this is a remix/cover of NewJeans' Cookie and a remake of Misirlou. the song Misirlou is probably better known from Black Eyed Peas' Pump It and/or the Pulp Fiction movie intro.

thank you:
🍪 vocals: Miko 🌸
follow Miko:
soundcloud https://soundcloud.com/user-708001292-990761303
youtube https://youtube.com/channel/UC3Fjl0j0mopy2yNJDG88aDw

also thank you:
🍪 violin: Sabina Virtosu
🍪 acoustic guitar: Cassandra Mathews

english lyrics video on yt: https://youtu.be/3FO_eT__v1U

and another thank you: Alex Stavi

instrumentals, arrangement, track produced by Illustep
unless you're will.i.am, please no sampling/re-uploads. some did before without asking ~

NEWJEANS - COOKIE Cover ft. Miko (Misirlou / Black Eyed Peas Pump It Remix)

La Comédie

Il y a la pierre, nue
Et de l’eau claire
Tout autour, trop bleue
Il y a le vent fou et l’herbe rare
Rien ne pousse goéland où le vent souffle, goéland

Il y a l’attente, vaine
Un grand silence
Saturé de soleil
Il y a les murs qui se souviennent

Rien ne pousse goéland où le vent souffle, goéland

Il y a sur une ile, blanche
Jolie bulle
Desertée, désolée
Il y a des âmes en quarantaine

Rien ne pousse goéland où le vent souffle, goéland

Album de Valérie PEREZ

île

Comment parler d’amour et dire quelque chose 
De plus, de bien à vous, j’ai si peur que je n’ose 
Me perdre à ce jeu-là,
Que sais-je de la rose, éclose ce matin...

Comment parler d’amour, je n’suis pas vraiment sûre 
De l’avoir bien connu, j’ai gardé mon armure 
L’amour le grand le vrai
Etait-ce une imposture, ou bien tout ce qu’il reste...

Pourquoi parler d’amour
Quand tant d’autres l’ont fait
Avant moi et après
Oui mais... Je cours toujours
Et comment n’a-t-on pas épuisé le sujet
À lui tourner autour

Mais de quoi parle-t-on quand on parle d’amour
Je t’aime, un peu, beaucoup, j’ai besoin mon amour La folie, je l’ai eue
Il y a tellement de choses...
Tiens ! du sang sur ma joue

Mais de quoi pleure t-on quand on pleure d’amour 
Est-ce d’un cœur trop plein ou de ce vide autour 
De joie ou de chagrin, au fond, quelle importance, 
L’ai-je bien mérité ?

Pourquoi parler d’amour 
Quand tant d’autres l’ont fait 
Avant moi et après
Oui mais... Je cours toujours
Et comment n’a-t-on pas épuisé le sujet 
À lui tourner autour

Comment vivre d’amour si la peur nous enchaîne
Est ce que je m’aime assez, je t’aime si tu m’emmènes J’ai essayé pourtant, mets ta main dans la mienne
Non ne me quitte pas, moi je l’ai fait déjà...

La marguerite

Au-delà de mon cercle polaire
Juste sous ma calotte glaciaire
C’est là le centre névralgique
De la bascule climatique
Tension, danger  
Mon arctique

Au-delà de mon cercle polaire
Elle répand son venin la vipère
Sournoisement elle s’installe
Des tempes jusqu’aux cervicales
Dans les tranchées 
Occipitales

Au-delà de mon cercle polaire
Au nord d’une ligne maxillaire
Elle verrouille ses positions
Paralyse les transmissions
De mon système 
neuronaire

Au-delà de mon cercle polaire
Juste sous l’arcade sourcilière
Elle mitraille en général
Du côté gauche c’est hormonal
Ma mie, ma mie, 
Ma migraine ennemie

Ma mie, ma mie, ma migraine ennemie
Dis-moi dis-moi, ce que ce mal a dit

Mon Arctique

Je n’ai pas ton talent pour cuisiner les mots
Fallait que tu sois fou, fanatique du verbe
Pour manier le couteau je n’ai pas ta superbe
Ta source est un torrent, la mienne un filet d’eau

