Cipm – 2018

Chaque année le cipM confie une carte blanche à l'Association des Usagers et c'est dans ce cadre que sont invités Boris Crack, écrivain en 3D et musicien à plat et Mathias Richard, poète, performeur, chanteur, écrivain.

Présentation de Nicolas Tardy.

Le 3 juin 2018.

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Image ©Mathias Richard : photogramme extrait d'un film de Laura J. Lukitsch / ©Boris Crack.

Mathias Richard, Boris Crack (Carte blanche aux Usagers) — 23/06/2018

Carte blanche au festival Livraisons. Rencontre et lectures autour de trois revues, avec :

Hervé Laurent - L’Ours Blanc 
Luc Bénazet et Victoria Xardel - Les Divisions de la joie
Olga Theuriet - Watts

Rencontre proposée et animée par Gwilherm Perthuis, membre du comité d’organisation du festival Livraisons, autour de la revue comme forme pour l’écriture, la publication, la diffusion de poésie contemporaine.

Le samedi 30 juin 2018.

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Image ©L'Ours Blanc / Les Divisions de la joie / Watts

L’Ours Blanc, Les Divisions de la joie, Watts — 30/06/2018

Vernissage avec Alain Veinstein et Jean Frémon de l'exposition 'Papiers noirs', d'Alain Veinstein.

Exposition du samedi 7 juillet au samedi 22 septembre 2018.

« Très jeune, je voulais être peintre. J’y travaillais en solitaire entre les quatre murs d’une chambre de bonne ou sur le vif des rues de Paris et des campagnes environnantes. Quoi qu’il arrive, je passais le jeudi au Louvre comme d’autres préféraient les plaisirs du stade ou du bowling. Puis le doute s’est emparé de moi avec fureur. À mes yeux, il y avait trop d’art dans la peinture et pas assez de vérité. Seule l’approche de la vérité me semblait devoir être tentée. Pour joindre l’acte à la parole, j’ai détruit tout ce que j’avais conservé, fais table rase des pinceaux et tubes de couleur, bien décidé à tirer un trait définitif sur mon rêve d’enfant. D’ailleurs, la littérature et la radio ont presque aussitôt pris le relais. Une nouvelle vie allait commencer même si, de temps à autre, à de rares moments je dois dire, la peinture se rappelait d’une manière ou d’une autre à mon souvenir. Peut-être pour m’accommoder avec son fantôme, il m’est même arrivé de me donner l’illusion d’y revenir par des moyens détournés. Dans les années 90, par exemple, en ouvrant une galerie du côté de la Bastille qui fit de moi le premier fantôme.
Jusqu’au jour où, en 2014, venant de quitter définitivement la radio, j’ai osé franchir la porte d’une boutique de matériel pour artistes, à Montparnasse. Je n’avais aucune idée de ce que j’allais faire du chargement avec lequel je suis ressorti. Très vite, je me suis jeté à l’eau. Une peinture en a appelé une autre, des séries se sont composées, et je me suis retrouvé pris dans un rythme d’enfer, une vraie addiction, qui m’accapare aujourd’hui du matin au soir comme si, un demi- siècle plus tard, j’essayais de rattraper le temps perdu. »

— Alain Veinstein, extraits du Cahier du Refuge n° 270.

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Image ©Alain Veinstein

Alain Veinstein, 'Papiers noirs' / vernissage avec Alain Veinstein et Jean Frémon — 07/07/2018

« L'écriture du fragment chez Walter Benjamin »
Dialogue entre Anne Roche et Ralf Zschachlitz

Le samedi 6 octobre 2018. Rencontre animée par Florence Bancaud.

« Il y a plusieurs sortes de fragmentation chez Benjamin,
selon que les textes sont achevés et publiés par lui, donc programmés
comme décousus (Sens unique), ou d'un achèvement problématique
(Enfance berlinoise vers mille neuf cent, composé de chroniques parues séparément en revues),
ou incontestablement inachevés (Paris, capitale du XIXe siècle) » 
— Anne Roche.
Quelle implication pour l'organisation de la pensée et la forme de l'écriture dans l'œuvre de Walter Benjamin ?

