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Les Expansives — Episode 1 — Ecoféminisme

Ce podcast a pour but d’offrir une plateforme de réflexions et d’échanges autour de thématiques féministes et de rendre intelligibles des sujets d’actualité qui touchent directement plus de la moitié de la population suisse.
Ensemble avec l’organisation de la Grève Féministe du 14 juin et le groupe de travail  «Culture et Médias» dont nous faisons partie, nous revendiquons une reconnaissance du travail des femmes dans la culture - un accès aux postes à responsabilité les plus prestigieux et les mieux rémunérés et que les institutions culturelles et médiatiques prennent en compte les discriminations de genre lorsqu’elles attribuent des postes, délivrent des mandats, remettent des prix et versent des salaires. 
Nous revendiquons également le droit à une représentativité plurielle et positive qui valorise et abolisse les représentations stéréotypées de « la femme » , tant dans les médias que dans les productions culturelles.

C’est un appel au changement des paradigmes. 
Archiver le présent, en dresser un portrait collectif. 
D’un mouvement hors du commun que nous avons commencé à écrire ensemble, nous femmes de la Grève.

Une émergence a grondé et grandit et on a voulu y plonger. Qui sommes-nous ? Et que pouvons nous faire ensemble pour avancer vers le mieux ? Comment adresser les questions d’égalité, de statuts, d’échelle sociale ? Comment faire face aux paradigmes qui nous répugnent, comment trouver la force pour dire, comment se toucher, comment toucher la vie et comment ressentir vraiment ?

Ce podcast comme terrain, nous partons à la rencontre de femmes qui, par leur savoir, nous expose une réalité et nous la font comprendre. 

Avec pour première thématique l’éco-féminisme nous nous penchons sur un thème couramment rabâché, usé, presque comme un sol appauvri, alors qu’il a tellement à dire au-delà du simple terme. En Suisse, la grève du climat s’est développée en parallèle de la grève féministe. En parallèle? Pas sûr... 

Ce premier épisode vous est proposé par Maelle Gross et Julia Widmann, avec l’aide de Mathilda Olmi, et le précieux soutien du Canton de Vaud, de la Ville de Lausanne et de la Ville de Genève, ainsi que de la Fondation Emilie Gourd qui encourage et développe l’information sur les questions féministes. Le mixage a été réalisé par Clara Alloing. Avec comme participantes : 
Eleni Riga curatrice indépendante 
Françoise Marmy botaniste et spécialiste des plantes sauvages
Colline Grosjean 
Le groupe Alice 
Giada Seghers
Le GT éco féministe de la Grève féministe Vaud
Avec les textes de Rachel Carlson et Mariane Masset

Episode 1 — Ecoféminisme

L’artiste sonore Denis Rollet inaugure le Cinéma pour les oreilles. Il nous invite dans l’univers du poète et musicien genevois Claude Tabarini.  Des mots et des sons, doux et graves à la fois, qui racontent, chantent et psalmodient, « comme un panier de fraises contenant quelques fleurs qu’une main inconnue a posé là sur le gravier. »

Monsieur Tabarini, de Denis Rollet et Claude Tabarini

Rudy Decelière signe cette adaptation d'un chapitre du livre d’Erica Van Horn, lu par Cléa Chopard, traductrice de l'ouvrage. Découvrez à travers les yeux de la poète sa rencontre avec Michael, ou comment l’humain se lie à l'animal, la poésie avec l’ornithologie.

Merci à Clara Alloing.

Erica von Horn

Michael, de Rudy Decelière

De la rencontre entre l’écrivaine Isabelle Sbrissa et l’artiste Olga Kokcharova naît ce poème sonore qui témoigne de leur soif commune d’eau des langues humaines et des langages non humains, et de la jouissance de dire et d’écouter. Pièce réalisée à partir d'une sélection de poèmes d’Isabelle Sbrissa issus de son recueil tout tient tout.

