La fleur et le vent est un documentaire sonore, qui croise en poésie les récits migratoires de femmes récemment arrivées à Marseille. Réalisé à l'issue d'une série d'ateliers sonores dans un foyer maternel d'hébergement à l'été 2023, les femmes qui y témoignent sont toutes jeunes mères. Elles racontent leurs fuites et leurs luttes, les épreuves et désillusions rencontrées sur le chemin. En exil partout, elles luttent pour l'obtention de leurs papiers et la chance d’un nouveau départ pour elles et leurs enfants. 

Réalisation : Narimane Baba Aissa 
Poème : Mbarka Minaoui 
Mixage : Anaïs Cabandé
Visuel : Amine Baba Aissa

Merci à toutes les femmes qui ont participé aux ateliers et à la création de ce documentaire : Mbarka, Zeynep, Zohra, Meryem, Rita, Mariama, Mariata, Wardata, Zoubida. Merci pour leur patience, leur confiance et les beaux moments passés ensemble.

Un grand merci aux Ateliers Médicis, à Ioanis de Niskala Productions, à Aljilla et Marius pour leur soutien, à Lorine pour notre virée prise de son et à Nelly, Ysé et Jean-Baptiste de Radio Grenouille pour leur accompagnement.

Avertissement de contenu : le documentaire aborde des sujets sensibles et témoigne de cas de violences sexistes, physiques et sexuelles qui pourraient raviver des émotions ou des souvenirs traumatisants.

Note : Depuis 2023, l'adoption de la loi Darmanin et le passage de la circulaire Retailleau, ont fragilisé encore plus la situation des femmes entendues dans ce documentaire. Parmi elles, cinq se sont vu refuser leur régularisation, une est retournée dans son pays d'origine, pourtant après de nombreuses années de vie sur le territoire français. Ces mesures renforcent leur précarité et les violences de genre, dans un pays qui prétend protéger les femmes et minorités de genre ... 

A mort les frontières ! Vive l'immigration !

LA FLEUR ET LE VENT

Documentaire sonore produit et réalisé par Louise Fages
Traduction et doublage : Laurent Cusolito
Avec (par ordre d'apparition) : Pietro Marchi, Alexandre Morin, Anne-Sarah Brahimi, Marianna Melis
Musique : Massimo Congiu (launeddas), Louise Fages (voix)

Le Vin Vogueur et Sa Defenza

Invisible - Extrait audio issu d'un film photographique documentaire, réalisé par Pierre Cathala - Département Photo/Vidéo, 2024

Invisible (extrait d'un Film Photographique Documentaire)

prise de son et réalisation : Louise Fages

avec : Romain de Becdelièvre et les agriculteur.ice.s (Jean-Marie et Maithé, Nicolas)

(Vous êtes ici) portrait d'artiste_Romain De Becdelièvre (Cie Manger le soleil)_avril 2025

Comment lutter et défendre toutes les formes de vies, tous les « êtres trop anonymes » qui ne sont pas en mesure de faire le poids face à la destruction des milieux naturels ? Comment faire le premier pas ? Qu’est ce que ça veut dire de s’engager dans la bataille pour les vivant-es ? 

Ce récit est une rencontre avec un naturaliste pour découvrir son parcours, ses réflexions et parfois ses doutes sur son engagement mais aussi et surtout la joie de trouver de nouveaux moyens de lutte et de créer des alliances avec les vivant-es.

