Titre écrit pour basse frettée. L'envie est d'aller explorer des sonorités « orientales », et un type de jeu à dominante plutôt rythmique/percussive à la basse.

La structure :

Intro : Partie écrite. Donner le rythme, la tonalité, et le caractère percussif du jeu de la basse.
Motif en Sol : Partie écrite de transition, utilisée comme leitmotiv ou refrain
Solo 1 : Solo court pour poser le morceau et retarder l'entrée du chorus de guitare
Motif En Sol :
Motif en Mi : Partie écrite de transition pour  lancer les solos de guitare.
Solo guitare 1 :
Thème 1 : Partie écrite. La basse esquisse un thème simple qui sera repris et complété plus tard par la guitare
Solo basse 2: Solo à dominante percussive
Thème 2 : Partie écrite. La guitare reprend le thème énoncé à la basse, le complète.
Solo basse 3 : solo à dominante mélodique
Motif en sol
Motif en mi
Solo guitare 2

Le(s) thème(s) :

Davantage une phrase qu'un thème. Ce qui m’intéresse dans le morceau est la couleur harmonique « orientale » et le caractère percussif du jeu de basse. Ces éléments sont déjà donnés dans l'intro et présents dans les solos, ce qui rend un partie thématique moins nécessaire au fonctionnement du titre. Ce sont pratiquement des parties de transition entre les solos.
Ces parties reprennent le côté oriental avec une approche plus mélodique et moins rythmique.


À propos du mixage (texte écrit par Frédéric Hauboldt).

Pour ce premier mix ensemble, le thème “imposé” était la neutralité.
Pas de mix envahissant, pas d'effets trop présents, et rester au plus près des instruments.

La batterie: seule fantaisie dans ce mix.
La répartition panoramique occupe tout l'espace et donne de l'air au morceau. 
La grosse caisse, très puissante "renvoi la balle" à la basse d'accompagnement rythmique, et place l'assise du morceau dans les très basses fréquences.
Le traitement de la réverbération sur les différentes pistes est très légère et discrète.
La Crash et la ride sont très précises dans l'extrême aigu, contrastant radicalement avec le reste du mix de la batterie.
 
Tous les autres instruments sont traités avec une grande neutralité.
Pas ou peu d'effets et les égalisations renforcent uniquement le timbre principal de chaque instrument.
Les harmoniques ne sont pas amplifiées, voir même très réduites sur les cordes par exemple.

La dynamique naturelle du morceau est un peu sacrifiée au mode de diffusion par internet, nécessitant malheureusement une compression.
Une version pleine dynamique existe, mettant beaucoup plus en valeur la dernière partie du morceau...
A découvrir éventuellement

Fred.

Dom (Guitare : Lizard Skin) (Mixage : Frédéric Hauboldt)(Pour Alexandra)

Notes de composition

Intro :
J'ai choisi de faire une intro en polyphonie, pour annoncer l'idée du thème en polyphonie.

Impro basse 1 :
Une impro sur un accompagnement « posé » qui marque les temps forts, à l'opposé de l'impro de fin ou l'accompagnement marquera davantage les contretemps. 
J'essaie de donner un côté aérien à la basse en m'appuyant justement sur les contretemps dans l'impro.

Transition 1 :
Un arrêt avec juste quelques harmoniques, pour « laisser reposer » et mettre en valeur l'entrée du thème.

Thème :
J'avais cette idée d'un thème en polyphonie pour basse. C'est par ce thème que j'ai commencé l'écriture du titre.

Transition 2 :
l’idée de cette transition est tardive. A l'origine, le thème et le solo de guitare s'enchainaient, mais le passage brutal du thème plutôt tranquille au solo plus mordant ne fonctionnait pas. L’idée de cette transition/intro au solo de guitare ou basse batterie cuivres démarrent sans la guitare permet d'adoucire la transition, et met en valeur l'entrée de la guitare sur le solo.
La basse est censée « occuper le terrain », sans entrer dans un rôle soliste, mais en proposant quelque chose de plus élaboré qu'une rythmique, qui tournerait à vide.