D’un vers à l’autre, ça coule à flot
Champagne ! petit taureau
J’aime ta fièvre alexandrine
Tu roule tes pieds dans la farine
Devant ton monument aux mots
Je suis KO, petit taureau

Je n’ai pas ton talent, ton ardeur aux fourneaux
Fallait que tu aies les crocs, boulimique du verbe
Pour faire revenir les mots à l’ail et aux fines herbes
Fallait que tu aies le goût, le goût et le culot

Je n’ai pas ton palais ni ta langue mutine 
Pour taquiner la rime et faire mousser les mots
Je n’ai pas ton brio ni ta plume vorace
Je dois manquer d’audace, de frime, de vibrato

Petit Taureau

Dans l’iris de ton œil vert, je vois
Tout ce que je ne suis pas 
et je rêve, à l’envers
De tes rives étrangères
Où mes envies s’échouent
Jalouses de ta lumière

Dans l’abîme de ton œil fier, je sombre,
Et la colère éclaire 
Mes ombres, mes travers,
Mon cœur est en zone rouge
Idées noires,
Je tire sur tout ce qui bouge

Dans la nuit de tes yeux mâles, je perds
Mes airs de femme fatale et je roule de travers
Le flou de ton miroir
A me vouloir si belle
J’ai usé mon regard

Point De Vue

Pas l’ombre d’une âme
dôm dôm dôm
dans mon jeu de dames
pas l’âme d’un homme 

Dans la chaleur abscente 
d’une étreinte virile
je me glisse parfois
tranquille
quand le doux parfum mâle 
n’est qu’un souvenir pâli
sur ma peau de serpente 
refroidie

Pas l’ombre d’une âme
dôm dôm dôm
dans mon jeu de dames
pas l’âme d’un homme 

Solitude adorée
de la transe féminine
dans ton désert de sang
je chemine
princes fuyez le lit
de mes rêves immatures
à présent me voici
mûre

Dâm Dôm

Maria Mandingue a les yeux bleus
La peau de lait, les mains agiles
Les cheveux rouges  et dans son dos
Deux grandes ailes d’opaline

Du haut de ses douze printemps
Elle balance son corps gracile
Autour du cou, son cou d’oiseau
Les trois colliers de Santeria

On dit qu’on l’a vue, debout sur un nuage
Une cours de démons soumis à ses pieds
On dit  qu’on l’a  vue, dans l’aube  caraïbe
Danser la rage au corps, Maria de tous les anges

Maria Mandingue a les yeux bleus
La peau de lait, les mains agiles
A ses genoux coule le feu
De sa crinière sauvagine

Du haut de ses douze printemps
Elle balance son corps gracile
Autour du cou, son cou d’oiseau
Les trois colliers de Santeria

On dit qu’on l’a vue, chanter fille méduse
Dans sa bouche serpentent les milles langues du diable
On dit qu’on l’a vue s’envoler libellule
Plus légère que le vent, Maria de tous les anges

Maria De Tous Les Anges

Je voudrais bien venir
à vous sans fioriture
vous dire des mots natures
les mots qui parlent vrai

Je voudrais bien venir
vous dire sans louvoyer 
les mots crus les mots nus
les mots démaquillés

mais çà, je n’sais pas faire
je ruse, je feinte et je suggère
je noie le poisson au fond de mes vers
et je m’étonne si je vous perd

J’ignore le premier degrés
mon style est bien trop compliqué
j’ai pas le truc pour le direct
ch’uis  bien trop sofistiquée

Je voudrais bien venir
À vous sans fioriture
vous dire des mots natures
les mots qui parlent vrai

Je voudrais bien venir
vous dire sans  emballage
les mots qui attaquent de front
les mots qui disent non

Mais çà, je n’sais pas faire
j’ai tellement peur de vous déplaire
m’aimeriez-vous encore autant
si tout à coup j’enlevais mes gants 
Je tourne en rond et je rumine
je soliloque et j’aspirine
surtout pas question que j’vous choque
Je suis la reine de l’équivoque

La Comédie

Lo Pailhes

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