Dil Toun 140313 - Kavita Sanmukh By Ravinder Ravi - Host - Parandeep Kainth

Poème : Philippe Dubois
Voix, musique & interprétation : Julien (FP Julius) Anar Cauchois
né le 26 mai 1970 à Paris XIIème, France
jul.cauchois@gmail.com
https://juliuscauchois.wordpress.com/
https://soundcloud.com/julius-cauchois/
https://www.facebook.com/julien.cauchois.14

Devant la mer médusée la foule du square s’en est allée
Fourbu, le crabe aux pattes brisées, loue un transat abîmé
Le manège, aux personnages incertains, a mis la cape du dédain
L’herbe, touffue, naguère cachait par leurs brins vifs un lieu éteint
Les tours aux jambes bien musclées ne sont prêtes de tomber
Les gosses, à la balançoire déchue, déguenillés, ont les genoux écorchés
La terre en semence galvaudée jonche les jonquilles éraflées
Le ciel de son air patibulaire ne contribue pas à embellir le lieu
Le vent charrie bien ses papiers mais ne peut pas tout rénover
La crasse sur les murs de la cité a de l’audace car elle se plaît
Malgré le coton, la serpillière, le décapant, les faces des hommes couleur de craie
Bravoure, labourent, donnent de l’éclat à un lieu bien condamné
Les pétarades, les bédos, arpentent avec fureur le macadam
Scandant aux cages d’escalier de se faire foutre, plus de courrier
Les factures, à quoi bon les desceller, préfère pas, voire pas un euro à payer 
Les vieillards à la chique mâchée n’ont plus un banc pour bailler
Un arrosoir à bec d’aigle de sa mâchoire féroce les a dérouillés
Alors, munis de leurs vieilles cannes, un domino sur une lèvre
Le ticket hâve du tiercé, du loto ivre du passé ne restent plus que les galets
La ville, au loin, montre ses fastes, ses lumières, sa propreté
Narguant, exsudant les coureurs de jupon, les terrasses bien bondées
Les gens d’ici, c’est pas la peine, n’y songeons plus, c’est pas notre veine
Les urbanistes, le pouvoir, les décideurs, courent les soirées mondaines
La misère, les édentés, les balcons qui s’effritent, fatigués
C’est pas de leur monde, pure vanité, on s’en fout tout le quartier va crever
Pas la peine de rénover pour des sales frustres, fumistes, blasés
N’ont pas un sou ni la santé, ne glandent rien sauf de picoler
La foi avec leurs dents, ils l’ont perdue, l’église branlante va s’effondrer

Allez, arrêtons de nous apitoyer dans nos vestes de daim, la chaleur monte
Dans le giron du quartier branché, je dresse un mur démesuré, sans honte
Des fils de fer, du barbelé, du haut de leurs griffures ont déchiré
La belle vue d’une mer ancienne, la cache-misère, l’écume bouclée
Formant un ressac des trous, des tasses avalées
L’époque, l’usure, l’érodé, ces pauvres miteux s’en sont dotés
Restent encore leurs peaux tannées, cessons de les plaindre…
Les usines d’acier ont fermé, ils n’avaient qu’à pas y bosser.
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Philippe Dubois

