Capsule d'actualité - Mise à jour feux de forêt - 2023-08-14

Nous commençons notre émission avec une histoire choquante de fraude à l'identité au Canada. La Gendarmerie royale du Canada au Nunavut a révélé que les jumelles Amira et Nadia Gil, ainsi que leur mère Karima Manji, sont inculpées de deux chefs d'accusation de fraude d'une valeur de plus de 5 000 dollars. L'affaire sera portée devant la cour d'Iqaluit le 30 octobre 2023.

Selon les informations obtenues lors de l'enquête, les femmes auraient obtenu frauduleusement le statut de bénéficiaires inuits en se faisant passer pour des enfants adoptés d'une femme inouk nommée Kitty Noah. La famille de Kitty Noah est évidemment indignée et souhaite que justice soit rendue dans cette affaire.

L'organisme Nunavut Tungavik Inc., qui gère la liste des bénéficiaires inuits, a immédiatement retiré le nom de ces femmes de sa liste et a renforcé ses procédures pour éviter de tels cas de fraude à l'avenir. C'est une mesure importante pour garantir l'intégrité du système de bénéfices pour les vrais bénéficiaires inuits.

De plus, l'organisme Inspire, qui a accordé des bourses universitaires aux sœurs, a demandé le remboursement intégral des milliers de dollars accordés. Le montant exact du remboursement n'a pas encore été confirmé, mais il est clair que cette affaire a des conséquences financières importantes pour les jumelles.

Cette affaire de fraude à l'identité soulève des questions sur les failles potentielles dans nos systèmes de vérification. Il est essentiel que nous soyons vigilants et que nous mettions en place des mécanismes de contrôle solides pour prévenir de tels abus à l'avenir.

Nous suivrons l'évolution de cette affaire et espérons que la lumière sera faite et que justice sera rendue aux véritables bénéficiaires inuits qui ont été lésés par cette fraude.

Zone Arctique, , 2023-10-12

Suite à des soupçons de fraude à l'identité, nous avons appris que la Gendarmerie royale du Canada au Nunavut a annoncé que les sœurs jumelles Amira et Nadia Gil, ainsi que leur mère Karima Manji, ont été accusées de fraude d'une valeur de plus de 5 000 dollars. Il a été révélé que ces femmes avaient obtenu frauduleusement le statut de bénéficiaire inuit en tant qu'enfants adoptées d'origine inuit. Cette nouvelle a bouleversé leur famille biologique, qui a exprimé son choc face à cette utilisation non autorisée du nom de leur mère. 

Pour faire face à cette situation, l'organisme Nunavut Tungavik Inc. a retiré leur nom de la liste de ses bénéficiaires inuit et a renforcé ses procédures afin d'éviter de tels cas à l'avenir. Il est également important de noter que les sœurs ont bénéficié de bourses universitaires, mais nous n'avons pas encore confirmé le montant total qu'elles devront rembourser.

Cette affaire met en évidence l'importance de la lutte contre la fraude, en particulier lorsque cela concerne des bénéfices et des avantages destinés à des communautés spécifiques. Les autorités sont déterminées à traquer les fraudeurs et à assurer une justice équitable pour tous. Les sœurs jumelles Amira et Nadia Gil, ainsi que leur mère Karima Manji, comparaîtront devant la cour d'Iqaluit le 30 octobre 2023, où leur cas sera examiné de près.

Nous continuerons à suivre cette affaire et à vous tenir informés de tout développement ultérieur. La fraude à l'identité pose un défi sérieux pour notre société, mais nous pouvons renforcer notre système en améliorant les procédures de vérification et en poursuivant les responsables. La confiance dans nos systèmes de bénéfices et d'attribution est essentielle pour maintenir l'équité et la justice pour tous.

Lors des Coups de coeur francophones à Yellowknife, nous avons eu la chance d'assister au concert de Petit Béliveau, un artiste indépendant de la Nouvelle-Écosse. Lors de notre entrevue, nous lui avons demandé si faire la tournée était l'une des raisons qui le motivaient à faire de la musique.

Petit Béliveau a été très clair dans sa réponse : ce qu'il aime avant tout, c'est créer de la musique. Être en studio, écrire, composer, toutes ces choses sont ce qu'il apprécie le plus. Pour lui, jouer des shows est également une expérience qu'il aime beaucoup, mais sa véritable passion reste le studio.