Être vivant

« 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐̧𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑡𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑠𝑡𝑎𝑑𝑒 𝑒𝑡 𝑓𝑟𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙’𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑣𝑎𝑐𝑖𝑙𝑙𝑒𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑢𝑛 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒. » (C. Degiovanni)

Bientôt centenaire, Le FC Sochaux-Montbéliard est un club que l’on ne présente plus et à l’histoire sportive mémorable. Comme quelques autres, Lens, Saint-Etienne… il incarne un incontournable marqueur historique et ouvrier d’une région industrielle, et de fait, un très un puissant liant social.
En 2023 le club manque de peu de disparaitre, revendu quelques années plus tôt par Peugeot à des acquéreurs Chinois qui en négligent la gestion.
Une vague impressionnante de soutient déferle alors sur Sochaux et les supporter.ice.s réussissent à sauver leur club en y entrant au capital, réalisant un pied de nez incroyable à un système économique brutal.
Ce qui a été sauvé va bien au delà du foot, c’est une part difficilement mesurable de l’Histoire, de l’identité de la région et des personnes qui y vivent. Un espace en commun comme il n’en existe que très peu. Un « espace à défendre » diront certain.e.s.
« Sur chaque fauteuil du Stade Bonal, il y a un bout de l’histoire de la région », et nombreux sont les habitant.e.s, supporter.ice.s ou non, qui ont une histoire transgénérationelle avec le FC… une histoire de famille avant tout.

Cette histoire, tous la chantent, la crient.. et le stade devient l’écrin de cette ferveur, celle d’une foule qui se lève d’un bloc, et qui en dit très certainement plus sur l’identité et l’héritage de la région, que sur le sport.

Réalisation, prise de son, montage et mixage - Antoine Richard
Avec - Charline Balézeau, Charles Bento, Lena Chatonay, Philippe et Juliana Moroni, Nonna et Mireille Reiners, Mathieu, Jonas, Noah, David, Eden et Pascal Romero, Stéphane Veaux
et les voix de 10802 supporters du FC-Sochaux Montbéliard.
Texte - Mariette Navarro dit par - Michael Ruelle
Musiques - Jean Baptiste Cognet et Antoine Richard
Prise de son additionnelles - Vincent Meurisse, Valentin Maugain, Macha Menu
Mixage son spatialisé (Atmos) - Vincent Meurisse
Voix générique : Amélie Sanson

Production - MA scène nationale du pays de Montbéliard, radioma.eu
Avec le soutien du Ministère de la culture (aide sélective à la production sonore) et de Pays de Montbéliard Agglomération dans le cadre du label « Capitale française de la culture » 2024

Photo : Antoine Richard

Merci à Yannick Marzin, Juliana Moroni, Ewan Schnell (FCSM), Jean-Baptise Henry, Florian Pascualini et Lena Chatonay (sociochaux), Pierre Mantion, Clément Rousseaux, Maud Serusclat-Natale, Licinio DaCosta, Mehdi Ahoudig.

SOCHALIENS - version stéréo

Pour les élèves Écossais — For the Scottish Pupils • n°4

Pour les élèves Écossais — For the Scottish Pupils • n°5

Pour les élèves Écossais — For the Scottish Pupils • n°6

Pour les élèves Écossais — For the Scottish Pupils • n°7

En 2025, Guillaume Mika se porte volontaire pour participer à une expérience de survie en pleine mer organisée par l’association au Rad’lo, en partenariat avec le CRAPEM et le Human Adaptation Institute dirigé par Christian Clôt. Le postulat : 25 civils sur un radeau de survie gonflable, pour une durée mystère entre 2 et 6 jours, en dérivation au large de la méditerrannée. Le projet est triple. : à la fois optimiser le matériel de survie, améliorer la prise en charge de naufragés, et récolter des données sur les biais cognitifs en situation de survie maritime, ce qui est très peu documenté
Enfin, quadruple : Guillaume a pour ambition d’enregistrer le déroulé de l’expérience, en partageant ses deux mauvais dictaphones tout terrain avec les autres cobayes. 
En survie, l’adaptation est le maître mot. Et évidemment, ça ne va pas se passer comme prévu.