Solo de guitare :
L'autre idée de ce titre hormis, le thème polyphonique et le rythme de batterie était d'écrire pour une section de cuivre, ce que je n'avais pas fait depuis longtemps.
Les accompagnement des solos de guitare et du solo final de basse ont été structurés avec des interventions crescendo de la section de cuivres.
Un grand merci à Christophe (Lizard Skin) qui a accepter de poser un solo sur cette partie.

Transition 3
Bien que l'écriture soit différente, le rendu de cette transition est dans le même esprit que celui de la transition 1 : l'idée de « laisser reposer », et de mettre en valeur la suite en retardant son entrée.

Solo basse 2 :
un solo structuré en plusieurs parties sur ce rythme de batterie un peu particulier ou la grosse caisse marque les contretemps, avec une section dont le nombre des interventions va crescendo.
Part 1 : Une partie qui démarre un peu rubato pour petit a petit se poser sur le temps.
Part 2 : partie « rythmée », et « droite », en opposition à la précédente.
Part 3 : Une partie plus « légato », souple, qui synthétise les deux parties précédentes.
Part 4 : reprise du feeling « rythmée »
Part 5 : reprise du feeling « souple » (sans le légato)
Part 6 : « tournerie » de conclusion.


À propos du mixage (texte écrit par Frédéric Hauboldt).
 
A l'aube de cette deuxième collaboration, nous nous connaissons un peu mieux.
Nos univers musicaux se rejoignent maintenant sur "Jonathan".
 
Comme souvent, je commence par faire un mix rapide, brut et sans effet, de l'ensemble des pistes.
J'écoute et j'écoute encore, pendant plusieurs jours pour m'imprégner, et imaginer ce que pourrait être le rendu final.
 
Les idées viennent...
 
Les instruments prennent place sur l'intro, les uns après les autres avec une ambiance de salle plutôt large.
Pour rendre chaque instrument "intelligible", je joue à la fois sur le placement panoramique et spatial, et l'enrichissement des harmoniques.
 
Chaque instrument doit avoir sa place, et son identité sonore sur cette scène virtuelle.
On doit pouvoir “suivre” et écouter un instrument, du début à la fin, précisément et sans confusion.
 
L'assise du morceau est puissante dans le grave et l'extrême grave, avec peu de réverbération pour garder la dynamique subjective du morceau.
 
Le grain de chaque instrument est important, et reste précis. 
 
Jusqu'à la fin du morceau, c'est incontestablement là que j'ai passé le plus de temps (mais avec beaucoup de plaisir) pour équilibrer chaque piste: garder du détail et du feeling sans entendre la technique.
Je trouve cette dernière partie du morceau particulièrement subtile et sensuelle. 
 
Un grand bravo à son auteur et interprète.
 
Fred


Jonathan (Guitare : Lizard Skin) (Mixage : Frédéric Hauboldt)

Notes de composition

La structure de ce titre est en crescendo.
Il débute par un thème énoncé à la basse seule.
La partie suivante est un solo de basse, accompagné par la batterie, un orgue, et une basse synthé.
La partie suivante est une transition , un passage de relai entre la basse et la guitare, ainsi que l'entrée des cordes.
La dernière partie est le solo de guitare.

Intro thème
L'intro est le thème. Ce thème est construit sur une suite de notes « points appuie » organisée en descente chromatique. Dans cette version, le thème a été raccourci.

Impro basse 1 :
Le solo de basse est construit avec un jeu autour des intensités (forté/piano), et des densités de notes (élevées/faible).
Les « pauses » dans la succession des phrases de la basse donnent une sensation de dépouillement et de simplicité.

Pont :
La guitare entre en commençant une phrase, que la basse termine.

Impro guitare :
Pour terminer le titre, avec une densité de notes élevée.



