Margherita Brillada meets Alisa Oleva at Oscillation Festival ::: Public Address. She talks about her artistic practice between soundwalking, listening, participation and activism, and the workshops and gatherings that she guided during the Festival. This interview was recorded online in april 2022.

Alisa Oleva treats the city as her studio and urban life as material, considering issues of urban choreography and urban archeology, traces and surfaces, borders and inventories, intervals and silences, passages and cracks. Her projects have manifested as a series of interactive situations, performances, movements scores, personal and intimate encounters, parkour, walkshops, and audio walks.
https://www.olevaalisa.com/

Margherita Brillada is a sound artist and electroacoustic music composer based in Den Haag.
https://margheritabrillada.com/

More informations on the festival's program:
www.oscillation-festival.be/2022/

Alisa Oleva Interview by Margherita Brillada

Live Recording of the Lecture Performance at Atoma, Brussels, on 29/4/22 during Oscillation Festival ::: Public Address.
 
If listening could play a role in rethinking the public sphere, its mediations, complicities, and normalizing mechanisms would first need to be better articulated. To that end, the legal, infrastructural, and conceptual limits of listening, both those local to Brussels and to the zombie remnants of 'modern listening' as such, are amplified into audibility.

Bill Dietz is a composer, writer, and co-chair of Music/Sound in Bard College’s MFA program. His work is often presented in festivals, museums, apartment buildings, magazines, and on public streets. Recent publications include: Maryanne Amacher: Selected Writings and Interviews (co-edited with Amy Cimini, 2020), and Universal Receptivity (co-written with Kerstin Stakemeier, 2021).

https://www.youtube.com/watch?v=96KzBaBuu7A
https://www.tutorialdiversions.org/

More Informations on the Festival's program:
http://www.oscillation-festival.be/2022/

Bill Dietz ::: My Ears, The Police (Talk)

Moving (in) Sound

The round table is an occasion to discuss together about formats and apparatuses that destabilize traditional relationships between artist and audience through movement, walks, itineraries, collective or private spatial explorations. How does this generate different ways of addressing the public? How does this redefine the way we inhabit the milieux we are part of? In which ways can this open up other spatial practices and representations? How does this interfere with the (physical, cultural, social, political) production of public space?

With Alisa Oleva, Bill Dietz, RYBN and David Helbich. Moderated by Elena Biserna.

Live recorded on 1/5/2022 at Zonneklopper, Brussels during the Festival Oscillation ::: Public Address

More infos on the Festival's program:
http://www.oscillation-festival.be/2022/

Round Table with Alisa Oleva, Bill Dietz, RYBN and David Helbich, moderated by Elena Biserna

wi watt’heure #40
 
LA GREVE
En France, dans le Bassin de Thau, il y a une coopérative libertaire, anti-capitaliste : la CIBT. 
Dans la ville de Frontignan, la Coopérative Intégrale du Bassin de Thau a un local pour populariser ses idées et ses luttes: La Grève.
La Grève a fêté ses un an le 9 septembre. 
À cette occasion, wi watt’heure a ouvert son micro pour rendre compte de cette initiative politique locale et singulière. 
Ce numéro 40, et toutes le voix qui l’habitent,  vont à l’encontre de l’amnésie d’un monde qui se sépare de son humanité de façon autoritaire.

Avec les voix des membres de la CIBT, de la Grève, de la Griffe, de No Separan, du Collectif Occupy Molière de Sète, du Collectif 4.0 de Toulouse, d’Hélène, d’Alex.
Enregistrements et montage : Carole Rieussec.

wi watt'heure #40. La Grève

wi watt’heure #41 invite Pom Bouvier b. à parler de son travail et plus particulièrement de ce qui anime sa posture politique et esthétique. Le travail de Pom erre entre plusieurs disciplines  – musique, danse et arts plastiques – tout en se nourrissant d’autres champs, comme le cinéma, la littérature, les sciences, la philosophie. Dans ses traversées, elle cherche toujours de « nouvelles parentés, des lignées de connexions inventives » (Haraway 2020, 7-8), de « refaire partie » du monde, d’être là, accueillir, s’accorder, coexister. 

