qu'il laissait des traces dans la neige tellement profondes qu'on pouvait s'y enfoncer jusqu'au genou. Le petit garçon souriait discrètement dans son coin, en pensant au bonheur de son ami qui marchait enfin libre et heureux dans ses belles montagnes.

Myckaël Marcovic, 1986.

Histoire du bonhomme de neige qui voulait maigrir (feat. Moussa Lebkiri)

Translation above

En hommage à Serge Lama
Paroles de Chansonatix, https://soundcloud.com/user-933839781
Voix et musique de Myckaël Marcovic, le 8 février 2023.

Que ça passe vite

Tu ne te sens vrai que sur la scène
Tel père tel fils 
De Bobino et jusqu’à Rennes
C’est un délice
Et si le roi du café tabac
Ne t’attend pas
C’est qu’il y a longtemps qu’il n’est plus là
Tu t’sens tout p’tit

Refrain :
Ça fait soixante ans que ta carrière a commencé
Que d’émotions
Que de chansons
Ça fait soixante ans que ta carrière a commencé
Que ça passe (ter)
Que ça pass’ vit’

T’as pas compté toutes tes blessures
Ni tes efforts
Mais d’aventures en aventures
T’en n’es pas mort
Moi, j’ai connu le pont d’Arcole
Pas sa bataille
Contrairement à ton idole
Le Général.
(refrain)

À quatre-vingts ans bon anniversaire
Longévité
Et la santé
À soixante-six ans moi, je suis derrière
Moyennant quoi

Quand tu iras dans l’au-delà, 
Très vieux, j’espère
Au moins pour toi que ça ira
Quand viendra mon tour de parvenir au seuil charnière,
Moi j’voudrais (ter)
Que ça pass’ vit’

A tribute to Serge Lama

How fast it goes

You only feel real on stage
Like father like son 
From Bobino to Rennes
It's a delight
And if the king of the café tabac
Doesn't wait for you
He's been gone a long time
You feel so small

Chorus :
It's been sixty years since your career began
So many emotions
So many songs
It's been sixty years since your career began
How it goes (ter)
How fast it goes !

You haven't counted all your wounds
Nor your efforts
But from adventure to adventure
You're not dead
I've known Arcole Bridge
Not the battle
Unlike your idol
The General.
(chorus)

Happy birthday to eighty
Longevity
And good health
At sixty-six I'm behind
In return for which

When you go to the hereafter, 
Very old, I hope
At least you'll be okay
When it's my turn to reach the threshold,
I would like (ter)
How fast it goes !

Lyrics by Chansonatix
Music by Myckaël Marcovic, February 8, 2023.

Que ça passe vite (Chansonatix / Myckaël Marcovic)

Translation above

La Femme 

Quand devant moi se balance 
La femme 
Avec un regard qui lance 
Des flammes 
Je voudrais être celui 
Qui attend toute la nuit 
Que surgisse devant lui 
La femme, la femme 
Mais déjà elle m'abandonne
La femme
Pour celui qui éperonne
Son âme
Et je reste dans mon coin
Pendant qu’elle s'envole au loin
Comm’ les oiseaux au matin
La femme, la femme
 
Et quand je la sens qui frôle 
La femme 
Du bout des doigts mon épaule 
La femme 
Envoûté par sa prunelle 
Je me sens pousser des ailes 
Et je galope vers elle 
La femme, la femme 
Mais elle freine mon élan 
La femme 
Quand mon cœur incandescent 
S'enflamme 
Et je reste au garde à vous 
Comme au premier rendez-vous 
Pour éviter son courroux 
La femme, la femme 

Elle a fait de moi son jouet
La femme 
M'obligeant à l'appeler 
Madame 
Quand je rampe vers son lit
Et qu'elle sonne l'hallali 
Ell’ veut que je la supplie 
L'infâme, l'infâme 
Ell’ m'a mis autour du cou 
La femme 
UN collier orné de clous 
Quel drame 
Je me traîne à ses genoux 
Pour ses caresses et ses coups 
Ell’ me cloue et me décloue 
La femme, la femme
 
Mais je sais qu'un jour viendra 
La femme 
Qui mettra dans de beaux draps 
Mon âme 
De Toulouse ou bien de Lille 
D'Italie ou du Brésil 
Débarquera sur mon île 
La femme, la femme 
Ell’ se pendra à mon cou 
La femme 
Offrant son cœur à mon coup 
De lame 
Alors par un beau matin 
Mon pas à côté du sien 
J'Irai tenant par la main 
Ma femme, ma Femme.