A propos du mixage:
Au démarrage de ce nouveau projet, c'est-à-dire pour moi, à la réception de l'ensemble des différentes pistes, les instructions de son auteur sont simples: pas d'instructions particulières...
Je connais les habitudes de la maison, je ne vais pas partir dans tous les sens pour autant.
Comme à l'habitude, j'écoute et j'écoute encore, un prémixage rapide, pour faire "connaissance".
Rapidement, je trouve le solo de basse de la première partie, trop long. Il y a un risque de perdre l'attention de l'auditeur. Après quelques échanges téléphoniques avec l'auteur, la décision sera prise de tailler un peu...
Les idées se mettent naturellement en place:
Une première partie très dépouillée avec peu de traitements sur le solo de basse; égalisation, dynamique, réverbération, mais le tout très légèrement. Le but est de garder beaucoup de subtilité, de précision. L'arrivée de la ride est dans le même esprit. Par contre la caisse claire vient contraster par une attaque sèche. Basse d'accompagnement plus orgue, viennent occuper les fréquences intermédiaires restées libres jusqu'à présent.
Chaque instrument est égalisé pour que chacun garde sa place, avec le minimum de recouvrement. Ce choix permet de donner une écoute très détaillée et presque analytique.
Deuxième partie, le pont.
L'ambiance sonore est maintenant en place et viennent maintenant se greffer la guitare et les cordes altos. La guitare est filtrée très médium pour accentuer le contraste sonore avec la première partie du morceau. Les altos quant à eux font leur arrivée sur un long fade-in et terminent volontairement sur-mixés pour préparer la troisième partie. Les altos ont été traités techniquement comme une voix féminine, pour leur donner une sensation d'enveloppement et de présence.
Troisième partie
Le solo de guitare, bien soutenu par le reste de l'équipe termine le morceau. A part quelques ajustements dans le placement spatial et l'amplitude, peu de changements. Par principe, je ne trouve pas juste, de modifier l'égalisation ou la dynamique d'un instrument dans les différentes parties du morceau. Cela risquerait de perdre un peu l'auditeur, dans un manque de continuité; comme si chaque musicien changeait 3 ou 4 fois d'instrument pendant le morceau.
Encore une fois, une collaboration agréable et intéressante.
Bonne écoute...
Fred

Ariane (Guitare : Pierre Cherencq) (Mixage : Frédéric Hauboldt)

Notes de composition

Ce titre est dans un style que les bassistes devraient reconnaître.

La structure est la suivante :

Intro 12mesures
Thème 12 mesures
Solo basse 1 : 12 mesures
Solo sax : 24 mesures
Solo basse 2 : 12 mesures
thème : 12 mesures

L'intro  
12 mesures (Blues en C) plus ou moins improvisées autour des éléments du thème.

Le thème
Le thème joue sur l'alternance, les successions d'accents « raides » et « secs », amplifiés par les cuivres / et de motifs ou phrases plus « détendues ».

Solo de basse 1
En trois partie :
1 Jeux autour des traits rapides
2 Jeux autour du rythme avec l'utilisation de notes mortes, contretemps.
3 Jeux plus mélodique autour de phrases.

Solo de sax.
Accompagnement en « walking » dans la première grille. Dans la seconde grille, la basse, passe de la « walking » à une écriture en accentuations qui rejoint les cuivres.

Solo de basse 2
Solo axé sur un caractère plus souple, avec des notes plus longues. 

Thème de fin.
Reprise du thème avec des accentuations différentes, mais toujours dans le même esprit.


À propos du mixage (texte écrit par Frédéric Hauboldt).

