Album (2022) : "Élixir, études pour piano sur les triolets"
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🎵 Titres :
Folle Sagesse (Étude I)
Simple Élégance (Étude II)

Pochette : Vincent Thomas Rey

"Simple Élégance (Étude II) (2022)" (© Extrait) Album "Elixir"

⦿ Compositeur de musique, Auteur & Artiste

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📖 DESCRIPTION DE L'ARTISTE : musique classique empreinte de modernité et d'ethnicité

◾ Musique tonale et découverte d’autres modes musicaux :

Il structure ses compositions sur fond de musique tonale avec son mode majeur et son mode mineur. Ayant très tôt une attirance toute particulière pour ce dernier avec sa gamme mineure harmonique et sa note sensible, il ajoute à sa musique de la modernité avec des parties chromatiques et des passages répétitifs lui permettant ainsi de créer des mélodies mélancoliques aux couleurs légèrement orientales.

Il étudie ultérieurement les modes diatoniques et les modes pentatoniques d'extrême-orient (modes japonais, chinois, indiens et balinais), qu'il découvre lors de ses voyages pour obtenir un spectre plus large de couleurs sonores et les intégrer avec parcimonie.

◾ Évolution d’une musique tonale à une musique polymodale :

L’utilisation de plus en plus importante des modes diatoniques et des modes pentatoniques d’extrêmes-orient dans sa musique la fait parfois basculer du monde tonal (avec ses gammes majeures, ses gammes mineures et ses modulations/tonulations successives) au monde polymodal (où plusieurs modes coexistent simultanément dans une même phrase musicale, à l’image de Fauré - à ne pas confondre avec le jazz modal qui utilise un mode différent pour chaque accord plaqué ou la musique atonale, sans tonalité -), créant ainsi une ambiguïté à déterminer le mode dominant du morceau.

◾ Instrumentation et usage de l'électronique :

Partant du piano et de la guitare qui sont ses instruments de prédilection, il ne cesse d'enrichir et de faire évoluer sa musique en faisant appel à la musique du monde et à la musique antique (pour leurs rythmes envoûtants et leurs instruments aux timbres variés), aux instruments virtuels (pour leurs sons électroniques), ainsi qu'aux paysages sonores.

◾ Dramaturgie sonore :

À partir de sa signature artistique, il crée différents univers musicaux qu’il aime décrire comme son théâtre sans corps ou son cinéma sans images, laissant libre court à l’imagination de l’auditeur. Ce dramaturge du son pense donc ses compositions comme des films sonores avec leurs passages narratifs et leurs passages descriptifs. Les bruitages plantent le décor, les fondus sonores, souvent présents en plein milieu d’un morceau, ponctuent ce dernier en plusieurs séquences comme au cinéma ; les multiples variations de tempo simulent des ellipses ou au contraire des pauses descriptives et enfin les nombreux mouvements panoramiques, les effets de volume et de réverbération modèlent l’espace.

Tout cela n’est pas sans rappeler les techniques utilisées dans la fiction radiophonique. Cependant, la musicalité de ses œuvres reste pour lui un point fondamental.

◾ Pulsation organique :

Afin de donner un aspect moins mécanique et plus organique à la pulsation de ses compositions, il utilise le rubato (variation de tempo), créant ainsi des courbes d’enflement et des courbes d’apaisement à l’image des battements du cœur (voir l’album "Minima").

◾ Périodes musicales (chevauchement) :

- Première période (2004-2019) : "renaissance saturnienne mineure".

Ayant commencé à composer sérieusement à partir de 2004, à l’âge de vingt ans, c’est en 2019, à l’âge de trente-cinq ans, qu’il décide de clôturer sa première période de composition musicale. Ces quinze années sont ponctuées principalement par des morceaux mélancoliques, tristes, parfois sombres, mais possédant toujours une note d’espoir et de lumière. Avec le recul, il les analyse comme "sa renaissance saturnienne mineure" ; et quand on lui demande sur quelle planète prendront vie ses futures compositions, il répond que seul son vaisseau de la création le sait...

- Deuxième période (fin 2017 à 2023) : "exploration jupitérienne polymodale".

À partir de la fin de l'année 2017, il quitte le monde tonal et part à la conquête d'autres mondes avec leurs différents modes (heptatonique, pentatonique...) aux humeurs et aux couleurs uniques. Il diminue progressivement l'utilisation du mode majeur et en particulier du mode mineur, qui est son mode favori de 2004 à 2019 pendant sa période musicale et mélancolique "renaissance saturnienne mineure", pour augmenter l'utilisation des modes diatoniques (ionien, dorien, phrygien, lydien, myxolydien, éolien et locrien). Il ne s'éloigne pas pour autant de la pensée tonale, dans la mesure où il part d'un mode "matrice" avec son harmonie adéquate et conserve les mêmes principes de tonalités, de degrés et de cadences pour chacun des modes utilisés. Dans ses compositions, il passe souvent d'un mode à un autre en utilisant les modulations relatives comportant les mêmes notes constitutives. Parfois, plusieurs modes (rarement plus de deux) se trouvent au sein d'une même phrase musicale, sans qu'il y ait pour autant de réelle modulation. On a en quelque sorte une ambiguïté polymodale. Il ne s'agit donc pas, pour lui, de penser la modalité comme en jazz modal, où le mode change pour chaque accord plaqué.

Afin d'ajouter une touche extrême-orientale à sa musique, il choisit d'intégrer les modes pentatoniques d'Extrême-Orient (modes japonais, chinois, indiens et balinais). Pour cela, il surpondère mélodiquement et harmoniquement les cinq notes d'un mode pentatonique comprises également dans un mode heptatonique (diatonique).

Il considère cette période comme "son exploration jupitérienne polymodale".

- Troisième période (fin 2023 à aujourd'hui) : "sobriété lunaire chromatique".

À la fin de l'année 2023, il entre dans une phase d'alternance entre mélancolie et alacrité, mais dans une certaine forme de sobriété. Par conséquent, il prend l'initiative d'épurer et de fusionner les éléments de sa première période saturnienne avec ceux de sa seconde période jupitérienne pour commencer une troisième période qu'il définit comme "sa sobriété lunaire chromatique".

Pour mieux incarner musicalement cette sinuosité, il fait le choix de combiner et d'intensifier deux techniques qu'il utilise déjà ; à savoir le rubato (changement de tempo) et le chromatisme pour ses nombreuses possibilités de mouvements mélodiques ascendants ou descendants. En revanche, il garde le cap sur le monde tonal et sur le monde polymodal en intégrant uniquement des parties chromatiques, sans s'aventurer, pour le moment, vers l'atonalité, le dodécaphonisme ou le sérialisme.

● Description de l'artiste soumise au Droit d'Auteur ©.

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