Il y a des textes qu’on n’écrit pas pour plaire, mais parce qu’on ne peut pas se taire. « Dans le bateau qui nous emmène », c’est un regard sans filtre sur notre monde qui tangue.

Entre désillusion, colère sourde et tendresse amère, j’ai écrit ce texte comme un cri — le mien, peut-être le vôtre aussi.

Pas de morale, juste un miroir tendu vers ce qu’on vit, ce qu’on accepte, et ce qu’on laisse à nos enfants.

Écoutez-le. Partagez-le. Peut-être qu’ensemble, on changera un peu la route du navire.


Paroles :

Dans le bateau qui nous emmène
Admirer les paysages
Une dizaine de vies humaines
Profitent du vent sur leur visage
Ils se baladent, ils se prélassent
Leur cocktail à la main
Ils cohabitent et ils menacent
Ceux qui supplient, les moins que rien

Dans le bateau qui nous emmène
Cherchant un point d’ancrage
Des gros bulbes par centaines
Préfèrent parler découplage
Grâce à des procédés experts
De la technique, des chimères
Ils mettent l’humanité sous verre
Pour s’arrêter, ils accélèrent

Près du bateau qui nous emmène
Vers des épopées sauvages
Des milliers de sirènes
Se dandinent sur le rivage
Elles jouent le jeu des marins
Pour une place dans le radeau
Constamment, à coups de reins
Elles portent la croix sur leur dos

Dans le bateau qui nous emmène
Au plus près des mirages
Des millions d’êtres en chaines
Ne profitent pas du voyage
Ils se traînent, ils engraissent
Écrans d’fumée vissés au poing
Ils ne sentent pas qu’ils sont en laisse
A n’plus sortir, ils ne voient rien

Dans le bateau qui nous emmène
Tranquillement vers le naufrage
Des milliards d’âmes en peine
Attendent en rang l’heure du carnage
Enfants révolutionnaires
L’aventure, eux, ils l’ont vécue
Mais la vie de la mer
Ne les intéressent plus

Dans le bateau qui nous emmène
A tribord, vers l’orage
Il n’y a plus de capitaine
Pour rassembler tout l’équipage
Ceux qui observent de tout en haut
Les vagues sauter noyant les corps
Préfèrent plutôt sauver leur peau
Ils restent entre eux et collaborent.

Dans le bateau qui nous emmène,
L’art de la guerre en héritage,
Une élite remplie de haine
Aime à crier « à l’abordage !»
Ils envoient, de temps en temps,
Des millions d’êtres se raidir.
A l’abri, dans leur mat d’argent
Ce sont des couteaux qu’ils respirent.

Dans le bateau qui nous emmène
Et du haut de mon grand âge
Il me prend l’envie soudaine
De crier, hurler ma rage
De t’abandonner sur la mer
Les lèvres abimées par l’écume
De fuir lâchement cette terre
La conscience lourde comme une enclume.

Dans le bateau qui nous emmène
Assis devant tes coloriages
Je te regarde, ma p’tite reine,
Dessiner des nuages
Et j’ai la honte dans les veines
Du triste monde que j’vais t’ laisser.
C’est pas ta faute. C’est la mienne.
J’en ai fait trop…ou pas assez…

Comme tous les autres faux-culs
Je m’suis planqué et j’ai dit :
« J’ai pourtant fait tout ce que j’ai pu
C’est comme ça, c’est la vie ! »
Je n’ai fait que troquer ton avenir
Pour ce monde à la con
Et Maintenant, j’ai peur de partir
Et laisser couler le navire
En flamme sur l’horizon.

Dans le bateau qui nous emmène

cette chanson a été écrite en collaboration avec une de mes amies, et exprime aussi cette volonté de ne jamais rien lâcher et de faire confiance à la vie, même si ce n'est pas toujours facile.  

Sacem     Code iswc : T-314.072.617-2      

Si l on faisait confiance à la vie ( Christy Hequet ) Hequet )

Chanson de Jacques Brel 
Interprétation : Madame Stanislavovna 
Enregistrement et mixage : Stephen Claeys  
Pour toute demande de spectacles, rubrique "Contact" : 
https://laplumeslaveeditions.wixsite.com/editions

Le Plat Plays

Auteur/Compositeur : Jacques Brel/Gérard Jouannest 
Interprétation : Madame Stanislavovna 
Enregistrement, mixage audio, réalisation et montage vidéo : Stephen Claeys 
Pour toute demande de spectacles, rubrique "Contact" sur le site de La Plume Slave Éditions : https://laplumeslaveeditions.wixsite.com/editions

Fernand

J'ai écrit cette chanson pour mon fils. Je vous laisse découvrir les paroles :

Puisse tes rêves te guider vers un monde merveilleux
Peuplé d’animaux étranges et de gens différents
T’aidant à oublier qu’un jour on devient vieux
Que tu puisses être heureux encore un instant...

Puisse ton âme se remplir d’autant de gratitude
Qu’il en faut pour accueillir ce monde sereinement
Entends ma voix comme un arme contre la solitude
Que tu puisses être heureux encore un instant...

Puisse ton coeur traverser les sentiers de l’amour
Comme autant d’étoiles qui brillent au firmament
L’une d’elle t’envelopperas de la nuit jusqu’au jour
Que tu puisses être heureux encore un instant...