Petite variante par rapport à nos habitudes (eh oui, déjà des habitudes), il manque une
"piste". Celle du solo de sax que nous enregistrerons donc ensemble.
Cela apporte un contraste et un réalisme, que les synthés, aussi performants soient-ils, ne
nous apporteront jamais... et c'est très bien comme cela!
Le nombre d'instruments étant réduit, je sépare les cuivres synthés en deux groupes: tout
à gauche et tout à droite, pour étoffer un peu l'espace sonore.
Même traitement pour la batterie qui occupe ainsi, tout l'arrière-plan de la scène virtuelle.
La place est donc préparée au centre, pour les solos de basse et de sax.
Le traitement de la basse est assez classique et assez proche du dernier morceau
travaillé ensemble: une égalisation assez ouverte dans les aiguës pour offrir du détail et
de la précision, un léger nivellement de dynamique pour le punch, et une réverbération
légère.
Le traitement sur le sax est un peu différent: une égalisation pour renforcer les médiums etle cœur du spectre de l'instrument, très très peu de retouche sur la dynamique, et une
réverb dans le même esprit que la basse.
Les différents niveaux des instruments sont très constants tout au long du morceau, et tout cela sonne volontairement "simple".
Encore une fois, une collaboration agréable et intéressante.
Bonne écoute...

Gael (Sax : Pascal Ferret) (Mixage : Frédéric Hauboldt)

Notes de composition

Thème 1 :
Le thème est construit sur un mélange de note jouées au doigts et d'harmoniques 
Thème 2 :
Le thème 2 s'est construit au fur et à mesure. Il est constitué de trois sections qui varient « un peu » en fonction du moment.
Transition 1 :
Part A : Break rythmique
Part B : partie mélodique destinée à lancer l'impro 1
Solo 1 :
Comme souvent je découpe mon impro en sections. Ici A : mélodique ; B : rythmique ; C : mélodique avec une coloration un peu orientale.
Transition 2 :
Une partie « vide », de rupture entre 2 contenus, afin de « faire une pause ». Une première section de notes glissées, une seconde section avec des harmoniques
Solo 2 :
Une partie mélodique simple très dépouillée, toute en douceur.
Transition 3 :
Sur le même modèle que la transition 2. Une partie exempte de contenu pour faire rupture. Une première section uniquement d'accompagnement et une seconde section avec des harmoniques.
Solo 3 :
Une dernier solo plus dense en plusieurs sections. A, B, C, D, alternance entre parties mélodiques et rythmiques, E et F en fonction du moment. G une partie que j'ai tendance à réaliser souvent de façon similaire pour clore le titre.


À propos du mixage (texte écrit par Frédéric Hauboldt)

Dès réception des pistes, la présence de nombreux synthés me frappe. Je propose très rapidement, à son auteur, de les mettre beaucoup plus en valeur que dans la mise à plat qui m'a été transmise.
Même si la réaction ne déclenche pas l'euphorie, j’insiste...et j'insiste encore un peu.
J'organise la scène sonore en deux plans distincts.
– les synthés en arrière plan, très enveloppants, en créant un très large espace sonore.
– les percussions en premier plan en laissant le centre pour la basse.
A la remise du premier mix, j'ai l'accord du jury pour continuer dans cette voie.
Je m'applique alors sur les détails, modelant les timbres de chaque instrument.
J'utilise le même profil de réglages pour la basse que les précédents mix (on change pas une équipe qui gagne).
Je filtre chaque synthé dans une plage différente pour que chacun garde sa petite place.
Et au final je redonne de la pèche à la batterie pour la dernière partie du moreau. Sans oublier un traitement général de la dynamique.
Je me suis donc bien amusé sur ce mix.
Fred



Fab (Mixage : Frédéric Hauboldt)

Samuel

La structure

Une structure très simple pour un morceau plutôt « basique » :
Thème / impro guitare / impro basse / thème 
(sur l'image en rouge les parties écrites, en vert les parties improvisées.

Le thème :
Le thème est construit en alternance de tutti très posés sur le temps, monolithiques, où les instruments se retrouvent. Puis de phrases mélodiques plutôt éclatées (notes disjointes, contretemps) où les instruments se détachent les uns des autres (la partie de guitare sur les phrases mélodiques n'a pas été enregistrée). Un thème qui utilise la cassure
Je réutilise l'une des phrases (C sur l'image,celle qui m'a semblé la moins éclatée) 

