Tranches de vie en vers et en musique

Chanson inspirée par la vidéo bouleversante où Marta Gonzalez, danseuse étoile atteinte de la maladie d’Alzheimer, écoute la musique du ballet "Le lac des cygnes" qu'elle a dansé dans sa jeunesse.

Quelques notes (il a suffi d’un cygne)

Il a suffi de quelques notes
Pour que ton corps si fatigué
Brise les chaines qui l’entravaient.
Et que le voile sur tes pupilles
Se déchire et qu’à nouveau brille
Cette lueur qu’on croyait morte.

Quelques mesures auront suffi
Pour franchir le gouffre infini
Qui a emporté ton esprit.
Et ramener à ta mémoire
Les pas de danse, ton histoire,
Qui s’étaient perdus dans la nuit.

Et le cygne déploie ses ailes,
Tant de grâce vous émerveille,
Le temps se fige et dans tes yeux
Soudain se rallume le feu.

Et tu tournes, tournes, danses, danses,
Et c’est comme une évidence,
Quand tu tournes, tournes, danses, danses…

Qui aurait pu imaginer
Qu’il suffirait d’un rien du tout,
Un petit air, et tout à coup,
Ton cœur qui reprend la cadence,
Retrouve le souffle et s’élance
Dans l’ivresse du ballet.

Une émouvante mélodie
Et soudain revient à la vie
L’étoile qui s’était endormie.
Et emportée par la musique
Tu vibres cet instant magique
Qui t’a arrachée à ta nuit.

Lalala lalalaa lala lalalaa lala lalala.

Et tu tournes, tournes, danses, danses,
Et c’est comme une évidence,
Quand tu tournes, tournes, danses, danses,
Que plus rien n’a d’importance.
Tournes, tournes, danses, danses,
Tu brilles de ta présence,
Quand tu tournes, tournes, danses, danses,
Danse ta délivrance.

C’est un chef d’œuvre de Tchaïkovski
Qui t’a ramenée un moment
Pour partager ce doux présent.
Tu le garderas dans ton cœur
Comme une étincelle, un bonheur,
Que tu as volé à la nuit.

Ton corps habité par la danse
Se souvient de ses heures de gloire
Dont tu as perdu la mémoire.
Magie des notes qui t’éveillent,
Tirée de ton lointain sommeil
Se dessine une révérence.

Et le cygne déploie ses ailes,
Tant de grâce vous émerveille,
Le temps se fige et dans tes yeux
Soudain se rallume le feu.

Et tu tournes, tournes, danses, danses,
Et c’est comme une évidence,
Quand tu tournes, tournes, danses, danses,
Que plus rien n’a d’importance.
Tournes, tournes, danses, danses,
Tu brilles de ta présence,
Quand tu tournes, tournes, danses, danses,
Danse ta délivrance.

Lalala lalalaa lala lalalaa lala lalala.

Et tu tournes, tournes, danses, danses,
Et c’est comme une évidence,
Quand tu tournes, tournes, danses, danses,
Que plus rien n’a d’importance.
Tournes, tournes, danses, danses,
Tu brilles de ta présence,
Quand tu tournes, tournes, danses, danses,
Danse ta délivrance.

Le large

Quelques notes (il a suffi d'un cygne)

Je m’en vais

Mes enfants, mon amour,
Ma famille, mes amis,
Je m’en vais…

Je savoure le bonheur d’avoir croisé vos routes
Et partagé vos heures de paroles et d’écoute.
Je vous quitte enrichi de toutes nos histoires,
De ces instants de vie tapissant nos mémoires.

J’écoute vos hommages et j’ai le cœur serré
Par les beaux témoignages de vos voix enrouées.
Je murmure à mon tour au creux de vos oreilles
Des mélodies d’amour, des mercis, des merveilles.

Mes enfants, mon amour,
Ma famille, mes amis,
Je m’en vais…

Que ce jour soit celui d’un joyeux au-revoir
Qui dissipe les doutes et fait grandir l’espoir.
Guidé par la lumière qui jaillit de vos cœurs,
Mon âme est bien légère, lumineuse et sans peur.

Je chéris votre amour et loue votre courage
D’accompagner le jour de mon dernier voyage.
Gardez bien dans vos cœurs vos plus grandes richesses,
Tous ces petits bonheurs comme autant de promesses.

Je promets d’être là, je vous tendrai les bras, quand viendra
Le moment pour chacun de suivre mon chemin, je serai là.

Mes enfants, mon amour,
Ma famille, mes amis,
Je m’en vais…

Pleurez, riez, chantez, vous me ferez honneur,
Priez si vous voulez, écoutez votre cœur.
Moi je vous remercie, vous m’avez tant offert,
Et tant comblé ma vie, chacun à sa manière.

