Nous sommes tous bercés par le rythme continu de notre souffle, une symphonie que nous jouons sans même y penser. Après avoir été témoin de moments clés - le dernier souffle d'un être cher, le premier souffle d'un enfant - j'ai ressenti le besoin d'explorer la magie de notre respiration ordinaire.

Que se cache-t-il derrière les expressions du langage telles que tenir en haleine, avoir le souffle coupé, être à bout de souffle, trouver un second souffle ? Quelle est ma part active dans la respiration, et la part de laisser agir ? A quelle phase du cycle respiratoire ma vie se situe-t-elle ? Qu’est-ce qui entrave ou favorise mon souffle, et avec quelles conséquences ?

De manière concrète, j’ai cherché à observer le processus du souffle au ralenti. Esquisser l’anatomie d’un souffle. Scruter le processus de respiration de manière détaillée. On ne peut respirer qu’au présent, une étape après l’autre. Notre respiration est une valse à trois temps : recevoir, intégrer, libérer.

Lorsque nous inspirons, nos poumons se dilatent pour accueillir l'air frais, tandis que notre diaphragme se contracte pour créer de l'espace. L'inspiration marque le début enthousiaste, le moment où nous accueillons de nouvelles idées et possibilités.

Pendant la rétention, nous tamisons, nous observons ce qui se passe en nous avant de passer à l’action. Que découvrons-nous lorsque nous prenons le temps de nous arrêter et de faire silence ? La rétention n’est pas forcément positive, ce moment peut également être associé à l’apnée, aux essoufflements, aux difficultés à laisser passer l’air.

Lorsque nous expirons, nos poumons se contractent pour expulser l'air vicié, tandis que notre corps se relâche et laisse partir ce qui ne nous sert plus.

A travers ses différents flux, notre respiration devient acte d'offrande, permettant à l’énergie de circuler librement à travers notre être. Un rappel constant de notre capacité à transformer nos vies

29.Le dernier souffle

23.Relevé

24.Ruah

28.La dernière mort

26.Nous ne pleurerons pas

19.En boîte

25.L'avant-premier art

Les sacrements vivifient 2025-04-15 De Soukot au Sacré Coeur du Christ Roi

Une pièce brève, tranchée, sans compromis.
La trompette en Ut y donne l’axe — une ligne claire, presque sèche, qui dialogue sans s’imposer.
La flûte, plus fluide, plus intérieure, tente parfois de contourner, parfois d’épouser cette direction.
Et les percussions — timbales, triangle, cymbale — ne sont pas un décor rythmique, mais une présence réelle, presque tellurique.
La pièce semble s’arrêter tôt — mais elle s’arrête là où le geste s’épuise : pas un instant de plus.
C’est un passage, pas un développement. Un surgissement, pas une construction.

Sonate pour trumpette flute et percussion

Une pièce ample, mais sans emphase.
Neuf instruments se croisent, se superposent, se taisent, chacun à sa place.
Pas de virtuosité gratuite, pas de complexité pour elle-même — seulement un tissage de timbres et de souffles.
Chaque ligne existe par elle-même, mais c’est l’ensemble qui dessine l’espace.
C’est une sonate polyphonique, non dans le style, mais dans l’intention : faire entendre des voix multiples, sans les faire dominer.

Sonate pour 9 instruments.mp3

🎼 Compositeur libre
Je compose sans instrument ou avec eux, selon l’instant : guitare, lyre, ukulélé, clavier ou instrument indien à une corde.
MuseScore me sert de clavier mental, GarageBand de chambre d’écho.
Pianos, hautbois, percussions lentes… Chaque pièce est une trace posée.

Je ne cherche pas l’auditeur. Je laisse simplement la musique être entendue.

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