¡Genial! Me encantó esta sección de la obra.

Live at Festival GAMO, 11.12.2016, Florence
no electronics, no reverb, no amplification, no modifications added

vocal multiphonics and overtones

Frauke Aulbert: Krrr (2016)

Los Senderos se Bifurcan pour violoncelle et grand ensemble
Daniel Alvarado Bonilla - 2016

Cameron Crozman - Violoncelle
David Reiland - Direction
Orchestre des Lauréats du Conservatoire
Enregistrement Live / CNSMDP Salle d'Art Lyrique - 4 Octobre 2016

Dans Los Senderos se Bifurcan, la forme concertante m'a permis de travailler pour la première fois sur l'interaction, l'opposition et la convergence entre le soliste et l'ensemble instrumental. La structure de l'œuvre s'articule autour de quatre mouvements qui s'enchaînent. L'ensemble anticipe le matériau exposé par la ligne du soliste ou crée une sorte de réponse/conséquence à celui-ci. L'univers sonore du violoncelle est alors élargi, voire multiplié par le groupe instrumental. De même, l'ensemble peut établir une situation d'opposition, prenant un sentier différent et contrastant. En dehors de ces idées strictement formelles, il y a eu d'autres éléments qui m'ont accompagné pendant le processus (labyrinthique) de la composition de l'œuvre : la lecture de Borges, le chant d'oiseaux de la colline de Montjuïc à Barcelone, ainsi que le souvenir de mon grand-père, Ricardo Alvarado Pantoja (1928 – 2016), à qui cette pièce est dédiée.

Los Senderos se Bifurcan

Ritual de las cajas
Matías Fernández
Lyon, 2016
Orchestre du CNSMD de Lyon
Peter Csaba, direction.

Flûte
Oriane Goldberg
Juliette Jolain

Hautbois
Louis Baumann
Lorentz Rety

Clarinette 
Lucas Dietsch
Stasys Makstutis

Basson
Thomas Ziemniak
Grace  Andrianjatovo

Cor
Fanny Bogaert
Benoit Prost
Antonin Bonnal
Laurent Cherencq

Trompette 
Richard Brisse 
Jonathan Romana

Percussion
Moran Le Bars
Wei-An Chu
Josiah Rusching 

Harpe
Marie Le Guern
Julien Sabbague

Violon 1 
Shan-Hsin Chang
François Marat
Giovanna Thiebaut
Yu-Chien Chou
Juliana Plancon
Romance Leroy
Emma Gibout
Valentin Seignez-Bacquet

Violon 2 
Louis Barme
Houcheng Kian
Vicent Forestier
Sarah Khavand
Pierre Liscia
Charline Steffann
Magali Costes

Alto
Samuel Le Henand
Lisa Cardonnet
Clément Sozanski
Jeanne-Marie Raffner
Gabriella Bannura
Charlotte Giraud

Violoncelle 
Florian Erpelding 
Xavier Le Maitre
Caroline Roeland
Kioumarz Kian
Lucas Henry

Contrebasse
Simon Lavernhe
Nicolas Jacobee
Guillemette Tual

Ritual de las cajas

Nicolás Kliwadenko – Remix Render (2013) for baritone saxophone, piano and electronics

Duo Ekla
Violaine Debever: piano
Kevin Juillerat: saxophone

recorded 05.09.2016 in Conservatoire d'Aulnay – sound engineer : Sarah Hermann

Nicolás Kliwadenko – Remix Render (2013)

Ensemble Le Balcon 
Dir. Maxime Pascal
Prise de son Bapstiste Chouquet
Mixage Juan Camilo Hernández Sánchez

Vernacula Bailante (transgreción espacial)

Rodrigo Aguirre (flute), Klaus Brantmayer (saxophone), Pablo Garretón (electronics), Nicolás Kliwadenko (conductor), Francisco Martínez (electric guitar), Ramiro Molina (electric guitar), Julio Torres (bass guitar)

Richard Barrett - codex I

Tacto, world premiere
Garth Knox, viola
Monday 16 January 2016
Saint Paul's Hall
Huddersfield, UK

Tacto, for viola (2016-2017). Garth Knox, viola

"where the murmurs die" - for guitar & orchestra
[HEADPHONES HIGHLY RECOMMENDED]

Natalya Makovskaya - Guitar
Orchestre des Lauréats du CNSMDP
Philippe Aïche - conductor

where the murmurs die [2016] • for guitar & orchestra

L'Irregolarità Della Mosca o La Memoria Orizzontale

RÉPLICAS, 
sur un texte d’Irène Gayraud et l'Outranspo, commande de l’Ircam-Centre Pompidou, création June 22, 2018. T2G - Théâtre de Gennevilliers.