Anne Roche est essayiste, écrivain (roman, récit, théâtre), et professeur de littérature française à l'université d'Aix-Marseille ; elle est l'auteur de nombreux ouvrages théoriques et critiques, dont Exercices sur le tracé des ombres, Walter Benjamin, éditions Chemin de Ronde, 2010.

Ralf Zschachlitz est professeur en études germaniques et directeur du laboratoire LCE (Langues et Cultures Européennes) à l'Université Lumière Lyon 2. Il a publié de nombreux ouvrages, notamment Epiphanie ou illumination profane ? : l'œuvre de Peter Handke et la théorie esthétique de Walter Benjamin.

Florence Bancaud est professeur des Universités à l’Université d’Aix-Marseille, spécialiste de littérature et histoire des idées germaniques.

Rencontre co-organisée par le cipM et le Goethe Institut Marseille,
dans le cadre de l’exposition Walter Benjamin à Marseille,
Musée d’Histoire de Marseille et hors les murs, jusqu’au 28 février 2019.

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L'écriture du fragment chez Walter Benjamin — 06/10/2018

Samir Kacini et Lotfi Nia : « Écrire, traduire »
Dans le cadre de leur résidence à La Marelle, lecture au cipM le 15 décembre 2018.

La résidence à La Marelle de Samir Kacimi est consacrée à un projet singulier mené conjointement avec Lotfi Nia, son traducteur en français.
Les deux auteurs souhaitent parvenir à un processus d’écriture commun, intégrant écriture originale et traduction. Dans cette recherche, ils ont recours à des exercices formels, se proposant d’accentuer l’écart entre les langues au lieu de l’estomper. En invitant les discours et les textes produits à se nourrir de leurs décalages ; en imaginant mettre face à face deux miroirs déformants… Un échange qui convient particulièrement à l’écriture parfois baroque de Samir Kacimi, tout en permettant à Lotfi Nia d’élaborer une pratique expérimentale de la traduction.

Rencontre organisée en collaboration avec La Marelle et Atlas / CITL.

« Nous en sommes encore au début de notre atelier au moment où nous rédigeons cette présentation. Nous pouvons toutefois, donner une idée de notre travail à partir de nos premiers brouillons. La résidence de la Marelle nous a commandé deux textes devant commencer par "La première chose que je peux vous dire", pour un numéro de revue. Un premier texte (première image) proposé par Samir Kacimi a été traduit de manière biaisée - transposition du texte en français en lui appliquant d'autres contraintes que celle de la restitution du sens. Nous nous sommes aidés en cela de l'article Classification of translation contraints and procédures trouvé sur le site de l'Outranspo (http://www.outranspo.com/). Le deuxième brouillon est une phase de traduction flottante à partir de laquelle nous avons essayé d'arrêter un texte (deuxième image) ». — Samir Kacini, Lotfi Nia.

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Image : Texte de ©Samir Kacimi. Extrait de la couverture du n°33 de « La première chose que je peux vous dire...», revue éditée par La Marelle.

Samir Kacimi & Lotfi Nia - « Écrire, traduire » — 15/12/2018

Centre de création et de diffusion de la poésie contemporaine, le Cipm met en place un programme annuel de lectures publiques, des rencontres et des expositions autour des poètes contemporains français, étrangers, ainsi que des revues et des éditeurs diffusant leurs créations. Des actions de sensibilisation, des résidences d’écrivains, des interventions à l’étranger, des ateliers de traductions, sont de plus organisés régulièrement pendant l’année. Depuis 1990, date de sa création le Cipm a accueilli ainsi plus de 2000 auteurs. Cette activité est complétée par le travail de la bibliothèque spécialisée, ouverte librement et gratuitement au public, mettant à sa disposition près de cinquante mille documents.

L'écriture du fragment chez Walter Benjamin — 06/10/2018

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