Le créneau horaire idéal pour lui est de travailler de 1h à 3h du matin, c'est là où il se sent le plus à l'aise et trouve son inspiration. Les voyages liés à la tournée sont divertissants, mais il envisage d'en faire moins à l'avenir. Sa principale raison de faire la tournée est de promouvoir et vendre le contenu de son studio d'une manière amusante et différente.

Petit Béliveau décrit ses performances live comme plus rock et libérées, offrant une expérience unique par rapport aux enregistrements. Il voit ces concerts comme une manière de montrer le travail qu'il réalise dans son studio, qui est généralement caché.

En conclusion, si vous voulez découvrir la musique de Petit Béliveau dans toute sa splendeur, soyez présents le 28 octobre pour son concert lors des Coups de coeur francophones, un événement organisé par l'FCY. Vous aurez l'occasion de vivre une expérience musicale hors du commun qui mettra en lumière tout le talent et la passion de cet artiste indépendant.

INFO Médias ténois: P'tit Belliveau en tournee, Alex Beaudin, 2023-10-12

En Zone Arctique, nous avons appris des développements concernant une affaire de fraude qui a secoué la communauté du Grand Nord canadien. La Gendarmerie royale du Canada au Nunavut a annoncé que les sœurs jumelles Amira et Nadia Gil, ainsi que leur mère, Karima Manji, seront poursuivies pour fraude à l'identité. Les accusations qui pèsent contre elles sont liées à des fraudes d'une valeur de plus de 5 000 dollars, commises entre octobre 2016 et septembre 2022.

L'affaire prend une tournure particulièrement troublante car Karima Manji prétendait être la mère adoptive des jumelles, affirmant que leur mère biologique était une femme inouk nommée Kitty Noah. Cependant, la famille de Kitty Noah a déclaré que son nom avait été utilisé frauduleusement et demande que justice soit rendue. Cette situation soulève des questions sur l'identité et l'authenticité des liens familiaux dans la communauté inuite.

En conséquence de ces révélations, l'organisme Nunavut Tungavik Inc. a dû retirer le nom des femmes de sa liste de bénéficiaires inuit, et a promis de renforcer ses procédures de vérification afin d'éviter de tels cas de fraude à l'avenir. Par ailleurs, il a été découvert que les sœurs Gil avaient reçu des bourses universitaires de l'organisme Inspire. Toutefois, le montant total à rembourser n'a pas encore été confirmé.

Cette affaire met en lumière la nécessité de protéger l'identité et les droits des personnes inuites, tout en veillant à ce que les processus de vérification soient rigoureux et fiables. L'enquête en cours permettra d'établir les responsabilités et d'apporter les réponses nécessaires pour que justice soit rendue dans cette affaire de fraude à l'identité qui a ébranlé la communauté du Grand Nord canadien.

Le 13 octobre 2023, nous avons assisté à la signature d'un accord historique entre les Premières Nations et les gouvernements autochtones des territoires du Nord-Ouest, le gouvernement fédéral et les gouvernements des territoires du Nord-Ouest. Cet accord, appelé "Financement de projet pour la permanence des territoires du Nord-Ouest", a pour objectif de protéger l'environnement et de lutter contre le changement climatique dans le Grand Nord canadien. C'est un accord conçu par et pour les collectivités nordiques, visant à créer des emplois et à investir dans des projets de développement communautaire.

Selon Jackson Lafferty, grand chef du gouvernement Clitcho, cet accord est une véritable réalisation de la réconciliation à travers la conservation. Il permettra aux gouvernements autochtones des territoires du Nord-Ouest de prendre en charge la gestion responsable du territoire afin de lutter contre les changements climatiques et la perte de biodiversité.

Cependant, il est important de souligner que la saison des feux de forêt continue de sévir dans la région, avec 91 feux toujours actifs au 18 octobre 2023 et 4 163 423 hectares de forêts déjà dévastés. Cette situation souligne l'urgence et la nécessité d'un tel accord pour protéger nos terres et notre environnement.

