do not wait //wallows

Darling I Do

last december - nesya

suncatcher - violets garden (instrumental)

Waiting (Prod. everestdidthis)

Life Is a Game est une chanson qui murmure à l’oreille ce que beaucoup oublient de s’avouer à voix haute : vivre est un jeu, un grand jeu d’équilibristes où l’on tombe, où l’on grimpe, où l’on s’amuse — ou bien on s’ennuie. Mais la seule véritable défaite, c’est celle dont on ne revient pas : la mort. Le reste n’est que tentative, expérience, glissade ou envol. Et tant qu’on joue encore, tant qu’on se lève le matin, rien n’est vraiment perdu.

Sur un rythme feutré et élégant, inspiré des grandes ballades jazz des années 50, Life Is a Game adopte le ton intimiste et doux-amer. Le tempo lent et la voix chaude de l’interprète nous plongent dans une atmosphère de cabaret, de fin de nuit, où les vérités les plus simples reprennent leur place. L’instrumentation, délicate — guitare jazz, piano velours, contrebasse et balais de batterie — laisse l’espace aux silences, aux soupirs, à la sincérité.

Mais ne vous y trompez pas : derrière cette douceur se cache un manifeste. Un appel à l’audace. Une ode à l’irrévérence joyeuse de ceux qui ne prennent pas la vie trop au sérieux, même lorsqu’ils la vivent avec intensité. Le texte rappelle que ceux qui réussissent sont souvent ceux qui ignorent que c’est impossible. Ce sont les rêveurs naïfs, les inconscients magnifiques, les insoumis rieurs. Ceux qui osent se tromper, parce qu’ils savent que le ridicule tue moins que les regrets.

La chanson revendique une philosophie : faire les choses sérieusement sans jamais se prendre au sérieux. Tomber, oui, mais en riant. Rater, oui, mais sans rancune. Et surtout : ne pas figer l’instant, ne pas se pétrifier sous la peur de mal faire. Car la vraie beauté réside dans l’élan, pas dans le résultat.

« Life is a game, a mad ballet / We win, we fail, we laugh, we sway » : ces deux vers résument l’esprit du morceau. On n’est pas ici pour gagner à tout prix, mais pour danser, pour risquer, pour goûter chaque instant. Tant que l’on joue, l’histoire n’est pas finie. Il n’y a pas de perdants, il n’y a que des joueurs.

Cette chanson, c’est un sourire tendre à ceux qui doutent. C’est une tape amicale dans le dos de ceux qui tombent. Et c’est, peut-être, une note d’espoir pour ceux qui n’osent plus. Elle nous dit : Riez de tout, même de vous. Faites vos pas. Le seul vrai silence, c’est celui qui viendra un jour. En attendant ? Jouez.

Waiting (Prod. everestdidthis)

EjayOneAndOnly

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