Je me sens bien léger, n’en déplaise aux porteurs
Qui peinent à lutter contre la pesanteur.
Ayez de l’indulgence pour celui qui doit dire
Les mots de circonstance à l’heure du partir.

Je promets d’être là, je vous tendrai les bras, quand viendra
Le moment pour chacun de suivre mon chemin, je serai là.

Mes enfants, mon amour,
Ma famille, mes amis,
Je m’en vais…

Mes enfants, mon amour,
Ma famille, mes amis,
Je m’en vais…

Je m'en Vais

Trois points de suspensions…en duo avec Barrueco qui m'a fait l'immense plaisir de chanter ce titre avec moi! 

Je le savais depuis toujours,
La blouse et la trousse de secours
Le concours et toutes ces années sur les bancs de la faculté.

Les gardes au chevet des patients,
Passées trop loin de mes enfants,
A prendre soin des plus souffrants.

Tous ces destins que j’ai croisés,
Que j’ai portés, accompagnés,
Tous ces corps que j’ai soulagés.

Les pleurs des collègues épuisés,
Le courage d’un corps de métier,
Toujours debout bien qu’éprouvé.

Ces souvenirs tous imprégnés,
Là, dans ma blouse immaculée,
Le matin où je l’ai pliée…

J’veux pas rester à la maison,
Amputé(e) de ma vocation,
Pourtant je suis ma conviction, à tort ou à raison,
Trois points de suspension…

J’en ai rêvé depuis tout mioche,
Le camion rouge dans ma caboche,
Je peux vous dire, j’en ai bavé pour devenir Sapeur-Pompier !

L’espoir dans les regards piégés,
Derrière les pare-brise étoilés,
Les débris et la tôle froissée.

Ces mains serrant mes doigts gantés,
Dans l’urgence à me témoigner,
La gratitude du rescapé.

La suie sur les visages fiévreux,
De mes collègues valeureux,
Debout dans leur tenue de feu.

Ces souvenirs étaient gravés,
Au cœur de mon casque doré,
Le matin où je l’ai posé…


J’veux pas rester à la maison,
Amputé(e) de ma vocation,
Pourtant je suis ma conviction, à tort ou à raison,
Trois points de suspension…

Vous croyez que c’est par caprice,
Qu’on fait un tel sacrifice ?
J’ai passé ma vie à servir, saurez-vous vous en souvenir ?

C’était déjà là, dans mon corps,
Avant mes tous premiers accours,
Elle serait là ma liberté, ma force, ma créativité.

De ratures en refrains poignants,
J’ai travaillé passionnément,
Terrassé le découragement.

Chanté mon amour de la vie,
Un peu, beaucoup, à la folie,
A la faveur de mes envies.

J’en ai fait chavirer des cœurs,
Sous les faisceaux des projecteurs,
Et j’ai chanté tout mon bonheur.

Ces applaudissements enflammés,
Ils attendent bien protégés,
Dans les chansons que j’ai rangés…

J’veux pas rester à la maison,
Amputé de ma passion,
Pourtant je suis ma conviction, à tort ou à raison,
J’veux pas rester à la maison,
Amputé(e) de ma vocation,
Pourtant je suis ma conviction, à tort ou à raison,
Trois points de suspension…

Trois points de suspension... en duo avec Barrueco

[MY MISSION]
My mission as a musician is to help people with finding peace in their minds. If you like my music, please consider buying my albums on Bandcamp. Your support will be my engine to focus on making music.
https://masahiroshinoda.bandcamp.com/

[CONCEPT]
You might have heard the doubtful version of yourself whispering in your ear,  “Am I really 
okay to keep on doing this?” Today, we have access to a lot of information that seemingly helps us achieve our goals. But, this might also make it challenging to focus on what we’ve decided to achieve. If you get stuck in the mire of skepticism towards your decision, you may overlook the simple fact: no matter how well-equipped, you won't reach anywhere if you don't start the journey. Trust your past self who has made the decision, and continue to focus on doing what you’ve decided to do. Ultimately, this will build momentum and get you closer to your goals.


[LYRICS]
Tell me why
Tell me why
Everything still looks the same
Even though I tried my best
Nothing has changed as I wished

A sense of doubt 
Began to grow
In my mind
It’s hard to tame
Am I on the right track?
Oh, I can’t help looking back!

Give me the strength 
I wanna believe 
My decision turns out to be right
And take away 
The skeptic man from my head 
Then, I’ll be alright

When I find my mind is messing with the doubts 
(Take the buzz away!)
I need to stop and take a listen to my heart 
(I wanna go on my way!)

