Notre époque s’interroge plus que jamais sur les effets des technologies numériques. Chacun perçoit des transformations dans sa vie personnelle et dans nos rapports sociaux. Une certaine dégradation des relations sociales permet d’identifier dans les technologies un coupable idéal. Les écrans seraient la cause de nos maux. Par « écran », il faut entendre « ce que l’on donne à voir ». C’est surtout l’usage qui en est fait qui produit les perturbations. Le regard doit se porter sur les applications et leurs « dark patterns », c’est-à-dire, « des pratiques jugées déloyales, conçues pour maintenir l’attention des utilisateurs » . Revient la question de la neutralité de la technique : mythe ou réalité ? Les instruments sont-ils neutres ? La moralité de nos instruments ne dépend-elle que de nos usages ? Ainsi un couteau permet-il de cuisiner ou de tuer selon l’intention de son utilisateur. Sommes-nous assez sages pour utiliser les bijoux technologiques aux performances sidérantes ?
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Humaniser à l’ère des technologies, c’est possible ?

Le Service pour les Professionnels de l’Information est un service du diocèse de Paris, créé à l’initiative de Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, en septembre 2018. Il est un service d’analyses et d’informations religieuses. Il étudie les enjeux du traitement médiatique des questions spirituelles et religieuses et de la connaissance des traditions et des pratiques religieuses dans la société française.
Le S.P.I est avant tout un lieu de véritables rencontres et de formations dédiées aux journalistes et aux acteurs de l’information. Il souhaite leur permettre de mieux connaître la foi catholique, de mieux comprendre son rayonnement social, éducatif et culturel et de valoriser la vie spirituelle de toute personne.

Humaniser à l’ère des technologies, c’est possible ?

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