ARTIST. YELLA

BLUE (Art. YELLA (옐라))(Feat. Kumira (쿠미라))

ARTIST. JUNNY

Dreaming (Art. JUNNY (주니))

ARTIST. Lay.bn

Painting (Art. Lay.bn (레이븐)) (Prod. LiO)

ARTIST. purpleoranjuice

Zzz (Art. purpleoranjuice)

넌 오늘은 뭐해 데이트나 좀 할래

전화기는 왜 또 넌 꺼놨니 

귀찮으면 날 안 만나도 돼 이런말은 나도 좀 지치는데


그거 기억 나 몇달전만해도 우리 사이는 정말로 좋았는데

내 노력에도 넌 대답이 없네 우린 정말 끝내야 할땐가봐


밥 먹었어 라는 사소한 한마디도 

너는 안 하네  노력한대도 안 되면 나도 뭐 필요없지


끝났는데 우리사인 난 오늘 왜이리 보고싶지

기억들을 되짚어 봐도 나는 또 힘드네


이 밤이 올땐 이 밤이 올때면 

슬퍼지네요  난 보고싶어서 

넌 가버리면 끝이지만 나는 아냐 

며칠째 입맛도 없고 몸은 괜히 아파 병원에 가봐야할까봐요


아 좀 싸우기는 난 싫다 소리쳤지

대충 마무리하고 맘좀 추스리니

그때 그때 넌 어디론가 사라졌지

아 이제 그만하자 됐다 씨발 

내가 불쌍하다면서 소개시켜준다는데

나는 싫다고 말했어 나는 왜 또 그런건지

왜 너를 만났나 난 후회만 커져  난 그뒤로 널 볼 수 없었고

부재중

without u

prod - emma beats

나는 힘이 들면 밤거릴 혼자 걷곤 했어

아님 차 있는 친구 불러 도로 위를 달리곤 해

뭔가 뜻대로 되지 않을 땐

크러쉬의 2411 들으면서 마음을 다시 다잡아


나의 하루는 느리고 빠르게 흘러가기에 내가 붙잡기엔

이제는 너무 늦어 그리고 너무 빨라 

모두 맘처럼 되는 게 없어 난 답답해

사소한 것부터 옭아맬 때면 나는 창문 밖에 고갤 들고 밤공기를 마시곤 해


이 게임은 어디가 대체 마지막

내 젊음은 이렇게도 허무하게

흔한 사랑조차 안되네 난

남들은 잘만 연애하고서 다니던데

이뤄질 수 없는 사랑은 나를 더 비참하게만 하네 


나는 괜찮아 잘 지내 

이런 말을 하면 믿으려나

친한 사람들은 날 너무 잘 아네

아님 내 얼굴에 써있나

너도 힘들겠지만은 잘 지내

나랑 별로 틀린 것 같지는 않아  그게 아니면 미안해

미안하지도 않은데 미안해 라는 게 버릇이 되었네

이제는 나도 몰라 될대로 해

이렇게 맘을 먹어도 난 안 돼 왜일까 

여린 내 맘에는 상처가 너무 많은 것만 같아

밤거리

Sajni

Il y a cette tentation facile, presque rassurante, de pointer du doigt. Quand un enfant parle mal, s’agite, provoque ou semble désorienté, l’adulte accuse, soupire, généralise. « Les jeunes d’aujourd’hui… » Pourtant, qui les a nourris ? Qui leur a appris à marcher, parler, penser ? Qui leur a montré – ou non – ce que c’est qu’un cadre, une écoute, une main tendue ?

Cette chanson naît d’une question dérangeante : et si, plutôt que de blâmer les enfants, on s’interrogeait sur les fondations qu’on leur a données ?
Car les enfants ne tombent pas du ciel avec la rébellion en bandoulière. Ils apprennent de ce qu’ils voient, de ce qu’ils ressentent, de ce qui manque parfois. Ils absorbent les colères rentrées, les absences répétées, les injonctions contradictoires. Ils deviennent le miroir – parfois fidèle, parfois déformé – de ceux qui les ont bercés.

« Est-ce de leur faute ? » n’est pas une chanson moralisatrice. C’est un écho de conscience, un chant d’humanité. Elle ne condamne pas. Elle interroge. Parce que derrière chaque enfant « difficile » se cache souvent un adulte perdu, débordé, ou blessé. Un parent qui a fait comme il a pu, avec ce qu’on lui a transmis.

Mais faut-il pour autant se dédouaner ? L’éducation n’est pas une délégation. L’école enseigne des savoirs, elle ne remplace ni les bras rassurants d’un soir d’orage, ni la fermeté d’un cadre juste. Le mot « éduquer » vient du latin educere : conduire hors de. Conduire un être hors de lui-même, vers la lumière, la dignité, la liberté de penser. Ce travail, lent et exigeant, appartient aux parents.

Peut-être qu’un jour, face à l’ampleur des dégâts, il faudra un permis pour devenir parent, comme on exige un code de la route pour conduire. Peut-être même faudra-t-il envisager des sanctions pour ceux qui refusent de remplir leur rôle. Ce serait dur. Mais est-ce plus dur que de grandir dans l’indifférence ?

Ce morceau, rythmé mais profond, veut faire danser les idées. Il s’adresse autant aux mères qu’aux pères, à celles et ceux qui doutent, qui se battent, qui fuient parfois. Il tend un miroir, non pour juger, mais pour réveiller. Car le changement ne viendra pas des enfants eux-mêmes, mais des adultes qu’ils deviennent, à la lumière – ou dans l’ombre – de ceux qui les ont guidés.

Alors…
Est-ce de leur faute ?

EST-CE DE LEUR FAUTE ?

Tell'em

Lyrics by @32thesami
Produced by @ohhakyun
Mix & Mastered by @ohhakyun

Part 1) - Part 2)

Zzz (Art. purpleoranjuice)

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