Iceland - Geothermal #1

Iceland - Lava field

Iceland - Geyser and Mass tourism

An unfinished track. Maybe I will finish it soon.
Made using only the samples I created from scratch.

Released_Unfinished

Chercher les coquillages et creuser le souvenir lointain d'un paysage familier. Cette pièce sensorielle interroge les limites de l'écoute en surface, en arpentant les lieux par le bas. À la fois bambin explorant un nouvel environnement par le jeu, et coquillage passant entre les mains, les filets et les vagues, cette exploration sonore oscille entre plusieurs mondes. Les strates sonores se confrontent ici aux strates de la récupération de la mémoire, révélant des vibrations sous-terraines, des murmures aquatiques et des jeux tendres d'enfance.

Chercher les coquillages, par Lucille Bonato et Alice Calliopée

À la plage on bronze, on papote, on rit, on nage. Aussi, plus qu’ailleurs, on lit. Lectures-serviettes propose de faire émerger des pages habituellement silencieuses, de traverser, rendre sonores, les fragments de mondes intérieurs qui peuplent les Catalans un mercredi après-midi. Les voix s’entrecroisent, se répondent et composent une polyphonie singulière, en résonance avec les bruits de la mer et de la foule.

Lectures-serviettes, par Caroline Knecht et Sara Papazian

À l’origine, nous nous sommes lancé·es sur ce projet à la plage des Catalans sans avoir d’idées concrètes. Le premier jour, nous n'avions aucune idée et avons donc simplement décidé de faire de simples prises de son, des tests. Rapidement, nos enregistrements se sont retrouvés parasités par des voix masculines nous apostrophant. Au fur et à mesure que notre micro enregistrait, les sons récoltés nous ont permis d’illustrer l’espace pris par les hommes sur la plage. Cette pièce sonore documente notre expérience de la plage, nous nous sommes servis de la prise sonore comme un outil de témoignage de ce qui se passait sur la plage. Cette expérience sonore illustre le quotidien de trois jours de tournages ou nous avons été hélé·es et parfois, même sans faire de bruit, des hommes ont envahi notre espace. Nous pouvons citer par exemple l’homme qui nous a pris en photo sans notre accord et a refusé de supprimer les clichés. Cette pièce tente de retranscrire ces évènements et de témoigner du quotidien des personnes sexisé·es dans l’espace public.

La plage des hommes, par Laura Costa et Lison Leclercq

Cette courte pièce électro-acoustique explore la mémoire sonore de la plage des Catalans, à Marseille. Les enregistrements effectués sur place — bruits de vagues, fragments de voix, sons d’objets et résonances ambiantes — ont été collectés puis retravaillés par mixage. Le dispositif met en avant le caractère spectrogène du son, entendu comme sa capacité à faire apparaître des présences absentes. Par le montage et la superposition des textures, la pièce recompose un espace d’écoute où les sons du lieu semblent ressurgir, comme traversés par les échos d’un passé révolu.

La mémoire des vagues, par Martin Hiltenbrand

Entend-on l'eau qui monte ? À l'heure où la crise climatique interroge nos catégories de représentations, nos possibilités de décrire l'immense et invisible destruction du vivant, il nous a semblé intéressant de nous emparer du lieu de la Plage des Catalans pour donner à entendre ce changement dans une fiction sonore, pour questionner l'apport du son dans ce grand renversement de nos perceptions. Que serait Marseille sous l'eau ? Qu'y entendrait-on ? Quels indices et quelles ruines sous-marines ? Et qui encore échappe à l'inéluctable quand tout est perdu ?

Submersion, par Aliosha Daniel et Enzo Séchaud

The swamp, it’s said to be where human history began, many of the world’s first civilizations took root in marshy, water-rich environments. Some even say the garden of Eden nested within a swamp. The swamp gave shelter, food, and fertile ground. And yet for centuries, it was seen as something dangerous. A place that could swallow you. Maps stopped, demons, monsters, spirits, disease and death were said to live here. The swamp doesn’t offer clear paths or solid ground. It resists being fixed or known. Between land and water, life and death, visibility and mystery. In myths, it’s often depicted in a right of passage: the place you pass through when you’re about to change. You don’t go into the swamp to stay the same. It has always been a refuge for those pushed to the edges. People hiding from the law, from society, from violence. At the same time, it’s a cradle of life. A zone where decay and creation are constantly happening together. Frogs, moss, insects, vapors, seeds, whispers. Everything steams, seeps, ferments and mutates. It’s thick, wet, sompy and tangled. Now, the real danger is not what might be hiding in the swamp, but what’s coming into it. Humans. Development. Draining, building, controlling. Poisoning the terrain that was once invinsible and intruding the societies and tribes that found refuge there, with severe poverty as consequence. The swamp is being dried out: physically and symbolically. We want it mapped, owned, managed, destroyed. Not realizing that we are destroying ourselves in the process too.

swamp tours #1 - man of hand

ArTeC est une École Universitaire de Recherche consacrée à la Recherche-Création. Implantée sur les sites des universités Paris 8, Paris-Nanterre et du Campus Condorcet, elle accompagne les pratiques expérimentales qui s'appuient sur des gestes artistiques pour réinventer la recherche universitaire. Au moyen de ses podcasts et des restitutions sonores de ses productions scientifiques et artistiques, ArTeC vous propose une fenêtre sur le territoire mouvant de la Recherche-Création dans les domaines des arts, des sciences humaines et sociales, et des technologies. Ce programme est soutenu par l'Agence Nationale de la Recherche.

Sound recordist - Sound editor - Sound designer - Composer based in Paris, France

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