Les étiquettes ne collent pas, décidément. Peut-être parce qu'il y a un peu de tout là dedans, un mélange à sa façon sans-gêne et sans-papier...un air de déjà vu. Oui mais où?
Cet orchestre débraillé explore tous les possibles d'une formation à huit musiciens et chanteurs. Sur les textes et mélodies de Samuel Arnoux la composition et les arrangements musicaux sont nourris des expériences musicales et influences de chacun...de cette mine d'or vient le souci du décalage, le goût pour ce qui râpe, bribes de sens où ce qui parle ce sont les ponts imaginés entre un Tom Waits et  un Harry Belafonte, entre un Vinicio Capossela et un club de jazz à Istanbul.
Sur scène un univers singulier naît dans le cocon du bizarre, un vélo déglingué scande le rythme, les costumes d'aristocrates déguenillés évoquent une fin de fête chez Scott & Zelda Fitzgerald, des projecteurs d'un autre temps mettent en lumière l'incongru...

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