Une immersion sonore durant 7 jours au Phare de Cordouan, situé en pleine mer, à plusieurs kilomètres de la côte Atlantique.
Départ de nuit un vendredi de février 2023. Nous rejoignons le phare dans la navette fluviale, avec l’équipe du bateau et les deux gardiens, qui relèvent le binôme sur place depuis 15 jours.  Aux premières lueurs du jour je n’en mène pas large quand il faut enfiler le wader, tenue étanche indispensable pour se mettre à l’eau et marcher du bateau jusqu’à l’entrée du phare. Une dizaine de mètres, pas plus, mais avec de l’eau jusqu’à la taille et en portant son matériel à bout de bras. Rien de plus banal pour les gardiens, qui échangent quelques phrases et accolades avec leurs deux collègues sur place depuis une quinzaine,  avant de se séparer. 
Nous voilà arrivés, isolés sur le plateau de Cordouan jusqu’à la prochaine relève dans 7 jours. Ma première impression est le calme et la sérénité qui règnent. Le roi des Phares, comme il est surnommé, nous domine de toute sa splendeur et le brouillard présent ce jour-là ajoute une touche mystique.
Durant cette semaine je vais avoir la liberté d’arpenter de long en large les lieux. Ici, la notion de temps change et l’on vit au rythme de la lune. Je marche de longues heures sur l’estran, plateau rocheux et sablonneux,  découvert seulement à marée basse. Je capte le fracas des vagues de l’océan au loin, les vaguelettes qui viennent s’échouer le long de la digue, les cris perçants des goélands et les piaillements des tournepierres. Cette quiétude est seulement perturbée par quelques rares passages d’un avion militaire. Mais le son le plus caractéristique de ce lieu est pour moi celui des balanes. Ces crustacés marins fixés au mur d’enceinte extérieur du phare, présents par milliers, et qui produisent un son très particulier (à écouter entre 7m20s et 7m50s). 
A marée haute, entouré par les flots, j’enregistre depuis les toits terrasses le déferlement des vagues, le bruit du vent qui s’engouffre dans les moindres interstices du phare et produit d’étranges résonnances. Je monte et descend les 301 marches qui font résonner mes pas et admire le coucher de soleil  depuis la salle de la lanterne, le point culminant du phare.  
Cette expérience unique et hors du temps,  j’ai souhaité la retranscrire sur une écoute immersive de 10 minutes. Je souhaite qu’elle puisse vous faire voyager et apprécier l’atmosphère de ce lieu magique. 

Merci au SMIDDEST et Marie Laure Cardenau d’avoir rendu cette aventure possible.
Merci aux gardiens du phare, Benoit et Thomas, de m’avoir accueilli et laissé partager leur quotidien durant ces 7 jours.


CORDOUAN - 7 days in the Cordouan lighthouse

Жарт - Neochromism / Неохромізм

@enigmacurry made a song
@mystique_wind added to it

S03E12 - Inner Rhymes

A Brightly Coloured Smile

À Sylwia Hanff
Une étude spontanée inspirée  par l'incendie qui a détruit à Nantes l'orgue  de la cathédrale.

Pierre Boeswillwald   LES CENDRES DES GRANDES ORGUES

Driftwood

Marco Lucchi : piano and fx

11 agosto 2020

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Não sou nada.
Nunca serei nada.
Não posso querer ser nada.
À parte isso, tenho em mim todos os sonhos do mundo.

piano patterns no 2

DENs: guitar & fx  https://soundcloud.com/mknradio
Sanja: modal synthesis & electronics

Thee Sorceress Plays Axis Harp Upon Ae Fairy Lullaby (MKN/SanjajnaG ArkestrA))

Dararat Chemnasiri: alto sax
Bruno Gussoni: shakuhachi
King Imagine - electronics, bell, tortured piano, strings tutti, violin flagelettes, composition
Dirk Wachtelaer: drums

Any Time

It took 4 of us to complete this musical graffiti.  Fran and Fatya supplied great vocals – in that order. Mark gave outstanding bass – a foundation and highlight. All other instruments were mangled by yours truly with sounds thrown around for good measure, including percussion. A unique DNA splash zone. You get the picture.
- Hverheij

Notes for this track:
Harry Verheijen @Hverheij – original music composition – most instruments & percussion
Mark Kelley – added music composition – bass guitar
Fran & Fatya – vocal phrasing

Red, Gold & Brown (c) Hverheij + M. Kelley