Remerciements spéciaux

Sarah Brannens pour ses multiples écoutes et son accompagnement
Arthur Tremerel, Eric Tremerel, Frédéric Garbe, Marie de Basquiat, Julien Chesnel, Clémentine Ménard, Nadir Louatib, Johan Cabé, Pierre Tremerel, Juliette Malfray, Gaëlle Mika, Benjamin Abitan, Simon Anglès, Mathilde Cordier, Aurélie Miermont, Mélissa Barbaud, Léa Perret

Maxime Blanchet et toutes les personnes liées de manière directe ou indirecte à l’expérience

Nos Radeaux (je sais pas trop où je suis, mais j'y suis)

Une déambulation au coeur de l'occupation du quartier de Clendy-Dessous à Yverdon durant l'automne 2021. Une chorale anarchiste, une chanson de jardinières, le bruit de la fritteuse, des rêves et des dessins de quartiers imaginaires, des morceaux d'une brève utopie et de voix qui demandent : Et si habiter signifiait plus que vivre en quatre murs ?

Bons baisers de Clendy-Dessous : carte postale sonore d'un weekend au Quartier Libre d'Yverdon

"Cette pièce est née d’un projet documentaire sur l’île de São Miguel, aux Açores, où vivait mon ami de longue date, l’artiste Grégory Lelay. Nous avions partagé autrefois musique et performances; je voulais au départ capter volcans, paysages et aussi, les voix rencontrées là-bas. Mais en 2023, Grégory est brutalement décédé sur son île.
Une première version de cette pièce sonore a vu le jour en résidence, présentée sous forme d'installation dans un cylindre de béton au festival A Ciel Ouvert à Grasse. Elle évoquait son absence par le presque silence des hommes. Mais en dehors de ce dispositif, la pièce semblait incomplète.
 J’y ai alors intégré des archives : Gregory dans son atelier, ses gestes plus que sa voix, des bribes de paroles de sa grand-mère, des sons de terre et de sculptures enfouies. Le tout mêlé à mes captations de l’île, dans un esprit  surréaliste proche de son univers plastique.
Cette version, entre documentaire et musique concrète est une sorte d'hommage empreinte de notre complicité artistique." Dessin d'illustration: Gregory Lelay. Merci à Guillaume Siffert et Géraldine pour les archives.

Torpezas melancólicas nos Açores

Navigation à bord du Statsraad Lehmkuhl: Une géographie sonore tracée par ceux qui ont écouté l’océan à bord du célèbre voilier Norvégien
Ines est partie en expédition sur le célèbre voilier Statsraad Lehmkuhl partant de Trömso(Norvège), passant par Reykjavik (Islande) puis par Nice (France). Dans ses bagages, un enregistreur et un micro pour faire archive de cette traversée de un mois et demi. Documentaire co-réalisé par Ines Larroche, doctorante en océanographie physique et par Louise Bride, monteuse son. Enregistré et réalisé entre Avril et Septembre 2025.

Navigation à bord du Statsraad Lehmkuhl_Version Française

Navigation Sonore à bord du Statsraad Lehmkhul_Version Originale

Partie I
Documentaire sonore réalisé par Tristan Gramont autour de la performance de Nathalie Talec au Fort de la Revère avec les étudiants·es de la Villa Arson (workshop organisé par Caroline Challan Belval) le mercredi 8 octobre 2025.
 
Avec les voix de Marine Griffiths, Philippe Thomassin, Fine Père & fils (Association d'Histoire Vivante et d'Archéologie expérimentale AHVAE) pour ce qui est de la visite du fort. & avec les voix des étudiants.es de la Villa Arson : Mathias Laselve, Hélias Klespert, Benjamin Marquet, Sophie Pellegrinato, Emy Pottier, Karl Roques (+ ©photo illustration), Xiao Xu.