Sound-theatre pour soprano, comédien, flûte,  clarinette, harpe, percussionniste, contrebasse, ensemble de percussions augmentées  et dispositif électronique.

Marina Ruiz (soprano) 
Yann Boudaud (comédien)
 
Ensemble Court-circuit : 

Marine Perez (flûte), 
Pierre Dutrieu (Clarinette), 
Eve Payeur (Percussions), 
Valeria Kafelnikov (Harpe), 
Didier Meu (contrebasse) 
et Jean Deroyer (direction).
 
Olivier Brichet (scénographie et misse en scène);
Catherine Verheyde (lumière) ;
Carlo Laurenzi (réalisation informatique musicale Ircam) ; 
Clément Marie et Oscar Ferran (ingénieurs du son).


Tout  se  passe  dans  une  chambre,  la  nuit.  Dans  un  coin,  une  lampe  tombée  d’une  table  éclaire  le sol jonché d’objets en désordre d’une lumière rasante.  À  intervalles  irréguliers,  sans  prévenir,  le faisceau semble frémir, les objets vibrent. Un  tremblement  de  terre  vient  de  se  produire.  La  terre  ne  cesse  de  bouger.  Les  répliques  se  suivent, imperturbables. Les deux protagonistes (incarnés  par  une  chanteuse  et  un  comédien)  errent  confus  dans  la  pièce.  Ils  ont  peur,  se  regardent après chaque petite secousse. Au bout d’un certain temps, ils tentent de se ressaisir et de  reprendre  le  cours  de  leurs  vies,  mais  une  nouvelle secousse, puis une autre, et encore une autre,  les  en  empêchent.  À  chaque  fois,  ils  se  cherchent des yeux, cherchent l’un en l’autre un moyen  de  se  rassurer  :  « C’était  fort,  n’est-ce pas ?  » « Je crois qu’on en a déjà connu de plus forts...  »  Était-ce  ce  grand  « séisme  du  siècle »  que  les  scientifiques,  tels  d’incertains  météorologues, prédisent depuis si longtemps ? Ce « terremoto »  capable  de  choquer  toute  une  population,  de  marquer  au  plus  profond  toute  une  génération ? Un de ces cataclysmes qui ont par le  passé  mis  à  terre  des  civilisations  entières ?   Ou  ces  secousses  qui s’enchaînent  sans  cesse  ne  sont-elles  rien  d’autre  que  les  précurseurs  d’un tremblement de terre encore plus puissant et  dévastateur  ?  Va-t-on  y  survivre  ?  Dans  quel  état ? De  cette  situation  angoissante  se  déploie  un  drame qui mêle des couches hétérogènes de discours (poétique, scientifique, fantomatique, mystique) pour mieux interroger les comportements humains  dans  un  contexte  d’alerte  permanente  et  donner  à  entendre  la  manière  dont  la  voix  trahit  ou  traduit  ces  comportements.  Avec  ses  possibilités  et nuances  infinies,  la  voix  humaine  est  l’instrument  central  de  Réplicas,  tandis  que  ses traductions (ou répliques) instrumentales et électroniques en composent le décor musical. Le titre de la pièce, « Répliques », s’entend donc de manière polysémique : elles sont mouvements telluriques,  prises  de  parole  ou  réponses  théâtrales, réactions humaines face au danger, mais aussi  reproduction  ou  traduction  non-identique  d’un matériau original.

https://manifeste2018.ircam.fr/article/detail/fernando-munizaga-en-studio/

Réplicas

Fernando Munizaga (Santiago, 1986) is a Chilean composer, sound artist and guitarist, based in Stuttgart, Germany. He  studied at the Universidad Católica de Chile, Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris and HMDK-Stuttgart. He attended the Cursus I: Practical Training in Composition and Computer Music at IRCAM-Centre Pompidou. Currently, his work focuses on the conceptual exploration and analysis (prosodic, phonetic, structural, etc.) of different poetic texts (from different languages and cultures) and on the integration of the materials resulting from these research in the field of the musical composition (instrumental and electronic).

Réplicas

Fernando Munizaga

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