Quinze ans de silence, et soudain, une déflagration.
OZ renaît, plus dense, plus lucide, porté par un souffle neuf — celui d’un rock français qui refuse la résignation. Reborn n’est pas un simple retour : c’est une mue, une traversée des ombres vers la lumière. Les guitares cognent, les voix se brisent et se relèvent, la batterie pulse comme un cœur remis en marche.

Chaque morceau respire cette urgence de vivre, ce besoin vital d’exorciser le passé pour réapprendre à créer, à vibrer.

Urgence (bonus version)

Hommage sincère et fiévreux à un pilier. OZ revisite Noir Désir avec respect et rage, comme un passage de flambeau, un rappel des racines avant de s’élancer vers demain.

Un jour en France (Noir Désir cover)

Deux faces d’un même mirage. La première, fragile, presque cinématographique, installe la mémoire. La seconde explose : riffs nerveux, montée d’émotion, une catharsis. Marlène devient symbole — femme, idée, échappatoire.

Marlène 1ère partie

Mélancolie charnelle et arpèges tendus : l’amour y devient labyrinthe. On s’y perd avec volupté, entre caresses sonores et blessures électriques.

Perdu en toi

Lent poison, douce dépendance. La rythmique s’étire, presque hypnotique. OZ s’y fait envoûtant, flirtant avec la transe rock, entre lucidité et abandon.

Opium

Entre adoration et dépendance, la chanson assume sa démesure. L’énergie du rock français y retrouve sa noblesse — celle d’un cri amoureux et dangereux.

Mon héroine

Les heures s’étirent, les pensées se bousculent. C’est la nuit des doutes et des aveux, où la musique tourne comme une boucle intérieure. Une dérive fiévreuse, à la fois sombre et lumineuse.

Insomnie

Marlène 2ème partie

Intro (extended remix)

Un rock fantomatique, où la nostalgie rôde entre les murs du présent. C’est la trace qu’on laisse, ou celle qui refuse de s’effacer. Le refrain plane, obsédant, comme un souvenir qu’on ne peut exorciser.

Je hante

Après quinze ans de silence, OZ renaît.
Le groupe de rock français signe avec Reborn un retour à la fois intense et introspectif, porté par un souffle nouveau.
Un album qui assume ses cicatrices et transforme le temps passé en force créatrice.

Entre guitares tranchantes, mélodies sensibles et textes habités, Reborn explore les zones grises de l’âme : l’urgence de vivre, la nostalgie, la dépendance, la mémoire et le désir.
Chaque titre résonne comme un chapitre d’une même traversée — celle d’un groupe qui se réinvente sans renier ses racines.

De l’ouverture « Urgence », véritable cri de renaissance, à la double suite « Marlène », en passant par les vertiges sensuels de « Perdu en toi » ou « Opium », OZ tisse un récit vibrant, entre tension et abandon.
Et pour conclure, le groupe rend hommage à Noir Désir avec une reprise puissante de « Un jour en France », clin d’œil à la génération qui les a façonnés.

Avec Reborn, OZ signe un retour habité, lucide et incandescent.
Un rock en français, sans artifice, où chaque note porte la trace du vécu et l’espoir d’un nouveau départ.

Mon héroine

Oz