PAROLES

Quand tu te sens fort,
Dur comme la pierre,
A la guerre,
A la guerre, on va !

Avec toi en rang,
Ce sont tes frères,
A la guerre,
A la guerre, on va !

Lève ton bouclier,
Brandis ton épée,
A la guerre,
A la guerre, on va !

Le jarl a parlé,
Ca va cogner,
A la guerre,
A la guerre, on va !

A la guerre, hey !
A la guerre, ho !
A la guerre on va !
Tu peux t'joindre à nous,
Parés au combat,
A la guerre, on va !

Quand l'ennemi attaque,
Ne recule pas,
A la guerre,
A la guerre, on va !

Quand les flèches pleuvent,
Ne tombe pas,
  A la guerre,
A la guerre, on va !

Quand le cor sonne,
Charge dans le tas
A la guerre,
A la guerre, on va !

Frappe et frappe encore,
Qu'il ne reste que toi,
A la guerre,
A la guerre, on va !

A la guerre, hey !
A la guerre, ho !
A la guerre on va !
Tu peux t'joindre à nous,
Parés au combat,
A la guerre, on va !

La bataille finie,
Le combat gagné,
A la guerre,
A la guerre, on va !

Reste droit et fier,
Sidkahr te voit,
A la guerre,
A la guerre, on va !

Dépose ton épée,
Et ton bouclier,
A la guerre,
A la guerre, on va !

Viens boire et manger,
Tu l'as mérité,
A la graille,
A la graille, on va !

A la graille, hey !
A la graille, ho !
A la graille on va !
Tu peux t'joindre à nous,
Prêts pour le repas
A la graille, on va !

A La Guerre

PAROLES

Douce dame jolie,
Pour Dieu ne pensés mie
Que nulle ait signorie
Seur moy fors vous seulement.

Qu'adès sans tricherie
Chierie
Vous ay et humblement
Tous les jours de ma vie
Servie
Sans villain pensement.

Helas! et je mendie
D'esperance et d'aïe;
Dont ma joie est fenie,
Se pité ne vous en prent.

Douce dame jolie,
Pour Dieu ne pensés mie
Que nulle ait signorie
Seur moy fors vous seulement.

Mais vo douce maistrie
Maistrie
Mon cuer si durement
Qu'elle le contralie
Et lie
En amour tellement

Qu'il n'a de riens envie
Fors d'estre en vo baillie;
Et se ne li ottrie
Vos cuers nul aligement.

Douce dame jolie,
Pour Dieu ne pensés mie
Que nulle ait signorie
Seur moy fors vous seulement.

Et quant ma maladie
Garie
Ne sera nullement
Sans vous, douce anemie,
Qui lie
Estes de mon tourment,

A jointes mains deprie
Vo cuer, puis qu'il m'oublie,
Que temprement m'ocie,
Car trop langui longuement.

Douce dame jolie,
Pour Dieu ne pensés mie
Que nulle ait signorie
Seur moy fors vous seulement.

Douce Dame Jolie

PAROLES

Le Lion du Nord rugit
Dans la brume sombre et épaisse
Son armée prête à chasser
L'Empire d'Or en détresse

Le Loup implacable arrive
Sous la lune il hurle fort
Ses crocs tranchent la non-vie
L'ennemi n'est pas assez fort

Deux cœurs battent en cadence
Le Lion, le Loup ensemble
Brûle Empire d'arrogance
Sur ses ruines on se rassemble

Soleil levant sur la guerre
Les morts s'enfuient à jamais
Armée unie en vrais frères
Triomphe des justes guerriers

Les étoiles chantent leur gloire
Le vent murmure leurs exploits
Leur légende brille comme un phare
Dans le ciel grondent leurs voix

Deux cœurs battent en cadence
Le Lion, le Loup ensemble
Brûle Empire d'arrogance
Sur ses ruines on se rassemble