Paroles de Lucien Corma, 03/2005

The Woman 

When before me sways 
the woman 
With a look that throws 
Flames 
I'd like to be the one 
Who waits all night 
For her to appear 
The woman, the woman 
But already she abandons me
the woman
For the one who spurs
Her soul
And I stay in my corner
While she flies away in the distance
Like birds in the morning
The woman, the woman
 
And when I feel her brush 
The woman 
With her fingertips on my shoulder 
the woman 
Bewitched by her eyes 
I feel myself grow wings 
And I gallop towards her 
The woman, the woman 
But she stops me 
the woman 
When my incandescent heart 
Goes up in flames 
And I stand at attention 
Like on a first date 
To avoid his wrath 
The woman, the woman 

She made me her plaything
the woman 
Forcing me to call her 
Madame 
When I crawl into bed
And she sounds the alarm 
She wants me to beg 
The infamous, the infamous 
She put around my neck 
the woman 
A studded necklace 
What a drama 
I crawl to her knees 
For her caresses and blows 
She nails me and unnails me 
The woman, the woman
 
But I know a day will come 
The woman 
Who'll get my soul 
My soul 
From Toulouse or Lille 
From Italy or Brazil 
Will land on my island 
The woman, the woman 
She'll hang around my neck 
The woman 
Offering her heart to my stroke 
Of my blade 
Then one fine morning 
My step beside hers 
I'll go holding hands 
Ma femme, ma Femme.

Lyrics by Lucien Corma, 03/2005
Music by Myckaël Marcovic, 28/09/2023

La Femme (Lucien Corma / Myckaël Marcovic)

(Translation above)

Tailleur de vers (auteur), compositeur de chansons françaises à la recherche d'interprètes.
Membre SACEM

J'ai toujours chanté depuis tout petit des chansons de toutes sortes d'abord en colonies de vacances, puis à l'école en tant qu'élève, puis dans la chorale de mon lycée et du conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés, où j'ai aussi travaillé la clarinette, et, après avoir fait musicologie à la Sorbonne Paris IV, pendant 39 ans en tant que professeur d'éducation musicale dans les écoles élémentaires de la ville de Paris (aujourd'hui à la retraite) avec un répertoire pour enfants, de variété ou de chansons que j'ai écrites pour mes élèves.

C'est sans doute ce qui explique mon éclectisme tous azimuts  :
- musique classique : Double concerto pour violon, violoncelle et cordes, Nostalgia, Étude en forme d'hommage, Hymne à l'humanité, Promenade,
- chanson française : le Sablier cassé, Promenade vespérale, Depuis la nuit des temps, Au pays des oiseaux, À deux doigts du bonheur, La Mine d'or, La Vie est telle, Amoureux de ton désir, etc., 
- tango  : Insomnie, Tango passion, 
- samba : Version sans bas, 
- bossa nova : Cueille la nuit, la Sirène endormie, 
- jazz : Marchand d'illusions, Miaou, le Rubis, 
- funk : Love, Love, Love, 
- rap symphonique (si, si, ça existe !) : la Langue râpeuse, 
- biguine : la Fraise Tagada, les Fourmis,
- EDM : la Tête dans les étoiles,
- dance music : La Danseuse étoilée, C'est un feu d'artifices,
- pop : Freelance love, L'amour en freelance, Allume ta vie, On danse, We dance, Preuves d'amour, Zone interdite,
- disco : Enfants de la batterie, 
- rock : Une vie dense, 
- musiques d'ambiance :  Fujara, Romances sans parole,
- reggae : J'aurai ta peau,
- java : Je doute, Le crabe à 1000 pattes,
- danse traditionnelle française : La Bourrée
- world music : Invitation au voyage, Mon dernier t'aime

J'ai eu la chance et l'honneur de faire partie de deux ateliers d'écritures avec Chantal Grimm,  et de Claude Lemesle !

Verse cutter (author), composer of French songs looking for performers.
Member SACEM

I have always sung all kinds of songs since I was a child, first in summer camps, then at school as a student, then in the choir of my high school and at the conservatory of Saint-Maur-des-Fossés, where I also worked on the clarinet, and, after studying musicology at the Sorbonne Paris IV, for 39 years as a music education teacher in elementary schools in the city of Paris (now retired) with a repertory of children's songs, variety songs, or songs that I wrote for my students.

This probably explains my eclecticism :
- classical music : Double concerto for violin, cello and strings, Nostalgia, Étude en forme d'hommage, Hymne à l'humanité, Promenade,
French song : le Sablier cassé, Promenade vespérale, Depuis la nuit des temps, Au pays des oiseaux, À deux doigts du bonheur, La Mine d'or, La Vie est telle, Amoureux de ton désir, etc., 
- tango : Insomnie, Tango passion,
- samba : Version sans bas, 
- bossa nova : Cueille la nuit, la Sirène endormie,
- jazz :  Marchand d'illusions, Miaou, le Rubis, 
- funk : Love, Love, Love, 
- symphonic rap (yes, it exists !) : la Langue râpeuse, 
- biguine :  la Fraise Tagada, les Fourmis, 
- EDM : la Tête dans les étoiles,
- dance music : La danseuse étoilée, C'est un feu d'artifices, 
- pop : Freelance love, L'amour en freelance, Allume ta vie, On danse, We dance, Preuves d'amour, Zone interdite,
- disco : Enfants de la batterie, 
- rock : Une vie dense, 
- ambient music : Fujara, Romances sans parole, 
- reggae : J'aurai ta peau,
- java : Je doute, Le crabe à 1000 pattes,
- traditional French dance : La Bourrée.
- world music : Invitation au voyage, Mon dernier t'aime

I had the chance and honor to be part of two writing workshops with Chantal Grimm, and Claude Lemesle!

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Myckael Marcovic