« Du “Jeu de survie en chambre froide” en 1985, où j’imaginais un espace clos où me
retrancher, aux “Peintures de détresse “, en 2008, en passant par “l’autoportrait avec paire
de lunettes pour évaluation des distances en terre froide” en 1986, je n’ai eu de cesse
d’établir métaphoriquement la possibilité d’espaces ou de voies d’existence, de
persistance, de survivance, de l’humain. Aujourd’hui, pour ce projet “GIMME SHELTER, GIMME WORDS”, conçu spécialement pour les étudiants de la Villa Arson sur le site du Fort de la Revère, j’envisage d’ouvrir un nouveau chapitre sur les thèmes de l’abri, du refuge mental, du mot en y intégrant des matériaux et matériels scientifiques. GIMME SHELTER, GIMME WORDS proposera, en amont de la production de l’oeuvre performative et d’une journée préparatoire de travail avec les étudiants trois interventions:historique, scientifique et technique du Fort de la Révère:
- Philippe Thomassin, spécialiste du Fort, en donnera une introduction et présentera un
double du système optique.
- Christophe Fine, président de l'AHVAE proposera l'expérimentation in situ de la
poudrière (pièce sous terre, plongée d l'obscurité dont il activera pour nous l'éclairage), du
système optique ( avec éclairage adapté avec signal à capter de l'extérieur ) et la
présentation de la tisanière du Fort de la Revère, sa fonction.
Il s’agira ici de proposer une expérience immersive, sensible et artistique autour des
notions de refuge et de communication. 3 temps de travail sont à prévoir et documentés par le dessin, la peinture, la photographie
et la vidéo:
1 - l’ascension au Fort et sa marche d’approche engageant le corps et sa résistance, la
parole, le souffle et l’observation des sites traversés,
2 - la visite du Fort engagée sous le prisme de l’architecture cachée, permettant d’aborder
un espace temps singulier et provisoire,
3 - l’utilisation du télégraphe optique offrant la base à des expérimentations sur le texte, le
silence, le rythme, le codage morse, le langage et le corps.
L’ensemble de ces expériences donnera lieu à une restitution performée au sein de plus sites choisis au sein de la Villa Arson. Les performances seront documentées et pourront faire l’objet d’un projet d’archivages. » Nathalie Talec

— prise de son, montage : Tristan Gramont
— photo : Karl Roques

radio arson — Nathalie Talec, artiste plasticienne 1/2

prise de son et réalisation : Louise Fages
musique originale : Tristan Ikor / collectiv Uni-V

avec : Julien Villa, Tristan Ikor et les participant.e.s (Line, Brahim, Mehdi, Maélis, Darlan, Prisca)

(Vous êtes ici)portrait d'artiste_Julien Villa_octobre2025

Creuser Mon Corps est création sonore qui plonge dans les troubles alimentaires de trois hommes. Leurs témoignages relatent les troubles et les questionnements qu’ils vivent et qu’ils ont vécu quant à leur alimentation. Cela ouvre la porte à différents sujets de l’intime tels que le rapport au corps, le regard des autres ou la relation plus large qu’on entretient avec soi-même. Une facette spécifique aux troubles alimentaires nous guide au travers l'oeuvre : ce dialogue interne et invisible, qui est propre et qui appartient à chacun.e d’entre nous.
Ce qui commence comme expérience sonore, se transforme progressivement en une voie de guérison. Une question subsiste alors : une guérison 'complète' est-elle possible ?

Anatole De Baerdemaeker : Réalisation, montage, mixage, prise de son, entrevues,
composition musicale
Abèle Kildir : Composition musicale
Guillaume Campion : Aide mixage et accompagnement
Vincent Van Der Vennet : Second mixage

Creuser Mon Corps

David Oppetit est ingénieur du son et artiste sonore. Il a travaillé en Europe, en Asie, en Amérique du sud et en Afrique. 
Depuis 2000 il collabore sur des projets de différentes disciplines ; radio, spectacle vivant, musique, cinéma et documentaire. Il enseigne régulièrement sous forme d’ateliers et de conférences.

Les travaux sonores et images/artwork présentés ici sont tous issus des diverses formations (podcast, sound design, photo/vidéo...).

Créée il y a 60 ans, GOBELINS se distingue dans le paysage des industries créatives par son positionnement original : une école qui forme à tous les métiers de la création visuelle et sonore.

Une école, un centre d’art, des résidences, des éditions, une bibliothèque.

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