Puisse tes poumons se remplir de ce souffle affectueux
Qu’il t’apaise et t’offre de vivre au gré des vents
Qu’il balaye devant toi l’horizon nuageux
Que tu puisses être heureux encore un instant...

Puisses tu un beau jour te tenir debout
Voir la joie dans les yeux de ton enfant
Tu le prendras dans tes bras quand il fera la moue
Pour qu’il puisse être heureux encore un instant…
Ce jour-là, tu sauras, quand je te caresse la joue
L’étendue du bonheur qu’au fond de moi, je ressens !

Encore un instant...

Lettre d’un monde en ruine au corps désiré.
ET PUIS TON CORPS traverse un paysage d’apocalypse — obus, silence, anges déchus — mais toujours revient au rivage de la chair. Le chaos gronde, le verbe lacère, mais il reste ce corps : abri sensuel, dernier rempart, lumière dans les ruines. Une incantation poétique entre fin du monde et vertige du désir.

ET PUIS TON CORPS

T'as pas fermé la porte, Vieux ! est une chanson de confrontation et d’héritage, une lettre ouverte à un père absent mais omniprésent. Entre rancœur et tendresse, elle traverse les silences coupants, les souvenirs fripés, les blessures transmises sans mot dire. C’est le récit d’une génération qui apprend à vieillir sans modèle, un hymne rugueux et sensible à ceux qui gueulent encore dans nos pas.

T'AS PAS FERMÉ LA PORTE VIEUX !

Plomb Céruléen est le chant d’une mémoire fissurée, d’un souvenir trop vif pour s’effacer. Inspirée d’un moment d’enfance où la violence surgit sans prévenir, cette chanson explore l’ambiguïté du mal, l’héritage du silence, et la douleur de ceux qui chutent de l’intérieur.
Ce n’est pas un règlement de comptes, mais une élégie.
Une main levée, un cri, une gifle... et l’enfant devenu adulte cherche encore la vérité dans les creux.
Car parfois, ce n’est pas le coupable qu’on hait, c’est le poids de ce qu’on n’a pas su voir.

PLOMB CÉRULÉEN

Réconforts d’Azur est un chant d’élévation par l’écriture. Une fugue intime où les mots deviennent refuge, évasion, transmutation. Chaque vers trace une brèche dans le réel, chaque image tisse un chemin vers l’ailleurs. Sur des riffs éthérés et des souffles mélancoliques, la voix explore les ruines de l’enfance, les vertiges de l’exil, et les lueurs que la langue arrache au silence. Entre l’ombre et l’or, entre fuite et ancrage, la plume devient un athanor.
« Les mots sont ma cavale » — ce refrain en boucle comme une prière insoumise, un rappel que même sans lumière, le verbe peut tenir lieu d’étoile.
Un titre pour celles et ceux qui écrivent pour ne pas sombrer.
Un souffle bleu-vert sur la plaie.

RÉCONFORTS D'AZUR

Une valise qui claque, un cœur qui reste… Tu fais tes valises, la nouvelle ballade de N’ippy, explore la douleur douce-amère des départs et des retours inattendus.

Tu fais tes valises

Scapin est un artiste-poète, un funambule des mots qui navigue entre l'errance et la quête de sens.  Ses textes, à la fois bruts et  lyriques, sont des miroirs  tendus à une réalité sans fard,  où le surréalisme coton les vérités inconfortables. Scapin, c’est un artisan du songe, un observateur acéré des faux-semblants qui manie les mots avec agilité, jouant des apparences et des illusions pour révéler les vérités cachées derrière les reflets trompeurs de la vie.
Il compose une poésie musicale qui oscille entre rock poétique, chanson à texte et spoken word. Ses chansons sont des tableaux vivants, peignant les âmes cabossées, les amours échouées et les illusions perdues.
À travers ses mots, il explore les silences, les absences et les reflets trompeurs d’un monde en perpétuel mouvement. Ses thèmes résonnent avec une universalité troublante : l’exil, la mémoire, la désillusion, mais aussi l’espoir têtu de ceux qui continuent à avancer, malgré tout.

Autrice/Compositrice/Arrangeuse/Interprète
Chansons à Textes

Écrivaine chez La Plume Slave Éditions
Romans/Poésie/Nouvelles

N’ippy est une artiste ancrée dans un style qu’elle qualifie de pop rétro-moderne. Autrice, compositrice et interprète, elle s’inscrit dans la lignée de la chanson française, tout en apportant une touche de modernité à ses créations.Nostalgique des années hippies, N’ippy puise son inspiration dans les œuvres des grands auteurs des années 30 à 70, tout en restant connectée à la scène musicale actuelle. 
Cette dualité lui permet de créer un univers unique, où la révolte côtoie le conformisme, où les mélodies rythmées se mêlent à des textes profonds et engagés.L’artiste incarne un mélange fascinant de dualité : un jour militante et déterminée, le lendemain sage et mélancolique. Cette versatilité se reflète dans ses chansons, qui oscillent entre fresques sociales, ballades du quotidien et textes militants.

N’ippy sait capter l’attention de son auditoire grâce à sa voix puissante et vibrante offrant une musique profondément ancrée dans les émotions humaines.
Diplômée du Cours Florent Musique en 2021, elle poursuit sa formation en Songwriting à l'Atelier 440 et  a la chance de participer aux Ateliers d'écriture de Claude Lemesle.

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