Pour financer cet accord, différentes sources ont été mobilisées. Environnement et changement climatique Canada contribuera à hauteur de 100 millions de dollars, et des philanthropes canadiens et américains se sont également engagés à verser un dollar pour chaque quatre dollars du gouvernement canadien. Le montant final de la contribution sera déterminé lors de la négociation de l'accord final d'ici l'été 2024.

Cet accord marque une avancée significative dans les efforts de protection de l'environnement et de la biodiversité dans les territoires du Nord-Ouest. Il démontre l'engagement des gouvernements et des communautés autochtones à coopérer pour préserver notre planète pour les générations futures. Nous nous réjouissons de voir les résultats concrets de cet accord et espérons qu'il servira d'exemple pour d'autres régions confrontées aux défis du changement climatique.

Zone arctique : Initiatives de protection de l'environnement aux TNO par Nelly Guidici

Dans notre émission aujourd'hui, nous abordons des sujets qui divisent les opinions. Tout d'abord, nous discutons du programme de policiers dans les écoles de Regina. Une récente évaluation du programme montre que les parents sont favorables à la présence des policiers dans les écoles, mais certains élèves, en particulier ceux des communautés autochtones et LGBTQ+, sont moins enthousiastes. Les enseignants sont également préoccupés par leur sécurité, surtout après la récente mort d'un enseignant en France et les manifestations liées à l'éducation sexuelle. Cependant, il y a peu d'études sur l'impact de la présence policière sur la sécurité des écoles, ce qui soulève des questions quant à l'efficacité de ce programme.

Ensuite, nous parlons de l'excuse présentée par la première ministre sortante du Manitoba, Heather Stephenson. Une publicité de campagne électorale a blessé de nombreux Manitobains en promouvant le refus de fouiller une décharge pour retrouver les restes de deux femmes autochtones disparues. Cette publicité a été vivement critiquée, et Mme Stephenson a reconnu que cela était inapproprié et a présenté ses excuses. Cet incident souligne l'importance de traiter les questions autochtones avec respect et sensibilité.

Finalement, nous abordons la question de la pension de retraite en Alberta. Le gouvernement envisage de s'inspirer du modèle de pension de retraite du Québec pour créer son propre régime, malgré l'annonce précédente de l'abandon de cette idée. Certains résidents craignent que cela mette en péril les réserves de retraite de l'Alberta. Une porte-parole du gouvernement a confirmé que le modèle québécois était de nouveau à l'étude, mais a souligné que les Albertains auraient le dernier mot sur le mandat du gestionnaire d'investissement. Elle a également affirmé que quel que soit le mandat d'investissement, il serait interdit au gouvernement d'utiliser l'argent des pensions pour d'autres priorités. Cette question sera soumise à l'avis des Albertains, et un groupe d'experts formulera une recommandation au printemps.

Enfin, nous vous informons de la tenue d'un procès à la Cour fédérale concernant la cession de permis de pêche au large des côtes du Nunavut à une coalition des Premières Nations Micmac de l'Atlantique. Les organisations inuites demandent l'annulation de cette décision et réclament une part équitable des quotas de pêche. Le procès est présidé par le juge Paul Favell, et il s'agit de la première visite de la Cour fédérale dans le territoire depuis 2009. Les avocats des organisations inuites rappellent l'importance de la pêche pour l'économie du Nunavut en se référant à l'accord sur les revendications territoriales du Nunavut. Ce procès soulève des questions cruciales sur les droits des communautés autochtones et la gestion des ressources naturelles.

Voilà pour notre émission d'aujourd'hui. Nous espérons que ces sujets vous ont intéressés et que vous avez trouvé notre discussion informative.

INFO taïga : Fil Info 2023.10.19

Dans cette partie de l'émission, nous discutons des enquêtes menées par trois journalistes de CBC remettant en question les origines autochtones de l'artiste Buffy St-Marie. Nous examinons les contradictions dans les déclarations passées de l'artiste concernant son identité autochtone. Buffy St-Marie a répondu publiquement sur Facebook pour réaffirmer son héritage autochtone et rappeler qu'elle a été adoptée par des membres de la Première Nation Piappo en Saskatchewan.

La discussion se poursuit sur l'enlèvement des enfants autochtones dans les années 60 dans le cadre d'une politique d'assimilation, ce qui a suscité des réactions ambivalentes. Certains demandent le retrait de l'article de CBC en raison de la complexité du sujet de l'identité autochtone et de ses traumatismes associés, tandis que d'autres soulignent que prétendre à une fausse identité autochtone est un acte de violence coloniale.