Dans cette conversation menée à distance, nous parlons de son approche de l’écoute, de sa relation aux milieux et au vivant, des dispositifs et instruments qu’elle fabrique pour alimenter ces entrelacements, de sa relation au field recording, des notions de vibration et résonance et de l’importance du collectif dans sa création, sa démarche. Elle nous laisse avec une suggestion (peut-être une exhortation) : « faire confiance au vivant », « essayer le plus possible d’être traversé·es par les choses » et « nous laisser agir ». Comme l’écrit Donna Haraway, « vivre avec le trouble » implique « apprendre à être véritablement présent·es, à être davantage que de simples pivots évanescents entre un passé (affreux ou édénique) et un avenir (apocalyptique ou salvateur), à être des bestioles mortelles, entrelacées dans des configurations innombrables et inachevées de lieux, de temps, de matières et de questions, de significations » (Haraway, 2020, 7-8).


References :
Donna Haraway, Vivre avec le trouble, Traduction de l’anglais par Vivien Garcia. Vaulx-en-Velin : Les éditions des mondes à faire, 2020.

Pour aller plus loin :

Le site de Pom Bouvier b : https://pombouvierb.blogspot.com/
C-ÎME : https://cime.bandcamp.com/

wi watt'heure #41. Pom Bouvier-b, Pour des « lignées de connexions inventives »

An Interview with Elena Biserna, author of the book : Going Out - Walking, Listening, Soundmaking, published by Q-O2's umland editions, accompanied by recordings of concerts by BNA BBOT and David Helbich, during the book launch on 8/12/2022 at Q-O2.

Tracklist: https://lyl.live/episode/qooooooo-2-4

QOOOOOOO2 : An Interview with Elena Biserna (01/03/23)

wi watt’heure #42 Bani Khoshnoudi - Passeuse d’image

Par Carole Rieussec & Elena Biserna
 
Pour ce numéro, wi watt’heure invite la cinéaste iranienne Bani Khoshnoudi en solidarité avec le mouvement de contestation qui a suivi la mort de Mahsa Amini en Iran. Dans sa performance Ici et là-bas : minutes de la nouvelle révolution iranienne – Bani Khoshnoudi est « passeuse d’images » ; c’est à travers ce prisme que l’entretien est mené. 

Féminisme, engagement, histoire du cinéma, création collective, statut des images sont les mots clés de la conversation. 


« Le mouvement de libération en Iran est intergénérationnel et pluriel. Il se définit avec chaque minute qui passe par des gestes et les images qui les documentent ; les feux et les corps qui dansent autour, sur les ruines de notre passé ».  Bani Khoshnoudi

Les sons de wi watt’heure #42 sont extraits des films de Bani Khoshnoudi:
Un peuple dans l’ombre,  The Silent Majority Speaks, de la page instragram d’actualité : 1500Tasvir, d’un court fragment de Yshgin Kiani, Belle Ciao, et du rap de Justina : Fuck u Abarb ainsi que de notre bibliothèque sonore personnelle.

Pour découvrir d’autres films de Bani Khoshnoudi :
:http://derives.tv/constellation/khoshnoudi/

Entretien, montage, mixage : Carole Rieussec

wi watt'heure #42 Bani Khoshnoudi - Passeuse d'images

wi watt’heure #43
En conversation avec une pionnière des arts sonores:
Christina Kubisch 

Par Elena Biserna et Carole Rieussec


wi watt’heure #43 est dédié à Christina Kubisch, une artiste qui a marqué l’histoire des arts sonores. Depuis les années 70, elle explore de nouveaux territoires, espaces, dispositifs et technologies, en ouvrant le champ de la musique et en rompant avec les canons de la composition musicale et des avant-gardes. Cette démarche commence par une critique d’un milieu musical fortement dominé par les hommes avec la série de performances Emergency Solos (1974-75). Dans les années suivantes, son parcours s’articule entre ses collaborations avec le plasticien Fabrizio Plessi et ses installations avec les champs électromagnétiques, la vidéo, la lumière ultraviolette… Puis elle  démarre une série de promenades, Electrical Walks (2003-en cours), créée dans 89 villes à travers le monde (et prochainement de retour en France, à Besançon). Aujourd’hui le travail de Christina Kubisch continue à investir des espaces et des contextes différents et à forcer les limites disciplinaires en s’irradiant entre composition électroacoustique ou pour ensembles instrumentaux, installation, promenades et création radiophonique. 

