«Je mettrai l’hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci t’écrasera la tête et tu lui blesseras le talon.» Genèse 3.15 

Telle est la première promesse faite à l’homme déchu. Cette promesse contient à elle seule la totalité de l’Évangile et renferme l’essence de l’alliance de grâce. Elle s’est déjà accomplie dans une large mesure, car le Seigneur Jésus-Christ, de la postérité de la femme, fut blessé au talon d’une terrible meurtrissure. Mais, combien plus terrible encore sera l’écrasement finale de la tête du serpent !

La Première Promesse de Dieu à l'Homme - par Charles Spurgeon

Extrait du livre «25 jours pour découvrir Jésus»

Nous sommes pareils à des brebis: pleins de besoins, sans défense, prompts à nous perdre, têtus. Depuis le commencement du monde, tous les hommes sont ainsi, y compris les enfants de Dieu. Il y a toujours eu des loups pour lesquels une brebis seule représente une proie facile. C’est pour cela que Dieu a un peuple, pas des individus, et nous invite à former une communauté. Ensemble, nous avons besoin d’un berger.

Nous sommes pareils à des brebis - Kenneth Boa et John Alan Turner, éditions Ourania

«Voilà l’holocauste perpétuel que vous offrirez au fil des générations à l’autel de la tente de la rencontre, devant l’Éternel. C’est là que je vous rencontrerai et que je te parlerai. […] J’habiterai au milieu des Israélites et je serai leur Dieu. Ils reconnaîtront que je suis l’Éternel, leur Dieu, qui les ai fait sortir d’Égypte pour habiter au milieu d’eux. Je suis l’Éternel, leur Dieu» 
Exode 29.42, 45-46

J’habiterai au milieu de vous - par Frédérique, édition Bibles & livres SBG

Jésus a passé toute sa vie à côtoyer des personnes en proie à la honte. Il a vécu dans une société où la honte liée au déshonneur représentait une force puissante. Tout le monde savait ce que cela signifiait d’être bon, saint, pur et respectable. Les gens qui ne manifestaient aucune de ces qualités vivaient dans un état de honte. Cependant, c’était précisément eux que Jésus attirait. Ils savaient qu’il ne se préoccupait pas de ce qu’il était supposé penser à leur sujet. Il ne craignait pas d’entrer dans leur monde et de vivre avec eux. De fait, les bonnes personnes religieuses ne l’aimaient pas, parce qu’il passait son temps avec ceux qui n’étaient pas «à son niveau». Partout où il allait, il manifestait une grâce scandaleuse: il rejetait la honte, la renversait et la redéfinissait.

Jésus et la honte - extrait de 'il a aussi pris notre honte', éditions La Maison de la Bible

Il y a, dans nos églises, des personnes qui souffrent de la honte mais qui ne sont pas encore prêtes à s’en débarrasser. Elles sont paralysées par elle et s’inquiètent constamment de ce que les autres pensent et de la façon dont elles sont perçues. Nous ne pouvons pas nous attendre à ce qu’elles trouvent la confiance et l’acceptation par elles-mêmes; nous devons faire le premier pas, leur témoigner de cette confiance et de cette acceptation....

Le ministère de la visite - ext. de "Il a aussi pris notre honte" - edit. La Maison de la Bible

«L’un d’eux, un dénommé Cléopas, lui répondit: «Es-tu le seul en séjour à Jérusalem qui ne sache pas ce qui y est arrivé ces jours-ci?»(…)  Alors Jésus leur dit: «Hommes sans intelligence, dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes! Ne fallait-il pas que le Messie souffre ces choses et qu’il entre dans sa gloire?» Puis, en commençant par les écrits de Moïse et continuant par ceux de tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. Lorsqu’ils furent près du village où ils allaient, il parut vouloir aller plus loin, mais ils le retinrent avec insistance en disant: «Reste avec nous car le soir approche, le jour est déjà sur son déclin.» Alors il entra pour rester avec eux. Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain et, après avoir prononcé la prière de bénédiction, il le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent, mais il disparut de devant eux. »

Luc 24.13-34

L'homme sur le chemin d'Emmaüs - collectif Société Biblique de Genève

La Bible est remplie d’histoires de personnes qui avaient le sentiment de ne pas être à la hauteur de la mission à laquelle Dieu les appelait. Je pense tout d’abord à Moïse, qui a invoqué comme excuse son manque d’éloquence lorsque l’Eternel l’a chargé de conduire les enfants d’Israël hors d’Egypte. Je pense à Gédéon, qui a considéré son origine familiale comme un obstacle, lorsque Dieu l’a choisi pour diriger l’armée qui allait combattre les Madianites, puissants ennemis d’Israël. Je pense à la veuve de Sarepta, qui a déploré son propre dénuement lorsque le prophète Elie lui a fait savoir que Dieu voulait qu’elle nourrisse son serviteur. Je pense encore à Jérémie, qui croyait que sa jeunesse posait problème, lorsque Dieu l’a appelé à être son messager. 

Je pense aussi à Pierre qui, regardant vers son passé, a été tenté d’abandonner… Comme le résume bien une phrase que l’on entend souvent – «Dieu n’appelle pas ceux qui sont qualifiés ; il qualifie ceux qui sont appelés»–, tous les personnages bibliques que je viens de citer se sentaient mal  préparés pour «courir la course» que Dieu leur proposait. Mais tous ont pu voir qu’il était avec eux. 

Et c’était plus que suffisant...

Qu’est-ce qui nous arrête? par Nate Bramsen - La Maison de la Bible

La vie pour laquelle nous avons été créés commence à l’instant où nous passons d’une confiance en nous-mêmes et en nos propres efforts à la foi en Jésus-Christ et en ce qu’il a accompli pour nous par sa mort et sa résurrection. La première étape, pour devenir son disciple, est de croire qu’il pensait vraiment ce qu’il a dit concernant la vie éternelle :

Jésus lui dit: «C’est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ; et toute personne qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »

Jean 11.25-26

Le point de départ - par Nate Bramsen, éditions La Maison de la Bible

Le désert est un endroit dangereux. Et à l’époque biblique, il l’était plus encore. On y courait toujours de grands risques, notamment celui d’y trouver la mort. Bref, ce n’était pas vraiment le genre d’endroit où l’on irait passer des vacances!

Il y a quelques années, nous aussi avons eu à traverser un désert...

À travers le désert - par Karen Ehman et Ruth Schwenk "Juste une pause, Maman!"

La Bible est limpide comme de l’eau de roche : Dieu nous a créés pour sa gloire. Ainsi parle le Seigneur : « Ramène mes fils des pays lointains et mes filles de l’extrémité de la terre, tous ceux qui portent mon nom, que j’ai créés pour ma gloire » (Esaïe 43.6-7).

Nous gâchons notre vie dès lors que nous ne vivons pas pour la gloire de Dieu. Et je fais allusion à chaque domaine de l’existence ; elle doit être tout entière pour sa gloire. Voilà pourquoi la Bible aborde les moindres détails de l’existence, y compris le manger et le boire : « Ainsi donc, que vous mangiez, que vous buviez ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10.31). Nous gâchons notre vie si nous n’incluons pas Dieu dans nos habitudes de vie, non seulement dans le domaine du manger et du boire, mais aussi dans tous les autres domaines, en nous réjouissant en lui et en le dévoilant aux autres.

Une raison de vivre limpide - par John Piper, éditions La Maison de la Bible

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