Dans une démarche héritée de l'art conceptuel, Arthur Kuhn développe une pratique artistique autour de la question du langage, de sa construction,
des connaissances qui le façonnent et qu'il conditionne en retour. Il travaille aujourd'hui dans le champ de l'art numérique et en particulier sonore, après s'être concentré sur l'écriture après la fin de ses études.

Envisageant son rôle d'artiste comme une posture épistémologique - c'est-à-dire comme l'occasion d'interroger les fondements et conditions de nos connaissances -, il aborde la création par la mise
en place de protocoles, par le croisement de méthodologies et de sources.

Cette position, ce va et vient permanent entre subjectivité assumée dans le choix des données utilisées, et retrait revendiqué derrière une machine créatrice
(qu'elle soit littéralement incarnée par un programme informatique ou simple consigne d'écriture), est au cœur de son travail.

En parallèle à ses créations, Arthur Kuhn mène des initiatives en faveur de la jeune création, comme Format réduit, un cycle d'expositions ayant lieu à Pol'n (Nantes) et pour lequel il réalise les textes d'artistes exposé•e•s.

Arthur Kuhn est actuellement résident aux Ateliers PCP de Saint-Nazaire en Loire Atlantique.

https://linktr.ee/arthur_kuhn
https://kuhnhestale.fr/

Rencontre avec Arthur Kuhn

Martin Crowley enseigne à l’université de Cambridge (U.K.). 
Il est un connaisseur particulièrement attentif de la pensée française contemporaine. 

Il a obtenu un doctorat en français sur l'autrice et cinéaste Marguerite Duras. Après avoir été chargé de cours en études françaises à l'université de Manchester pendant quatre ans, il est arrivé à Cambridge en 2000. Il a été chercheur invité au département de littérature comparée de l'université de New York et est rédacteur en chef de la revue French Studies.

Dans le cadre de la formation du DIU Martin Crowley présente la conférence “Agentivités accidentelles”.

Rencontre avec Martin Crowley

Échanges avec Catherine Malabou autour de l'ouvrage L'économie libidinale, de J.-F Lyotard (discussion en trois parties) dans le cadre du DIU ArTeC.

Catherine Malabou est spécialiste de philosophie contemporaine française et allemande, elle s’est plus particulièrement intéressée à la pensée de Hegel et de Heidegger. Sa propre réflexion porte sur l’idée d’une « ontologie plastique », dans la perspective ouverte par la déconstruction de Jacques Derrida. Elle dirige une collection de philosophie aux Éditions Léo Scheer. Elle a depuis étendu son champ de recherches à la philosophie moderne aux États-Unis, où elle passe désormais plusieurs mois par an. Elle a travaillé également sur le thème féminisme et politique dans l’un de ses derniers livres, Changer de différence (2009).

Extrait, Économie libidinale, Jean-François Lyotard, Les Éditions de Minuit, 1974 : eur-artec.fr/wp-content/uploads…yotard_Malabou.pdf

Rencontre avec Catherine Malabou / partie n°1

ArTeC est une École Universitaire de Recherche consacrée à la Recherche-Création. Implantée sur les sites des universités Paris 8, Paris-Nanterre et du Campus Condorcet, elle accompagne les pratiques expérimentales qui s'appuient sur des gestes artistiques pour réinventer la recherche universitaire. Au moyen de ses podcasts et des restitutions sonores de ses productions scientifiques et artistiques, ArTeC vous propose une fenêtre sur le territoire mouvant de la Recherche-Création dans les domaines des arts, des sciences humaines et sociales, et des technologies. Ce programme est soutenu par l'Agence Nationale de la Recherche.

Rencontre avec Martin Crowley

ArTeC

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