Chorus guitare
Le thème n'induit pas de grille particulière. J'ai décidé de donner au chorus de guitare un caractère plutôt rock/blues. J'utilise les fondamentales du blues, sans rentrer dans la grille originale, trop typée à mon goût pour ce titre. Comme souvent, carte blanche est laissée à l'improvisateur invité

Chorus basse
Pour le chorus de basse, je souhaite continuer dans la rupture. Le titre s'y prête. J'opte pour une rythmique funk. Un seul accord pour le chorus, comme pour le thème. Mon chorus se découpe en 4 parties, qui vont vers une progression.
1 Partie d'entrée plutôt rythmique, posée
2 Partie mélodique, plutôt conjointe 
3 Retour dans le grave avec une montée du grave à l'aigu ou j'introduis des altérations, et je réutilise des phrasés inspirés de ceux du thème (notamment l'attaque des notes principales par les notes de préparation)
4 Jeux plus altéré.

Retour du thème
Même thème, mêmes principes, mais le thème est joué à la guitare cette fois ci.

À propos du mixage (texte écrit par Frédéric Hauboldt)

Guitare, Basse et batterie, voila du basique!
Mais qui dit basique ne dit pas forcément simple. 
Chaque instrument doit garder son identité.
Il y a peu de pistes sur ce mix, et pour avoir un peu de relief et d'espace, la batterie est dispersée de gauche à droite sur toute la scène.
La batterie est traitée en dynamique pour être "punchy" et assez forte dans le sub de la grosse caisse.
Dans un souci de portabilité l'extrême grave est totalement filtré en dessous de 75hz.
Les cymbales sont filtrées en passe bas en dessous de 12K pour un rendu moins agressif.
La réverbe est appliquée en deux groupes différents: futs et cymbales, avec un petit plus sur les futs.
La piste qui m'est fournie pour la guitare est déjà bien équilibrée, je re-modèle juste un peu le haut médium pour affirmer son identité et ajoute la réverbe.
Pour la basse, j'applique les réglages utilisés sur les mix précédents: traitement dynamique, renforcement du haut médium, et réverbe.

Nous tombons rapidement d'accord sur les timbres, mais un peu moins sur l'équilibre des instruments...
Quelques retouches et ajustements seront nécessaires pour finaliser.


Samuel (Guitare : Pierre Cherencq) (Mixage : Frédéric Hauboldt)

Ce morceau m'est venu en tête en vacances (chez Alain!). J'ai construit au fur et à mesure ce thème en slap.

J'avais au début une  vision assez « austère » de ce titre. Juste basse batterie et guitare.
Lorsque j'ai entendu le solo que proposait Pierre, il m'est tout de suite venu en tête d'autres sonorités (cuivres et percussions). J'ai rajouté toutes les sonorités qui me venaient pour aboutir à ce résultat.

La structure

La structure est très basique :
Intro
Thème
Pont 1
Impro basse
Pont 2
Impro guitare
Pont 3
Thème

L'intro
Une intro avec un son délibérément « vintage » et des craquements de vinyle pour renvoyer aux vieux big band, et contraster avec le son moderne qui suit.

Le thème :
Le thème est construit sur une grille blues légèrement trafiquée. Chaque phrase commence par deux notes notes répétées (motif « 1 » en jaune sur la partition), suivi d'un motif « 2 » (en bleu sur la partition), et d'un motif « 3 » pour les dernières mesures. Chacun des motifs est plus ou moins variés au cours du thème.
Cette première orchestration est avec percussions.

Le pont 1 :
Un pont 1 : construit autour du son de la basse synthé dont le filtre varie. Le pont est ici une période de « repos », pour éviter d'enchainer des parties thématiques sans respiration, d’où le choix d'un vide du point de vue mélodique et harmonique au profit d'une mise en valeur du son.

Chorus basse
Le solo de basse est en 3 parties.
Partie 1  dans l'aigu. Je favorise les tirés,  cherche la légèreté dans le phrasé et favorise les enrichissement d'accords dans les sonorités. 
Partie 2 intermédiaire dans la tessiture, plus près des harmonies en introduisant davantage de « tapés »
Partie 3 j'alterne les registres grave aigu à chaque changement d'accord. je suis l'harmonie d'assez près, 

Le pont 2 :
Idem au pont 1. 