“Keep on going” 
Said my heart
“keep on trying
What you feel is right”

Feeling like I’m standing at 
A crossroads of possible ways
Sooner or later, I should make up my mind
Following my heart
I'll keep going on

A sense of doubt
Grows so fast
In my mind
It’s going to blast
Am I on the right track?
Oh, I can’t help looking back!

This life is mine 
So hold the wheel 
before someone takes the driver’s seat
And be aware 
Of the skeptic man in my head
Keep an eye on him

When I find my mind is messing with the doubts 
(Take the buzz away!)
I stop to wipe the sweat off my face

“Keep on going” 
Said my heart
“keep on trying
What you feel is right”

Feeling like I’m standing at 
A crossroads of possible ways
Sooner or later, I should make up my mind
Following my heart
I'll keep going on

Take the buzz away from my head!
Only thing I can do is
believe in the way I’ve been going on

Give me the strength 
I wanna believe
My decision turns out to be right
And take away
The skeptic man from my head
Then, I’ll be alright

This life is mine 
So hold the wheel 
Before someone takes the driver’s seat
And be aware 
Of the skeptic man in my head
Keep an eye on him

When I find my mind is messing with the doubts 
(Take the buzz away!)
I need to stop and take breath - one or two
That’s everything I need to do

Then, I can keep on going on my way

Support Masahiro

Skeptic Man in My Head

Horizon (2023 Mix)

Transitions

we read nursery rhymes to our kids every night..then we all go to sleep and wake up and seem to forget the stories morals.
sometimes the solution to complicated problems is easier than not..just get up and help.
the dangers of virtual reality/social media are becoming obvious to me..we lose touch with each other and the world and so lose empathy and the capacity to help.it generates a false sense of security and distorts reality.

lyrics

one day a stormy wind blew in the 100 acre wood
it blew Yore's house to the ground
he stood all alone in the cold cold rain
losing all hope with no place to go

piglet was trapped in a raging flood in the 100 acre wood
he stood on some chairs to save himself
but with no one around he feared he would drown

but Winnie the Pooh knew what to do
without even counting to one or to two
he put down his honey pot, got off of his couch 
and went outside to help

now our neighbors are homeless they lie in the street
in the cold cold rain ,no place to go
losing all hope
the children outside have no food to eat
they are lost and afraid ,full of fear and of pain

you sit on your couch with your earphones on
with your eyes glued to a screen
you are lost down a rabbit hole waiting to have 
your dinner delivered to your door

if Winnie the Pooh knew what to do
then tell me why don't you???

you think all is well and you're safe on your couch
you have virtual reality to hide in
but everything's fine until it's not
you're not alone in the world
when they pound down your door cause they can't take anymore
the fault will be yours not theirs

so take off the ear phones
get up off the couch
and go outside to help

if Winnie the Pooh knew what to do and he is just a bear
why can't you

after all Winnie the Pooh is stuffed with fluff
tell me what are you made of??

oh pooh. where are you?(#@)

The war within.  The war.  Humans

Get out the bone saw
Put on your rubber clothes
Get out the bleach
Hook up the hose

Don’t think about the children 
The husbands or the wives
It’s just the cost of doing business 
They pay it with their lives 

(Chorus)

Wipe the blood off your shoe 
It is what we do 
With a certain 
Ingenuity

Here on the assembly line 
At the business of cruelty 

In the middle of the day 
Oh They scream so loud 
At night you lay awake  
Hearing that sound 

Oh but take another pill
Oh Whistle while you work 
You gotta hold em still
They know it’s gonna hurt

(Chorus)

Bizness Of Cruelty

⁂©1-6-2024; Lyrics & Sung by Lady ElectroTrek 
⁂All Rights Reserved

Bad Boys Get The Boot

That's The End Of It

Why?

This is a song for my Mary, but it is applicable to all Mary's. 

This is my first attempt at recording new material since last summer, I've been writing and playing a lot, but I just haven't had the time lately to get my ideas on tape. So it's nice to get this one out, and hopefully, it'll not be as long a wait for my next. 

Thanks for all the listens and support, it's greatly appreciated as always. cheers!

lyrics

don't let the world dictate to you
be your own girl
in a world that's you

don't always swim against the tide
time won't always be on your side
so don't go wasting all your time 

don't let the world
loose from your grasp
come up for air
whenever you get the chance 

don't always swim against the tide
time won't always be on your side
so don't go wasting all your 
wasting all your
wasting all your
wasting all your
wasting all your
wasting all your time

you always think there's somebody 
better off than you
don't listen to the boys 
they all screaming that it's true

you always think there's somebody 
better off than you
but there's nobody out there
can do you as good as you

so don't let the world
edit out your past
look back with pride 
and don't
catapult so fast

don't always swim against the tide
time won't always be on your side
so don't go wasting all your
wasting all your
wasting all your 
wasting all your 
wasting all your time

Time, For Mary

A song to wrap up my thoughts & feelings about the covid pandemic.