Cet entretien réalisé à Berlin pour wi watt’heure retrace cette trajectoire singulière en commençant par le début du travail de l’artiste et ses expériences dans deux domaines – la musique et la technologie – encore très marqués par des asymétries de pouvoir, de visibilité et de légitimité liées au genre. Les récits, les compositions et les sons de Christina nous accompagnent pour découvrir sa démarche dès ses installations des années 80 jusqu’à son travail actuel et ses compositions mixtes pour voix et ondes électromagnétiques ; un point de vue à la fois personnel et politique sur 45 ans d’expérimentation incessante dans l’art et la musique. 


Image : Christina Kubisch, It’s so touchy, 1976. Courtesy of the artist.

wi watt'heure # 43 : En conversation avec Christina Kubisch

wi watt’heure #45
Voix de résistance : Amanda Gutiérrez

Par Elena Biserna et Carole Rieussec

wi watt’heure #45 est une plongée dans un des projets de l’artiste sonore mexicaine Amanda Gutierrez : Sono-soro [walks]. 
Pour cette série de promenades sonores, Amanda recherche, geolocalise et compose des récits et des enregistrements à partir des expériences situées des femmes et des personnes queers dans l’espace public, la nuit. En septembre dernier, à Ljubljana, pour le festival City of Women, Sono-soro [walks] a pris la forme d’une promenade collective avec des haut-parleurs portables pour amplifier et multiplier ces voix de résistance dans l’environnement. Des enregistrements, des musiques, des témoignages, des histoires des personnes qu’elle a rencontrées dans la ville étaient en dialogue avec les contributions de trois artistes du sud global : Corazon de Robota, Aquelarre Subversiva and Christina Hazboun. Ensemble, ces voix dessinent un portrait collectif des limites d’accès à cet espace-temps qu’est la nuit mais également de son potentiel émancipatoire pour les corps genrés et sexualisés. 

Nous avons suivi Amanda à Ljubljana, nous avons marché avec elle et son public, enregistré son parcours, écouté les voix qu’elle a recueillies ; nous avons échangé autour des questions qui sont au centre de son travail : l’écoute située, la voix collective, l’espace public comme « espace d’apparence » (Judith Butler), les méthodologies d’écoute pour déconstruire les approches dominantes dans le champ du son. wi watt’heure #45 est un montage polyglotte de la captation de la promenade avec des extrait de notre dialogue avec l’artiste. 

Entre féminisme intersectionnel et pratiques décoloniales, sa démarche et son travail incarnent la nature toujours politique de tout acte collectif d’écoute et de résonance. 

Avec les voix de Lora, Kaja, Irena Pivka (Ljubljana) en dialogue avec les productrices sonores Corazon de Robota (Chile), Aquelarre Subversiva (Bolivia) et Christina Hazboun (Palestine).

Avec le soutien de la MMC (Maison de la Musique Contemporaine).
Pour aller plus loin :  Sono-soro[walks] Ljubljana  https://explore.echoes.xyz/collections/ucx2hoICPzaYBK8P   Amanda Gutiérrez : http://www.amandagutierrez.net/
 © Nada Žgank

wi watt’heure #45 Voix de résistance : Amanda Gutiérrez

Le 4 novembre 2019, Adèle Haenel prend la parole en direct sur Mediapart.
D'une « prise de parole impossible » au « silence devenu insupportable », elle finit l'entretien par la lecture d'une lettre adressée à son père, après qu'il ait essayé de la persuader de ne pas faire de vagues et de pardonner son agresseur.

Si je parle

Une émission dediée à María Galindo avec une lecture à plusieurs voix de son texte "Desobediencia por tu culpa voy a sobrevivir" et une longue conversation avec elle.

A radio show dedicated to María Galindo with a collective reading of her text "Desobediencia por tu culpa voy a sobrevivir" and a long conversation with her.

By/par las mujerazas: Anne-Sophie Turion, Elena Biserna, Madeleine Aktypi, Marie Lechner, Cathryn Boch, Loreto Martinez Troncoso, Catherine Melin.

Desobediencia por tu culpa voy a sobrevivir: https://lavoragine.net/desobediencia-por-tu-culpa-voy-a-sobrevivir/

First aired on p-node for antivirus on May 15, 2020: https://p-node.org/actions/antivirus

Image: Mujeres Creando.

María Galindo, Desobediencia, por tu culpa voy a ser feliz

Elena Biserna

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