"S’il vous plaît, dessine-moi un mouton !" demande le petit prince. Perdu dans le désert, l'aviateur n’a à sa disposition qu’un petit carnet et ses maigres capacités artistiques. Le regard insistant du petit bonhomme qui lui fait face le pousse pourtant à esquisser quelques traits.

C’est un peu de cette manière qu’Antoine de Saint-Exupéry crée le Petit Prince à la fin des années 1930. Si on se rappelle du pilote, du journaliste, de l’écrivain, on oublie souvent l’artiste qui passe son temps à croquer des dessins dans ses lettres et carnets. Une histoire méconnue, à l’origine d’un imaginaire lié tant à l’enfance qu’à l’espace que nous vous proposons de découvrir…

L'art dans les étoiles podcasts

Le Petit Prince - Voir les étoiles avec le cœur

Car il existe une différence entre le zodiaque astronomique, qui désigne une zone particulière dans le ciel, et le zodiaque astrologique, qui comprend les douze signes figurant sur la page « Horoscope » des magazines.
Il y a plusieurs millénaires, ces deux zodiaques étaient synchronisés mais aujourd’hui ce n’est plus le cas en raison d’un phénomène physique : la précession des équinoxes…

Voyageant à travers l’histoire, la physique des astres et l’histoire de l’art, le zodiaque représente bien plus qu’une page d’horoscope…

L'art dans les étoiles

Le Zodiaque : entre art, science et astrologie

Peintre oublié, il s’est fait un nom dans le monde de l’astronomie en révolutionnant l’illustration astronomique au XIXe siècle. Planètes, comètes, aurores boréales, éclipses, tout a été magnifié à travers ses pinceaux et crayons. Découvrons l’histoire incroyable de l’artiste français Étienne Léopold Trouvelot, de Harvard à Meudon, entre ciel et terre.

Etienne Léopold Trouvelot, peintre du ciel

Pourquoi la constellation de la Grande Ourse se nomme-t-elle ainsi ?
Qu'est-ce que la catastérisation ?

Ce podcast se propose de répondre à ces questions en tissant un lien entre la mythologie gréco-romaine, l’astronomie et l’histoire de l’art, par l’intermédiaire de deux œuvres conservées dans les collections nationales françaises. Laissez-moi vous raconter l’histoire de la nymphe Callisto courtisée par Jupiter, le roi des dieux…

Callisto et la catastérisation : comment l'ourse atteint les cieux...

Les galaxies et l’espace ont toujours fasciné et questionné les scientifiques. Pourtant, ils ne sont pas les seuls à s’interroger, certains artistes s’en emparent également. C’est pourquoi, les frontières entre l’art et la science sont poreuses. Ils nous montrent leurs interprétations de ce monde qui nous est en partie inconnu. Venez découvrir les photographies de mars, réalisées par le photographe Thomas Ruff ou encore des œuvres d’arts réalisées dans l’espace de Richard Garriott. Laissez-vous flotter dans l’univers de six d’entre eux…

Six artistes contemporains inspirés par l’astronomie

Les comètes filant dans le ciel telles des flammes, des voyageuses des cieux, ont depuis longtemps capturé l'attention des Hommes. Ils ont tenté de les comprendre, de les répertorier dès que l'écriture eut été inventée. Leur trajectoire, leur forme ont fait l'objet d'études et d'interprétations formulées par des devins et astronomes, qui y ont vu des prophéties et des clefs de compréhension des destins d'Hommes illustres ou de royaumes tout entiers. 

L'une des comètes les plus connues est sans doute la comète de Halley. Visible dans le ciel tous les soixante-seize ans, elle est observée par les Hommes depuis au moins deux mille cinq cents années. Remontons ensemble le cours du temps pour découvrir l'histoire remarquable de cet objet astronomique, ainsi que la façon dont les humains l'ont interprété et représenté.

