La fin

Ainsi
voici
venir
la fin.
Quel pays,
quel abri
où partir
plus loin.

Pas d’apocalypse,
range tes prières,
même si tu t’éclipses
au creux de la terre.
L’effondrement
est inévitable.
Nos comportements
sont les seuls coupables.

Souvent
j’en vois
sourire
certains.
Pourtant
voilà
venir
la fin.

Dans le Monopoly
des bonnes affaires,
on a tout sali,
la terre, l’eau et l’air.
Finie la partie,
c’était la dernière.

Ainsi
voici
venir
la fin.
Quel pays,
quel abri
où partir
plus loin…

La fin

Depuis peu 
des valises
sous mes yeux 
s'éternisent,
ce n'est pas l'amour 
qui les grise
mais les jours 
qui s'épuisent.

De jadis 
mes "j'accuse"
se trahissent 
en excuses.
Et mes mots 
se déguisent
pour des gâteaux 
sans cerise.

Refrain :
  Si les roses ont
  des épines,
  c'est l'érosion
  qui patine
  les passions.

Sous la gêne 
évasive
la fontaine 
s'amenuise.
Seule ma peine 
diffuse
dans mes rengaines
recluses.

De naguère 
les ecchymoses
dégénèrent 
en névroses.
Je voudrais mettre 
sur pause
que le chronomètre 
se repose.

Refrain

Tout recommencer

L'érosion

L'érosion (short version)

Louis Scofield

A short Story

Guitars memories

Rebirth Jingle

Rebirth

The call of the night

Shaku vibes

C'était la foire totale
le grand cirque intégral
par ici la monnaie
on a le cirque qu'on s'paie.

Un jour le big
boss a dit
il me fatigue 
ces abrutis
nettoyons ça
au karcher
et passons la
serpillère.

Nous pouvons
jeter le bébé
mais conservons
bien le bouillon
que Noé
mette de côté
quelques é-
chantillons.

Aujourd'hui
les abrutis
ont remis 
le couvert.
Mais le patron
est parti
et notre ballon
perd de l'air.

Question de vocabulaire

Le déluge

Dis-moi pourquoi mon enfant
tu veux que je te raconte
les tourments et puis la honte
du monde d'avant?

Lors du dernier millénaire
les hommes emplissaient la terre,
s'agitant dans tous les sens,
ça s'appelait la croissance.

C'était les balbutiements	
de la conscience primaire.
Ils s'entretuaient vraiment,
et ça s'appelait la guerre.

Pour leur subsistance,
ils fabriquaient des substances
qui les empoisonnaient,
ça s'appelait le progrès.

Ils inventaient des histoires
que tous devait croire
et reprendre à l'unisson,
ça s'appelait l'information.

Ils détruisaient les forêts,
pour construire des objets,
des objets de convoitise,
et ça s'appelait la crise.

On dit que tous leurs malheurs
sont venus d'un instrument
qui mesurait la valeur,
et ça s'appelait l'argent.

Oublies ces mots mon petit,
vois le chemin parcouru.
Heureusement aujourd'hui
les hommes ont disparu.

Il est d'or
l'immense	
silence.
Je ne dors
jamais
oui mais

je rêve
pourtant
tout l'temps,
élève
souvent
absent.

Quand la nuit
déplie	
ses ruines,
milles vies
que j'i-
magine,

en musique
de pluies
et puis,
l'amnésique
matin
revient.

L'insomnie 2.0

STYLE
"De la VGM (pour variété génétiquement modifiée) pouvant contenir des traces de guitares plombées, de voix phosphatées et d'arachides soniques" : c'est ainsi que je défini mon style musical pour déconner car mon style musical c'est un peu toutes les musiques: du rock, de la chanson, de l'électro, du folklore, de la musique classique… etc…
Fort de diverses expériences (une tournée aux USA, plusieurs albums, les rencontres d'Astaffort avec Cabrel), je n'arrive pas à cesser d'écrire ou de composer. Vous allez aimer ou détester, mais je prends le pari de vous surprendre.
Vous allez aimer ou détester mais je prends le pari de vous surprendre.
BIO
Né d’un père Algérien et d’une mère Lorraine, Je viens d’une famille modeste, pas musicienne. 
A 9 ans j'entre dans une harmonie à Mulhouse, où j'apprends la clarinette et le saxophone avant de tomber amoureux de la guitare. Adolescent, je monte plusieurs groupes rock. Mais l’aventure collective est trop confuse à mon goût. A la fin des années 80, après une tournée de 29 dates aux USA (en tant que guitariste dans un orchestre de variété) je réalise des maquettes pour "démarcher", avant de quitter Mulhouse pour Marseille, où je deviens objecteur de conscience dans une association culturelle. A mon retour en Alsace, j'ai une petite fille et dois trouver un emploi pour faire vivre ma nouvelle famille. Finalement, la parenthèse durera plus de 10 ans…
De 95 à 97 je m'enferme dans sa cave pour réaliser mon premier album "la clepsydre", album aux arrangements sophistiqués fortement marqué par les influences des grands groupes rocks des années 70'. 
Suivra en 2001 l'album "Le droit chemin" dans un style plus actuel avec une alternance entre les ballades et les morceaux rock et l'apparition d'une petite touche électro. 
2003, je suis sélectionné aux rencontres d'Astaffort, stage organisé par notre Cabrel national!
J'y trouve un nouveau souffle pour l'écriture qui débouche sur l'album "Anticipation" puis sur l'album Loveproof en 2006. Les arrangements plus dépouillés mettent en avant un jeu de guitare plus subtil, les textes, emprunts d'une grande maturité, dissimulent de nombreux jeux de mots et sens cachés. En choisissant mon camp (la chanson à textes), j'opte enfin pour la cohérence.
2009, je participe à un stage d'écriture en partenariat avec le festival "avec le temps" à Marseille. C'est l'occasion de rencontrer Agnès Bihl, Emilie Loizeau, Erik Benzi, Gildas Lefeuvre et bien d'autres encore. 
Sortie du 1er album pressé entièrement autoproduit "Tout doit disparaître" avec son packaging étonnant en forme de chariot de supermarché. Manque de bol, le label qui m'a commandé cet album a aussi "disparu"… Puisque les étiquettes sont décidément inévitables, je m'invente un style : la VGM, pour variété génétiquement modifiée, définie comme un mélange de guitares plombées, de voix phosphatées et d'arachides soniques. 
Avec plus de 100 chansons à mon actif, je me défini davantage comme un auteur/compositeur que comme un artiste. Membre Sacem, je suis capable d'écrire et composer sur mesure et je cherche actuellement à placer des morceaux. Si la scène vous démange et que vous êtes en panne d'inspiration, n'hésitez pas à me contacter.

La fin

Hakim-fr

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