Art courtesy of Vogue0987 and 愚木混株 Cdd20

https://pixabay.com/users/vogue0987-13058963
https://pixabay.com/users/cdd20-1193381

Your Enthusiasm Is Contagious! (covid closure song)

Till All Is New

Le Piano d’André

Le piano d’André, est usé, fatigué,
Son vieux cadre de bois desséché.
Sur le piano d’André, des photos, des portraits,
Souvenirs que le temps a semé.

Il l’avait fait chanter, il l’avait fait danser,
A en perdre la tête.
Il l’avait fait sourire, aussi bien que pleurer,
Avant de se taire à jamais.

Le piano d’André, est tout désaccordé,
Et son cœur est brisé.
Mais le piano d’André, a veillé ces années,
Monument d’éternité.

Et quand elle y repense, il reprend la cadence,
Gravée dans sa mémoire.
Elle entendra encore, ces notes qui résonnent,
Jusqu’à l’heure du départ.

Si on peut réparer, tous les pianos d’André,
Les grands pères ne peuvent ressusciter.
Et les grands mères usées, par la perte d’un André,
Un beau jour aussi doivent s’en aller.

Mais si tous ces pianos, qu’ils soient justes ou bien faux,
Jouaient à nouveau.
On entendrait encore, ces notes qui résonnent,
Gravées dans nos mémoires.

Le piano d'André

Le large
Va mon enfant, prend le large,
Tu veux tracer ta voie, écrire tes propres pages,
Va, hisse haut la grand-voile
Le cœur empli de rêves, d’espoir, de courage.
Garde au fond de tes poches la mémoire de l’enfance
Tant d’amour, de jeux, d’insouciance,
C’est comme une lanterne, une corne d’abondance,
Un guide où puiser l’espérance.

Va mon enfant, prend la route,
Le monde s’offre à toi, offre-lui ta jeunesse,
Va, tes certitudes et ta fougue,
Amèneront tes pas à ta prochaine adresse.
Si tu vois quelques larmes inonder nos regards,
N’aie crainte, c’est un précieux chagrin.
Il dit comme on est fiers ce matin de te voir
Choisir et suivre ton chemin.

Lâche nos mains, quitte nos pas,
Va ton chemin, suis ta voie,
Blanc ou noir, libre à toi
Ton pouvoir est dans tes choix.

Va mon enfant, prend les airs,
Vole, ouvre grand tes ailes et va où bon te semble.
Le cœur baigné de lumière,
A s’aimer comme on s’aime, on est toujours ensemble.
Si tu croises le doute au détour d’un nuage,
Fais halte et respire un moment.
Pour peu que tu écoutes, tu reprendras courage,
Suivant ce que souffle le vent.

Lâche nos mains, quitte nos pas,
Va ton chemin, suis ta voie,
Blanc ou noir, libre à toi
Ton pouvoir est dans tes choix.

Va mon enfant, prend le large…

Tu semblais dormir
		 
Qu’est-ce qui t’a pris de partir si vite,
En catimini, sans faire un bruit.
Là sur tes lèvres, ce délicieux sourire,
Comme dans un rêve, tu semblais dormir.

J’ai cherché le pouls de mon sang dans tes veines,
Prié si fort pour que tu reviennes, mon Gabriel.

Le djembé qui battait dans ta poitrine,
Parti à jamais dans un soupir.
Sur la portée restent les silences
Des mesures endeuillées par ton absence.

Était-il si urgent de retourner au ciel,
Étais-tu impatient de retrouver tes ailes, mon Gabriel.

Je marche, mais vers quel avenir?
A mes côtés, nos plus beaux souvenirs.
Jour après jour, je cherche les signes,
Où ton amour traverse les lignes.

Depuis la lumière de ton ciel éternel,
Reçois-tu mes prières, entends-tu mes appels, mon Gabriel ?

Un souffle dans mon cou, une flamme qui vacille,
Ce frisson sur ma joue, cet astre qui scintille.
Cet oiseau tout à coup siffle à la fenêtre,
Son chant si doux calme ma tempête.

Dans la caresse du vent, dans la fleur qui s’éveille,
Tu viens me voir souvent pour apaiser ma peine, mon Gabriel.

Là sur tes lèvres, ce délicieux sourire,
Comme dans un rêve, tu semblais dormir.

Le piano d'André

Lémael (Manu LBLG)

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