Poésie en musique

La vue - Poème : Philippe Dubois - Musique protégée : Julien Cauchois

Voix, poème, musique (d'après Art Of Noise) & interprétation : Julien Cauchois
né le 26 mai 1970 à Paris XIIème, France
jul.cauchois@gmail.com
https://juliuscauchois.wordpress.com/
-
La vie à deux
Inséparables
Quel gâchis
Quel gâchis la vie à deux
Toujours ensemble
C'est un gâchis
-
Un gâchis
-
Je pourrais mais ne fais
 pas
nicher ma bouche
Ô  ' Pa'
sur le sirop de tes reins
Mais il n'en sera rien
Ô crois-moi
Tu m'es trop précieuse
Tu m'es trop 
Heureuse
-
Je suis trop amoureux
de toi
De ton Essence De ton aisance
Petit
je me fais petit
-
Et comme je vois tes retouches
Ta vieillesse
dans ton lie
Ta vie
telle que je bois ce petit lait
 je m’assois
Assied-toi
Ce que me fait 
aveuglé
de tes charmes de Poupée
-
Vraiment parti
Je suis parti
-
Petit Vraiment tout petit
Ô Moments Amoureux
-
aux moments amoureux
-
Dans mes Lucioles
je retiens mes artifices blancs
et toute bandaison
toute brandaison
pour te voir en toute vie
Une seule vie
Ta vie
Et si d'un sirupeux lavis
je dois me sentir abnégation
Okay
-
Okay
-
Abandon 
Okay
-
Je veux être ce fainéant  
Oh ce fainéant
-
Je veux être ce fainéant
qui te regarde vivre
 Libre et Vivre
-
A tes Amours vécues
et la liberté de ton cul
Je te souhaite mille et un abandons
Plein de compagnons
-
Je te regarde vivre
 Juste vivre
Ô moments amoureux
-

[non déclamé NJJC]

Ces moments amoureux pour que tu sois aimée
sois aux abois
si je sors mon belliqueux
Je ne veux
sortir mon belliqueux
-
Vivre à deux toute une vie
Quel gâchis
-
Sois et reste au mieux
dans tes moments amoureux

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Julien Julius Cauchois – 04 octobre 2015

Poèmes en musique

Moments amoureux - v.3 - poème, voix, musique inspirée de Art of Noise  © : Julien Cauchois

Poème : Gilles Aubigny
Voix, musique & interprétation : Julien (FP Julius)Anar Cauchois
né le 26 mai 1970 à Paris XIIème, France
jul.cauchois@gmail.com
https://juliuscauchois.wordpress.com
https://soundcloud.com/julius-cauchois/
https://www.facebook.com/julien.cauchois.14
-
Redresse-toi, relève la tête
Ne les laisse pas gagner
Ne t'avoues pas vaincu
Si tu courbes une seule fois l'échine
Ils s'en serviront comme marchepied
Pour prendre le pouvoir
Je t'en prie, remue-toi, fais-toi entendre
Tu as une voix joins-la à la grande gueulante
Qui demain, telles les trompettes de Jéricho
Feront trembler les murs de leur suffisance
Ne les laisse pas prendre l’ascendant
En mettant en sourdine ta colère
Ou pire, en leur accordant ton assentiment 
Ne deviens pas le bourreau de toi-même
En sciant la branche sur laquelle tu hisses
Ta dignité d'homme et de femme...
Ne te laisse pas enfermer dans leur prison idéologique
Ne te laisse pas enchaîner à leur monde fait d'interdits
De scissions entre les hommes, de ruptures avec les idéaux
Pour lesquels tant d'hommes épris de libertés, sont morts
S'il doit y avoir révolution, elle doit commencer par toi
Elle doit déjà ce faire dans ton cœur et dans ta tête
Dans ton envie ou pas de faire partie de l'humanité
Pour ne pas permettre le renouveau de la bête immonde....

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Gilles Aubigny 01/04/2015.