Enregistré et monté à Undervelier (JU), mars 2021

Folpotar, d'Olga Kokcharova, avec Isabelle Sbrissa

« J’ai cru voir les mille lampes de Mexico, les mille lampes de Los Angeles, les mille lampes muettes de la Havane. Pourtant, rien n’est supposé surgir, aveuglés que nous sommes, mangés et avalés et ravalés encore par l’obscurité. » 
Création sonore réalisée à partir d’une sélection de poèmes de Julie Gilbert, issus de son recueil Tirer des flèches.
Remerciements à Rudy, Myriam, Romain et Luc.

Sans faire de bruit, de Clara Alloing, avec Julie Gilbert

"Otomonotononie" dessine à partir d’enregistrements de lectures un chemin d'écoute dans les boucles minimales d’écriture et de traduction de et par les deux auteurs. Un chemin attentif aux échanges de sonorités de leurs mots, captés aux alentours de la bouche de Vincent Barras et mêlés aux bruits, interstices, des ombres et des périphéries libérées par sa voix, sa présence, son absence. Une pièce tirée des recueils Monotonie et Monotononie, de Simon Cutts.

Otomonotononie, d'Antoine Läng

Carte blanche à l’artiste Thomas Schunke. Sa pièce originale est issue de l’appel à projet de création radiophonique lancé par le festival Les yeux grand fermés, les éditions Héros-Limite, Le LABO - RTS Culture, avec le soutien de la SSA et qui a inspiré plus de 70 artistes.

Jakob, ma corneille de compagnie, de Thomas Schunke

morceau réalisé par Catarina, Lorrah, Chloé, Shaima & Jennifer, accompagnées par le Nyx Lab (Célia Jakowski, Cabiria Chomel et Léa Roger), mixé par Léa Roger & Flavio Bagnasco, masterisé par Flavio Bagnasco et Aurélien Lebourg

Enfer et Damnation

Derrière les dunes est un documentaire qui questionne l’amour et la sexualité en guidant l’auditeur à travers des lieux de rencontre menacés de disparition.
 
Un peu partout, existent ces lieux objets de rumeurs, fréquentés exclusivement par celleux qui savent quoi y trouver : la réalisation d’un fantasme, la rencontre de partenaires sexuels, l’excitation de l’interdit… Ces lieux de cruising, les deux personnage du documentaire les ont fréquentés ensemble pour y explorer leurs désirs et y construire leur amour.

Entre elle et lui, ça a tout de suite accroché. Ensemble iels défendent une culture pédée qui s’écrit au milieu des sillons creusés par le va-et-vient des corps dans ces lieux de drague à ciel ouvert. 
Derrière les dunes les peaux se réchauffent, les corps se perdent et les désirs grandissent. 
Derrière les dunes une culture se transmet, un patrimoine s’érode et un amour se cimente. 
Derrière les dunes iels nous font découvrir les lieux où les hommes cruisent en silence. 

Ce documentaire a reçu le soutien de Brouillon d’un rêve de la Scam et du dispositif La Culture avec la Copie Privée

Ecriture, prise de son, réalisation : Nils Loret
Mixage : Etienne Gratianette
Illustration : Lazare Lazarus

[Prix du public aux Phonurgia Nova Awards 2024]
[Selectionné pour le prix de la création documentaire, catégorie Grandes Ondes, Festival Longueur d’Ondes 2025]

Derrière Les Dunes

un jour de chasse, avant l'orage. 

une prise de son réalisée au Karabagh - mai 2018

Karabagh

Prix Paysage sonore - Field recordings - Phonurgia Nova Awards 2019
Autoproduction, Russie
Il s’agit du cycle complet d’une journée entière ramenée à une demi-heure, enregistrée dans la péninsule de Crimée au cours d’un voyage solitaire durant l’été 2018.  L’activité sonore des insectes(principalement grillons et cigales) est indexée sur la température ambiante : elle est un marqueur sensoriel de l’environnement et une horloge biologique. Cette pièce a d'abord été conçue pour une installation en octophonie.

Yulia Glukhova (née en 1989) est une artiste sonore basée à Moscou. Son domaine d’intérêt comprend la musique électronique expérimentale, l’art technologique et le Field Recording (l’enregistrement sur le terrain).

Karabagh

Clara Alloing

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