Chorus guitare
Le solo de guitare m'a beaucoup plu lorsque je l'ai reçu.
Lorsqu'il l'a réalisé, Pierre avait juste la basse et la batterie. Les autres éléments ont été rajouté par la suite.

Le pont 3 :
Idem au pont 1. 

Thème final
Le thème, pour la fin du titre est orchestré avec les cuivres. 

À propos du mixage (texte écrit par Frédéric Hauboldt)

A la réception des fichiers, je me souviens que ma première réaction, a été "Oups!". 

49 pistes ... c'était pour ne pas franchir le cap des 50, j'imagine.
Après avoir pré-traité chaque piste et mis le tout dans le logiciel .... je me souviens que ma deuxième réaction, a été "Oups!" une nouvelle fois.

La mise à plat ne donne rien de bon. Tout se marche dessus, les tonalités et les timbres s'entrechoquent dans un mélimélo indescriptible. Bref, ça sonne pas du tout.
Il va falloir être très méthodique. 

Contrairement à mes habitudes, je ne commence pas par la batterie, mais les "hits" (les cuivres très années 80), puis les petites percussions.
Il faut spatialiser l'arrière-scène pour faire de la place aux instruments de tête: basse, guitares, et synthés. Mais aussi beaucoup travailler sur les égalisations pour faire des "trous" de fréquences et faire une petite place pour chaque piste.
La batterie pour finir, très spatialisée et en fond de scène, tient son rôle sans brio particulier.
Les ajustements sont longs et multiples pour trouver un équilibre, car chaque fois que je bouge un élément, tout s'écroule comme un château de cartes; mais après quelques échanges et quelques écoutes avec son auteur.... voila le résultat.

Bonne écoute.

Fred

Alain (Guitare : Pierre Cherencq) (Mixage : Frédéric Hauboldt)

Bienvenu sur ce vol pour un petit voyage en direction de l'Asie.

Ce titre m'a été proposé par Pierre. Il m'a envoyé la piste de guitare et m'a laissé carte blanche.

Lorsque j'ai entendu la piste, j'ai eu envie d'un accompagnement avec des percussions.
J'ai choisi des instruments en provenance d'Asie, et j'ai eu l'idée de ce voyage, ponctué par des bruitages

La structure

Thème / Impro guitare / impro basse / thème

Le titre débute par notre atterrissage à l'aéroport de Pékin.
La guitare démarre avec un Jing, sorte de gong.Le thème est accompagné à la basse par des harmoniques naturelles, et aux percussions par un Dohol, tambour à deux peau joué avec baguette et main.

Le solo de guitare

En 3 partie
1) vers 0:25 Accompagné à la basse par des harmoniques naturelles, et aux percussions par un Kendang, tambour à deux peaux d’Indonésie.
2) vers 0:36, nous suivons Pierre dans une ambiance de rue au Laos, toujours des harmoniques naturelles à la basse.
vers 0:49, variation : pédale à la basse toujours en harmonique.
3) vers 0:59, petit concert dans un parc en Chine. Retour du Dohol. Mélange harmoniques et jeu aux doigts à la basse. Vers 1:17 Dohol + Kendang. A 1:23 fin du solo avec le Gong.

Le solo de basse

Accompagné par la guitare et un Ghatam, pot en terre cuite frappé du plat ou du tranchant de la main.
D'un tempérament plus mystique, je vous emmène vers 1:40 au théâtre Nô, vers 2:06 nous visiterons un monastère en Chine, et vers 2:22 nous accompagnerons des moines tibétains dans leurs prières.
Le Jing indiquera la fin du chorus et notre retour imminent.


Le thème final

Vers 2:36 retour du Kendang, des harmoniques et thème rapide à la guitare. 2:43 atterrissage dans un aéroport parisien. Fin de notre voyage.

Merci d'avoir voyagé en notre compagnie.