Révolutionne-toi - poème : Gilles Aubigny - musique & voix © : Julien Cauchois

Voix, poème, musique (d'après Art Of Noise) & interprétation : Julien Cauchois
né le 26 mai 1970 à Paris XIIème, France
né le 26 mai 1970 à Paris XIIème, France
jul.cauchois@gmail.com
https://juliuscauchois.wordpress.com
https://soundcloud.com/julius-cauchois/
https://www.facebook.com/julien.cauchois.14
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La vie à deux
Inséparables
Quel gâchis
Quel gâchis la vie à deux
Toujours ensemble
C'est un gâchis
-
Un gâchis
-
Je pourrais mais ne fais
 pas
nicher ma bouche
Ô  ' Pa'
sur le sirop de tes reins
Mais il n'en sera rien
Ô crois-moi
Tu m'es trop précieuse
Tu m'es trop 
Heureuse
-
Je suis trop amoureux
de toi
De ton Essence De ton aisance
Petit
je me fais petit
-
Et comme je vois tes retouches
Ta vieillesse
dans ton lie
Ta vie
telle que je bois ce petit lait
 je m’assois
Assied-toi
Ce que me fait 
aveuglé
de tes charmes de Poupée
-
Vraiment parti
Je suis parti
-
Petit Vraiment tout petit
Ô Moments Amoureux
-
aux moments amoureux
-
Dans mes Lucioles
je retiens mes artifices blancs
et toute bandaison
toute brandaison
pour te voir en toute vie
Une seule vie
Ta vie
Et si d'un sirupeux lavis
je dois me sentir abnégation
Okay
-
Okay
-
Abandon 
Okay
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Je veux être ce fainéant  
Oh ce fainéant
-
Je veux être ce fainéant
qui te regarde vivre
 Libre et Vivre
-
A tes Amours vécues
et la liberté de ton cul
Je te souhaite mille et un abandons
Plein de compagnons
-
Je te regarde vivre
 Juste vivre
Ô moments amoureux
-
Ces moments amoureux pour que tu sois aimée
sois aux abois
si je sors mon belliqueux
Je ne veux
sortir mon belliqueux
-
Vivre à deux toute une vie
Quel gâchis
-
Sois et reste au mieux
dans tes moments amoureux

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Julien Julius Cauchois – 04 octobre 2015

Moments amoureux - v.4 "métallique" - poème et musique inspirée © : Julien Cauchois

ਦਸਮੇਸ਼,ਅਸੀਂ ਤੇਰੇ ਵਫਾਦਾਰ ਬਣ ਨਾਂ ਪਾਏ | ਕਵਿਤਾ ਜਰੁੁਰ ਸੁਣੋ ਜੀ | Dasmesh Assi Tere Vaffardar Ban Na Paye | Dhadrianwale

ਦਸਮੇਸ਼,ਅਸੀਂ ਤੇਰੇ ਵਫਾਦਾਰ ਬਣ ਨਾਂ ਪਾਏ | ਕਵਿਤਾ ਜਰੁੁਰ ਸੁਣੋ ਜੀ | Dasmesh  | Dhadrianwale

Poème : Patricia Cauchois (6 juillet 2017)
Voix, musique composée & interprétée par Julien (FP Julius)Anar Cauchois
(11 juillet 2017)
né le 26 mai 1970 à Paris XIIème, France
jul.cauchois@gmail.com
https://juliuscauchois.wordpress.com
https://soundcloud.com/julius-cauchois/
https://www.facebook.com/julien.cauchois.14
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3 HEURES DU MATIN SUR LE PARKING
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Hôtels, parkings, restos
Hôtels, parkings, restos
Nuit noire
Plus d'étoiles
Le grondement sourd des camions
Le sommeil lourd des passants affalés
Lieu de passage
Incertitude de la nuit
L'insomnie comme compagne
Toutes ces nuits
Toutes ces heures
Volées au repos
Volées au sommeil
Le lieu ne fait rien à l'affaire
Est-ce le sommeil qui me fuit 
Est-ce moi qui fuit le sommeil
J'aimerais parfois qu'il soit accessoire
Que dormir soit un choix
Et non cette pause que le corps exige
En face de moi un chat intrigué qu'un humain partage sa veille
Déambulant sur ce parking 
Autrefois vaste champ
Terrain de chasse urbanisé maintenant
3 heures
Chaque nuit
Toutes les nuits
C'est mon heure
L'heure où l'esprit n'en peut plus de ce néant imposé au corps
Le silence est un ami obligé de ces nuits sans sommeil
Il m'a longtemps terrifiée
Il fut longtemps rempli de paroles inutiles
Il fut longtemps rempli d'alcool et de fureur
La peur du silence s'en est allée avec la dive bouteille
La peur du sommeil l'a remplacée
Dormir c'est mourir un peu
S'écrouler ivre mort, oublier est-ce dormir
Ou dormir est-ce oubli
Dormir c'est mourir
Je ne dors pas donc je vis 

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Patricia Cauchois – 6 juillet 2017

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