« Il me fait rire… » :  Visage(s) et facettes de la Femme Fatale dans l’animation de Jessica Rabbit 

Clément PELISSIER – Litt&arts, UGA

Communication captée lors de la journée d'étude "Sexy Pop" et hebergée par le site balado.quebec. ca. Lien original et autres podcast de la journée disponible ici :

   

https://baladoquebec.ca/les-balados-oic

« Je ne suis pas mauvaise, je suis juste dessinée comme ça ! » Jessica Rabbit, « Qui veut la peau de Roger Rabbit », Zemeckis, 1988.

Adapté du roman Who Censored Roger Rabbit ? de Gary K. Wolf (1981), Qui veut la Peau de Roger Rabbit ? a souvent été imité, surtout dans son esthétique mélangeant animation des studios Disney et Warner ; et prises de vue réelles, mais il n’est pas certain qu’il fut ou soit même un jour égalé. 

L’une des raisons – outre le fait que la réalisation fut confiée à Zemeckis – tient sans conteste dans l’écriture de ses personnages et de leurs interactions. En cela, Jessica Rabbit se hisse sans efforts sur la scène des icônes de la « sexy pop ». D’abord en raison de l’une des sources d’inspiration de ce personnage : l’actrice américaine Veronica Lake fut pour le cinéma des 40’s une brillante étoile attractive et mystérieuse. Son style et sa coiffure, qui avait pour caractéristique de lui dissimuler un œil, ont contribué à faire d’elle un mythe de la séduction à l’écran. Ces attraits ont donc également été donné à Jessica Rabbit dans son animation, et participent, là aussi, à une pulpeuse séduction et à un magnétisme saisissant du personnage. 

Épouse du lapin de cartoon Roger Rabbit, Jessica Rabbit a un rôle ciselé et important, non seulement dans la narration du film mais aussi dans l’univers qu’il dépeint. Tout au long du film, Zemeckis ne dissimule pas, et clame, un amour de l’âge d’or de l’animation et des cartoons, mais aussi de l’industrie cinématographique de cette époque. On trouve donc une certaine continuité avec le personnage de Betty Boop dans la mise en scène et l’apparition, (littéralement) en scène de Jessica Rabbit. Betty Boop travaille dans le même cabaret que Jessica et témoigne auprès du détective Eddy de la popularité de sa consœur, non sans nostalgie de sa propre époque dans les dessins animés. La dimension profondément méta de ce film est donc une composante essentielle pour Jessica Rabbit : la colorisation des cartoons, l’attrait pour de nouveaux personnages de femmes fatales en vogue font de Jessica un personnage important du film mais aussi de l’histoire de l’animation de son industrie. 

Par ses attitudes et ses rôles, Jessica Rabbit est une star sexy, sulfureuse, préférant pourtant à des hommes humains souvent libidineux un lapin dont l’humour cartoonesque est sa raison d’être. Si Roger Rabbit est celui décrit par Jessica comme ayant eu l’honneur de la faire rire – plutôt que de la déshabiller (a minima, du regard), on pourra aussi questionner la dimension importante et même espiègle du lapin en tant que topos de la pop culture. Il est évident que l’expression « chaud lapin » prend une dimension savoureuse, détournée, court-circuitée par  Zemeckis, en faisant de Roger Rabbit le soupirant piégé, désespéré et passionnément (et assez chastement) amoureux de Jessica, autant que de sa fonction de personnage cartoonesque.

« Il me fait rire… » :  Visage(s) et facettes de la Femme Fatale dans l’animation de Jessica Rabbit

Cet épisode traite de la carrière de Robert Zemeckis. Ce podcast contient anecdotes, jeu et questionnement autour du réalisateur. 

Tout ceci fait en amateur mais dans la bonne humeur.

Bonne écoute.

Ripop Brothers - N°2 Robert Zemeckis

Join Andrew and Gary K. Wolf, creator of Roger Rabbit, on this week's ArCast. Amidst the the WGA strike, ArDrive offers a haven for Hollywood creators like Wolf to archive their work and establish provenance. Explore Wolf's ArDrive journey and its significance in a changing digital landscape. Discover the essence of Wolf's writing philosophy, where humor and imagination reign supreme. Delve into the complexities of world-building and the importance of consistency in crafting timeless narratives. Uncover the heartwarming story of Wolf's early success with "Love Story" and the surprising journey of creating Roger Rabbit. Learn about his dedication to engaging with fans and get a glimpse of his exciting future projects, including a new Roger Rabbit novel. Lastly, be inspired by Wolf's words of encouragement for aspiring artists: believe in your creative vision and stay true to yourself. Wolf's journey exemplifies how passion and creativity can lead to unexpected success.

Episode 40: Gary K. Wolf (9/27/23)

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GU GU DA CHICLO originou diferentes interpretações, e a escolha do David é difamada por supostamente se desviar do tema. Tudo balelas, é só ler o nome do ciclo em voz alta. Ainda assim comentamos um filme que nos marcou a todos, pela história, temas, e sobretudo mistura exímia de live-action com bonecada. Não fosse isto resultado de uma parceria Disney - Amblin, com cameos de muitos desenhos animados da nossa infância. Falamos também sobre a renovação dessas mesmas animações, e de como os desenhos animados estão a ser higienizados para as novas gerações. Estamos tramados, como o primo Roger.

#245 - Who Framed Roger Rabbit (1988)

Sterbende Mäuse, tödliche Bienen, untote Katzen. All das braucht man, um als Kind durch einen vielleicht eher harmlos wirkenden Film bleibende Schäden zu erlangen.

Wir rollen unsere kindlichen Ängste auf, und schauen und die Filme an, die wir vielleicht eher in späteren Lebensphasen hätten sehen sollen. Menschliche Grundängste an sich, aber auch ganz private Variationen des Themas.

Von rosa Elefanten, den Todesschreien von Schuhen und der Frage ob Markus und Paul diese Ängste heute überwunden haben.

"Ist doch nur ein Film" - Kinderfilme und Angst

Welcome to the ArCast, ar.io's biweekly podcast featuring interviews and discussions about blockchain, gateways, Arweave and permanent storage.

Markus & Paul nehmen euch mit auf eine Reise in die Popkultur der 90er und frühen 2000er. Besprechen Filme, Serien, Musik, Bücher und Ereignisse aus dieser Zeit.

https://twitter.com/yhunginnate/status/1630301095460315137?s=46&t=DOgwMs8ZDXC0UvbrsrTQhQ

ONE MAN SHOW DOWN TO THE ARTWORK!
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Podcast semanal com opiniões irrelevantes sobre filmes, escolhidos por nós e pelos ouvintes, inseridos num ciclo mensal com tema e nome duvidosos. Novos episódios todas as segundas-feiras.

Paleio entediante de David Neto, António Pinhão Botelho e Francisco Correia, com a felicidade da companhia de convidados vários a fechar os ciclos.

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