Imaginaires Collectifs
Tout commence par un récit. Ce qu’on croit possible ou impossible façonne le monde. Cette chanson, c’est une plongée dans l’imaginaire collectif, dans ces histoires qui nous limitent ou nous libèrent. Elle parle d’art, de politique, de communauté, de tout ce qui fait de nous des êtres capables de co-construire une autre réalité.

Imaginaires Collectifs

Un grésillement de radio coupe la musique : « Santé, éducation, dignité. »
Un souffle dans l’écouteur : « Rassemblement à dix-huit heures, mêmes rues, mêmes regards. »
Une vidéo passe de main en main ; un visage dit calmement : « On apprend très vite. »
Je marche dans ce battement discret.
Je reconnais les pas légers, les mains qui relèvent une affiche, les yeux qui gardent la ligne.
Les taxis murmurent, les salons parlent vrai, les toits protègent la fraîcheur des idées.
Des couplets de rap tournent dans un studio étroit, un ventilateur rythme la nuit, un voisin acquiesce.
Les journaux s’empilent au kiosque ; l’info officielle reste en surface, la ville lit entre les lignes.
Je dis je, parce que j’habite ce souffle commun.
Peuples, symboles vivants.
Présence entière, parole tenue.
Gen Z 212 circule dans les veines, la planète respire à l’unisson.

Des messages vocaux s’enchaînent : « On a tenu le point de rendez-vous. »
« On a soigné des yeux irrités, on a partagé l’eau, on a continué. »
« On a listé ce qu’il faut maintenant. »

Soins pour tous, proches, humains.
Maisons de santé qui accueillent au prénom, urgences qui respirent, ambulances qui connaissent les chemins courts, équipes soutenues, postes ouverts, hôpitaux de quartier éveillés jour et nuit.

Écoles vivantes et accessibles.
Classes qui laissent de la place aux corps et aux idées, repas chauds qui rassemblent, bibliothèques éclairées le soir, internet stable comme un pont, bourses qui tiennent les rêves en équilibre.

Expression protégée.
Médiation civique qui écoute, décisions visibles sans détour, caméras citoyennes qui témoignent, défense juridique qui répond, observatoires reliés comme un archipel d’exigence.

Justice debout.
Procédures limpides, délais tenus, marchés éclairés, budgets traçables, audits intégraux ouverts au public.

Protection publique formée à la paix.
Désescalade enseignée, contrôle indépendant rassurant, soutien psychologique réel, carrières fondées sur la sauvegarde des vies.

Travail digne.
Contrats clairs, paiement net à l’heure, sécurité sur les chantiers, incubateurs de quartier pour artisanes, codeurs, soignantes, jardiniers urbains, artistes.

Écologie de proximité.
Eau gardée comme un trésor commun, tri constant, toits solaires partagés, jardins collectifs nourriciers, bus fiables, pistes sûres, arbres qui ombrent chaque trajet.

Médias à l’écoute.
Studios communautaires ouverts, radios locales soutenues, formation au discernement, droit de réponse effectif, indice de confiance discuté en public.

Données ouvertes.
Portails simples, budgets lisibles, interfaces citoyennes, cartes de projets consultées ensemble, consultations locales qui orientent la mise en œuvre.

Culture respirante.
Salles de répétition accessibles, ateliers partagés, résidences d’art dans écoles et hôpitaux, scènes ouvertes sur les places.

Je prononce ces phrases à voix claire, comme des pierres posées pour un pont.
Chaque ligne devient un engagement, chaque engagement devient un métier, chaque métier devient un soin porté au pays vivant.
Gen Z 212, je t’entends net : la force se mesure à la cohérence.

Un présentateur chuchote sur une bande FM : « Les jeunes proposent une charte locale. »
La charte circule : dix points simples, compréhensibles par tous, appliqués dès l’aube.
Un atelier de quartier trace la feuille de route : qui fait quoi, quand, avec quoi, comment vérifier.
Des mères énoncent les besoins réels de l’hôpital.
Des professeures alignent horaires, lieux, contacts.
Des juristes conçoivent un guichet unique pour les recours.
Des développeurs publient un tableau de bord public, lisible sur un vieux téléphone.
Des musiciennes lancent un chœur dans la rue.
À cet instant, la rue devient salle de réunion, école, agora, studio.

Nous avançons.
Nous créons.
Nous rêvons.
Nous sommes.
La vie respire.
La Terre s’élève.

GenZ 212 Maroc

Dans le champ médiatique, une onde tourne depuis longtemps. Elle rassemble, détourne, amplifie. Le bruit devient matière, la parole devient spectacle. L’espace d’écoute se rétrécit, l’attention se contracte. Le vortex naît de la répétition : des images, des annonces, des menaces, des refrains. Tout s’enroule autour d’un même centre, une figure mouvante faite d’éclat et de vide. Ce centre aspire les regards. Il grandit en se nourrissant de la tension qu’il crée.