Voyage Vers L'Asie (Thème : Pierre Cherencq Arrangements : Zargos) (Mixage : Fred)

Notes de mixage :

Le projet était délicat à mixer car assez fourni, aussi bien en termes de contenu artistique (puisqu'on peut y entendre trois "histoires" différentes qui se succèdent) que de contenu numérique (85 pistes ouvertes sur ma console). J'ai donc commencer par créer des groupes et des sous-groupes de façon à ne pas me retrouver perdu et pouvoir travailler sur plusieurs niveaux : dans le détail d'une piste si nécessaire, et par groupe logique pour avoir plus de recul (cordes, percussions, nappes etc.)
Après avoir établi un équilibre général approximatif des volumes, j'ai commencé à traiter le son du personnage principal de l'histoire : la basse. J'ai trois pistes qui correspondent aux trois parties et ont chacune un traitement différent. Pour la première les effets utilisés sur la basse sont : octaver, tremolo/vibrato, delay, compresseur ; pour la seconde EQ (cut des aigus et boost des mediums, l'idée étant de retrouver cette couleur "sombre" dans le son), doubler, delay, compresseur et pour la dernière partie : doubler, reverb à ressort, compresseur, wah-wah. Toutes les pistes passent dans un simulateur d'ampli à lampes et sont en traitement parallèle (le son traité et mélangé avec le son direct de façon à pouvoir facilement doser le côté naturel vs artificiel). Quelques éditions de timing ont été faites sur les premières et dernières parties et la partie centrale est telle quelle pour conserver l'énergie et le côté libre de l'improvisation.
Sur les autres pistes il y a très peu d'effets. Une reverb additionnelle sur les cordes, EQ et compresseurs sur les nappes pour faire ressortir leurs textures propres sans devoir les monter trop en intensité, du double-tracking et compression multibandes sur la percu synthétique qui démarre à la deuxième partie (afin de donner plus de crunch et contribuer au changement d'ambiance) et quelques traitements d'EQ ponctuels. Et beaucoup d'automations de volume tout au long du titre.
Une fois le mix terminé et exporté en une piste stéréo j'ai appliqué un traitement master essentiellement pour faciliter le rendu sur tous types de supports et optimiser le volume sonore, et donner un caractère légèrement plus chaleureux au son.

Jean-Marc Boulier

Fred (Mixage : Jean-Marc Boulier)

Babel (Mixage : Jean-Marc Boulier)

Christian
Titre pour basse frettée.

La structure : 
Structure en trois parties « relaxe », « cool » et « tonique », qui se subdivisent elles même en trois déclinaisons. Chacune de ces trois parties sont séparées par le thème.
Intro / thème / relax1 / relax2 / relax3 / thème / cool1 / cool2 / cool3 / thème / tonique1 / toniqu2 / tonique3 / thème.


Le thème :
Juste une phrase mélodique que j'ai eu dans la tête pendant longtemps en me disant qu'elle était intéressante et que j'allais lui trouver une suite. Je pense que j'ai trop attendu. Quand je m'y suis mis, tout ce que je trouvais me semblait sonner plat (sans doute que j'avais trop cette phrase en tête). J'ai donc décidé d'en rester à cette phrase !


Solos :
L'idée de base, ce sont des « feeling rythmiques »: « relax », « cool », « tonique » que j'avais en tête.
Je me suis amusé sur chacun de ces feeling, puis ne parvenant pas à choisir entre certains, je me suis retrouvé avec plusieurs déclinaison que j'ai gardé.
J'ai nuancé et adapté le feeling rythmiques sur chacune de ces déclinaisons, de manière à leur donner davantage de caractères. Harmoniquement c'est en Mi d'un bout à l'autre, sur Ier degré sauf relax3 sur V.

Christian (mixage : Asilium production)

Mes compositions pour la guitare basse.

Ma démarche est de composer pour mon instrument : la basse.Je lui donne un rôle soliste, et j'explore ses capacités dans ce domaine.

Bonne écoute !

Zargos

Popular tracks