Le Lion Et le Loup

PAROLES

Un jour ma mère m’a dit,
Tu auras un navire,
Tu traverseras la mer,
Vers de nouvelles terres.
Debout, fier, à la barre,
De ton noble drakkar,
Tu vogueras vers l’infini,
Et tueras tes ennemis. (x2)
Remontant les rivières,
Tu porteras la guerre,
Terrassant leurs espoirs,
Toi l’enfant de Sidkahr. (x2)

Un jour ma mère m’a dit,
Tu forgeras une épée,
De noir sera son fer,
Comme nos aïeux naguère,
Debout sur les remparts,
Portant notre étendard,
Ton nom sera béni,
Et craint par tes ennemis. (x2)
Repartant sur tes terres,
Tu seras légendaire,
Ne laissant qu’un cauchemar,
Toi l’enfant de Sidkahr. (x2)

Un jour ma mère m’a dit,
Tu guideras les tiens,
Sous les arbres couverts,
Tu chanteras des prières.
Debout, guettant le soir,
En partageant ton art,
Tu appelleras les esprits,
Et chasseras tes ennemis. (x2)
Veillant sur nos clairières,
Tu protégeras tes pairs,
Faisant les ombres choir,
Toi l’enfant de Sidkahr. (x2)

Un jour ma mère m’a dit,
Tu écriras un livre,
D’une science nouvelle,
Et tu feras tutelle,
A tous enseigneras
Même aux enfants de rats
Tu sculpt’ras leurs esprits,
Rejoint par tes ennemis. (x2)
Dans leurs coeurs d’infamie
Tu sèm’ras l’accalmie,
Par tes nombreux savoirs,
Toi l'enfant de Sidkahr. (x2)

Un jour ma mère m’a dit,
Tu changeras ton destin
De ton arc et ta voix
Tu bâtiras ta foi
Dans les forêts profondes
Là où les bêtes abondent
Tu deviendras la nuit
Et traqueras tes ennemis. (x2)
Au coeur de la bataille
Tu trouveras les failles
Menant vers la victoire
Toi l’enfant de Sidkahr. (x2)

Un jour ma mère m’a dit,
Tu auras un trésor,
Orgueilleux de ta terre,
Grande sera ta colère.
Debout dans le brouillard,
Ressassant ton histoire,
Tu achèveras les conflits,
Et ruineras tes ennemis. (x2)
Protégeant tes mystères,
Secrets et millénaires,
Siégeant dans les mémoires,
Toi l’enfant de Sidkahr. (x2)

Les Enfants De Sidkahr (six Clans)

PAROLES

Dans les brumes glacées
Un jeune guerrier marchait
Portant le fardeau d’amener au tombeau
Les traîtres comme les sages

Il ne portait pas d’épée
Ni même de bouclier
Il n’avait besoin pour atteindre ses desseins
Que de rassembler son courage

Avant ce jour
Ils étaient sept
Avant cette nuit
D’hiver

Rien n’est immortel
Pas même les serments éternels
Dans le froid du nord, nul ne sait le sort
Des traîtres et des sages

Dans la nuit étoilée
Un jeune guerrier marchait
Portant le fardeau d’être devenu bourreau
De ceux qui qui avaient fauté
De ceux qui seraient oubliés

Avant ce jour
Ils étaient sept
Avant cette nuit
D’hiver

Ils Étaient Sept

Quand les drakkars brisent l’écume,
Sur les mers froides et sans pardon,
Le ciel peut bien cracher ses brumes,
Les Vorum s’en rieront

Bientôt, quand nous rentrerons
Chargés de trésors et de houblon
Guidés par les vents du nord
Nous festoierons jusqu'à la mort

Et sur le pont de nos navires
Prêts à réagir au pire
On boit, on danse et on chante fort
Pour nous rappeler les soirs du nord

Bientôt, quand nous rentrerons
Chargés de trésors et de houblon
Guidés par les vents du nord
Nous festoierons jusqu'à la mort

Et si la mer emporte mon corps
Que les grands flots scellent mon sort
Chantez donc ce refrain mille fois
Pour que les dieux m’ouvrent leurs bras.

Bientôt, quand nous rentrerons
Chargés de trésors et de houblon
Guidés par les vents du nord
Nous festoierons jusqu'à la mort


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