Un collectif féminin autochtone demande également le retrait de la récompense attribuée à Buffy St-Marie en 2018 et appelle à une révision des pratiques de l'Académie canadienne des arts et des sciences de l'enregistrement. La complexité du sujet de l'identité autochtone et de ses traumatismes associés est mise en évidence dans cette discussion. D'une part, il est essentiel de respecter et de protéger l'identité autochtone tout en reconnaissant les injustices historiques subies par les peuples autochtones. D'autre part, il est important de ne pas utiliser de fausses identités autochtones, car cela perpétue la violence coloniale et nie les droits et la culture des peuples autochtones.

Il sera intéressant de voir comment cette controverse évolue et si des actions seront prises pour répondre aux demandes du collectif féminin autochtone. Il est également important de continuer à sensibiliser le public sur ces questions complexes et d'encourager le dialogue respectueux et inclusif autour de l'identité autochtone.

Zone arctique : Les doutes sur les origines autochtones de Buffy Sainte-Marie par Nelly Guidici

Dans cet épisode, nous abordons la Semaine nationale de l'immigration francophone qui débute le 5 novembre. Alexander Kovacevic, coordonnateur du réseau en immigration francophone des TNO, Lisa Boineau, coordonnatrice de la communauté francophone accueillante à Yellowknife, et M. Christian Hiroua, directeur du réseau TNO en santé, sont présents en studio pour discuter de cet événement.

Alexander explique que cette semaine est coordonnée par la Fédération des Communautés francophones et acadiennes et par les riffs, qui sont responsables de l'immigration francophone. Elle vise à célébrer la diversité culturelle et l'apport de l'immigration francophone. La onzième édition de la semaine, intitulée "Terre acquisante", propose une centaine d'activités qui se dérouleront du 5 au 11 novembre.

Les activités prévues sont variées, allant de soirées culturelles à des rencontres dans des cafés et des bars, en passant par des ateliers de cuisine. La première activité sera une projection du film documentaire "Seul", suivie d'une rencontre virtuelle avec le producteur, le réalisateur et deux protagonistes. Deux autres projections auront lieu respectivement à Hay River et à Fort Meath le 7 novembre.

Christian ajoute qu'une séance d'informations interactives sur l'hiver au TNO sera également proposée. Cette séance abordera des sujets tels que les vêtements adaptés, la santé mentale et d'autres conseils pratiques. L'importance de l'exercice physique et d'une alimentation saine pour la santé mentale en hiver à Yellowknife sera également discutée.

Pour conclure, je partage mon expérience personnelle en mentionnant que l'achat d'un bon manteau et de bonnes bottes d'hiver a grandement amélioré mes conditions hivernales. Cependant, il est important de prendre en compte d'autres aspects de notre santé, comme le taux de vitamine D. Nous recommandons l'utilisation d'une lampe de luminothérapie appelée Happy Lamp pour cela.

Au cours de la Semaine nationale de l'immigration francophone, de nombreuses autres activités seront organisées, notamment des événements culturels, des ateliers en entrepreneuriat et une journée d'accueil pour les nouveaux arrivants. Ces derniers auront également l'opportunité de participer à un groupe de discussion sur les besoins des immigrés après l'évacuation due aux feux de forêt.

De plus, une délégation se rendra en France et au Maroc pour participer au forum mobilité francophone de Destination Canada. L'objectif de cette délégation sera de promouvoir les territoires du Nord-Ouest et d'aider les entreprises locales à trouver de la main-d'œuvre à l'étranger.

Pour obtenir le calendrier complet des activités prévues pendant la Semaine nationale de l'immigration francophone, vous pouvez consulter les réseaux sociaux des organismes francophones ainsi que le site web de la Fédération franco-ténoise.

Actualités ténoises : La semaine nationale de l'immigration francophone, présentation des activités

Basée à Yellowknife, Radio Taïga est la seule radio francophone des Territoires du Nord-Ouest. | Radio Taïga is the only French-language radio station Yellowknife, Northwest Territories.

New tracks tagged #territoires du Nord-Ouest