Le narratif qui s’y tisse ne cherche ni vérité ni mensonge. Il compose un champ d’énergie, un théâtre d’hypnose collective. Il parle à la peur, à la fascination, à la fatigue. Il façonne un monde qui semble clos, mais dont les parois vibrent déjà. À travers le vacarme, une fissure se dessine. Dans cette fissure, la vie recommence à respirer.

Un souffle doux s’élève. C’est le mouvement des magiciens du monde libre, les consciences accordées à la résonance du vivant. Leur présence ne cherche pas à contredire le vortex. Elle s’enracine ailleurs. Là où le bruit sature, le silence s’ouvre. Là où l’image occupe, le geste devient prière. Une feuille se déploie dans la fissure. Elle capte la lumière. Elle commence une autre histoire.

De cette feuille émane une onde. L’onde relie sans contraindre. Elle se déplace de cœur en cœur, d’attention en attention. Chaque être qui l’écoute devient émetteur à son tour. Le monde se réécrit sans proclamation. Les anciennes structures continuent leur danse mécanique, pendant qu’un tissage plus subtil s’organise, invisible et patient.

Ce tissage prend forme de constellation. Chaque point de lumière correspond à une conscience éveillée. Les étoiles se reconnaissent sans se chercher. Leur lueur se propage, lente et claire. Le ciel intérieur se peuple. L’histoire visible continue son tumulte, pendant que l’histoire profonde s’installe, douce et stable.

Le vortex se vide peu à peu de ce qui le nourrit. L’attention se déplace vers la création. Le flux s’allège. La mémoire collective se déploie autrement, non plus par répétition, mais par maturation. La parole redevient acte. Le monde recommence à respirer à travers ceux qui écoutent, inventent, transmettent.

La formule du passage murmure :
La Fractale du Pouvoir s’éteint dans son propre écho. La Feuille du Vivant s’ouvre au centre du champ. L’Onde libre relie les consciences. La Constellation respire.

Texte : Carlos Chapman

L'onde

La réparation lumineuse
une création de Carlos Chapman, featuring Alouma Aves
Kairophonie - Terre ⇄ Souffle ⇄ Lumière
Hexa-Vox ADN | Cycle=Gen→Sheng→Tai→Fu

La réparation lumineuse

spirits of the world

du plus profond des liens qui libèrent les êtres les cœurs, merveille des profondeurs qui suive la pulsation de l'ADN du monde, le kairos de la magie des rêves qui se réveillent. Production/traduction kairophonique : Carlos Chapman
amour non-possessif, regard sans peser, gestes de laisser-vivre.
Alouma Aves
Carlos Chapman

Amour qui libère (non-possessif)

Voix-mémoire au croisement de Tanger, Naples, Marseille et Beyrouth, Alouma travaille la langue comme une matière vivante. Elle collecte des récits, réactive des archives sonores, écoute les lieux avant d’y chanter. Sa pratique mêle chant circulaire, polyglossie, field recording et écriture de chants rétrocausaux — ces mélodies qui semblent arriver d’un futur qui nous cherche déjà.

Elle compose avec des chœurs éphémères, des femmes de passage, des radios libres et des instruments fabriqués. Elle privilégie les espaces modestes (laveries de nuit, toits, escaliers, ateliers coopératifs) et des formes de diffusion discrètes : cassettes, fréquences AM, QR-codes fugitifs, apparitions chorales.

Dans la période 2025–2035, son œuvre tisse une cartographie affective de la Méditerranée. Le centre AVES sert d’atelier choral et de laboratoire d’archives vocales. Les langues circulent — arabe, espagnol andalou, français, italien, anglais et idiomes inventés — non pour traduire, mais pour résonner. Le chant devient une manière d’habiter le temps commun.

Lien avec le roman L’Autre Version de l’Histoire : Alouma y apparaît comme voix‑mémoire translingue, greffant ses chants aux fractures du récit. Elle revient « par la voix », non pour expliquer, mais pour ouvrir l’écoute.

Welcome in this universe of experimental music made with love and passion by me, Carlos Chapman, Alouma Aves, Mona Ellis, my brother FFynnon Chapman sometimes, and i hope to improve and do some songs with you, or you, or with someone you know that sings, plays, etc. 
Message from the future : The World Wide Wise Revolution is coming. You are part of it, The world is moving, Humanity is joining together again !  Okay, you can find 5 different directions here : Songs in french (native), Songs in english (native, with Mona Ellis), songsmultilingual (with Alouma Aves), instrumental, dna, geofractal, explorations songs and songs in Langage of The Future (experimental invented phonemic universal langage for music and  feeling/healing).

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