Représenter un objet astronomique : la comète de Halley

La Mésopotamie, territoire du Proche-Orient correspondant aujourd'hui à l'Irak et à la Syrie, n'a pas fini de faire entendre parler d'elle. Elle résonne dans les mémoires comme l'un des berceaux de l'humanité, au sein duquel sont nées la ville, l'écriture ou les mathématiques. 
Les écrits qui nous sont parvenus nous dressent une mythologie et des récits fondateurs complexes, comme celui de Gilgamesh. Au milieu d'un cortège de Dieux souvent liés à des astres ou phénomènes astronomiques se trouve Ishtar, déesse aux multiples facettes. Faiseuse de Rois, associée à l'amour, la sexualité et la guerre, elle est aussi représentée sous la forme d'une étoile.

Plongeons ensemble en Mésopotamie antique pour percer ses secrets...

Ishtar, la déesse à l'étoile

Les plus anciens observatoires astronomiques connus aujourd’hui remontent à l’âge du bronze, alors que la discipline elle-même n’en est encore qu’à ses balbutiements. Dès cette époque, plusieurs civilisations tentent en effet d’expliquer à travers l’observation des astres des phénomènes tels que les équinoxes et les changements de saisons, ce qui mène à l’élévation de monuments tels que les cercles de pierre de Stonehenge (Wiltshire, Angleterre) ou de Nabta Playa (Égypte). Toutefois, de telles constructions ne peuvent pas être directement qualifiées d’observatoires, leur fonction étant sans doute religieuse avant tout. Il faut donc attendre quelques siècles pour que l’astronomie se développe en tant que véritable discipline scientifique, notamment encouragée par l’essor des mathématiques.

Les Temps modernes, et plus particulièrement les XVIIe et XVIIIe siècles, voient le goût pour la science se développer très rapidement en Europe, ce qui s’accompagne de la construction de nombreux observatoires astronomiques. Mais c’est surtout au XIXe siècle que l’architecture de ces derniers commence à être véritablement adaptées et réfléchies, permettant ainsi par là un développement sans précédent de la discipline.

Des hommes et des cieux

« Vermeer de Delft résume la Hollande » écrit l’historien de l’art Elie Faure. En ce milieu de XVIIe siècle, la République des Provinces unies plus exactement est en plein Siècle d’or, période de floraison économique, scientifique et culturelle. La connaissance de l’univers questionne savants et érudits, donnant lieu à d’innombrables travaux et instruments astronomiques. C’est dans ce contexte que Johannes Vermeer (1632-1675) réalise l’Astronome. Ce peintre de genre s’illustrant dans les scènes d’intérieur intimistes propose ici un tableau qui témoigne de son vif intérêt pour l’étude de l’univers. La personnification de la poursuite de la connaissance en est ainsi sublimée…

L'astronome de Vermeer

Peut-on « représenter » l’espace par la musique ? Pourtant silencieux, l’infiniment grand n’a jamais cessé d’inspirer les musiciens et les compositeurs. Recenser les œuvres inspirées plus ou moins directement par l’astronomie s’avère même être une tâche très compliquée tant elles sont nombreuses… Nous nous intéresserons donc seulement à quelques œuvres, créées entre le XIIe siècle et aujourd’hui. Nous verrons comment les étoiles et les planètes peuvent être mises en musique, et voire même pourquoi pas, produire de la musique…

Les extraits d’oeuvres diffusés dans ce podcast sont proposés ci-dessous. Très loin d’être exhaustifs, ils permettront aux auditeurs une première approche de la très grande variété d’oeuvres musicales liées à l’astronomie.

Musique et conquête spatiale

Toutes et tous élèves de Master 2 de l’Ecole du Louvre, nous possédons chacun un parcours et des spécialités différentes, tout en partageant un intérêt mutuel pour les arts, le patrimoine et l’astronomie. Ces podcasts et le site qui leur sont associé sont le résultat d'un projet réalisé dans le cadre d'un cours. 

Il est né de la mise en commun de nos savoir-faire techniques variés, de nos connaissances et attraits divers, et de notre volonté de les partager. Il s'agit d'un outil permettant de mieux connaître le lien, souvent méconnu, entre l'astronomie et les arts. 

Bonne écoute à vous !

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