#céleste

Voilà maintenant plus de dix ans qu’Henri-Charles Caget développe un assemblage de percussions unique, soigneusement sélectionné et provenant de part et d’autre du globe. Henri-Charles utilise ce set de percussions autant dans le répertoire des musiques anciennes que dans le répertoire contemporain. Dans le cadre du développement d’un spectacle et afin d’étoffer son répertoire en musique mixte, Henri-Charles m’a proposé de composer une oeuvre originale pour son set de multi-percussions et électronique. Ce set est composé de dafs, de bendirs, de derbouka, de tambours basques, de tambourins, d’un tambour provençal, d’un tambour chamane, d’une cabassa, de différentes cymbales et d’un Tam-Tam.
	J’ai été séduit par la multiplicité de timbre offerte par ce set, ainsi que l’intelligence musicale du placement de chaque élément. Ce set de percussions est un dispositif d’exploration de timbre et d’expérimentation d’écriture polyrythmique.
Nous avons collaboré étroitement afin de repousser un peu plus la limite de l’interprétation
instrumentale et électronique. À l’aube de ce projet de composition, nous avons réfléchi à différents concepts autour d’une électronique sur mesure. Des moments ouverts ont aussi été réservés à l’improvisation. Tout cela est possible grâce à une interface pensée et développée pour cette oeuvre et ce dispositif. Seule une électronique sur-mesure et flexible peut permettre cela.
Différentes intentions musicales animent le projet. Les thématiques abordées sont la fureur, la transportation, la complémentarité de l’absence et de la présence. Cette oeuvre musicale est articulée en trois mouvements: une exploration des timbres sensibles et fragiles de frottement de peaux combiné à une synthèse par guide d’onde, puis une construction polyrythmique d’équivalence gauche/droite soutenue par une électronique plus pointilliste. Une virtuosité électroacoustique s’articulant avec la construction de phrasés rythmiques débridés.
Henri-Charles Caget - percussion - Créée le 07/11/2021 à l'école de l'oralité St-Etienne La comète. Enregistrée le 22/06/2022 au théâtre Du ciel aux étoiles.

Les Gardiens

Pièce pour ensemble de 21 musiciens de Louis Bona
Quatuor vocal(amplifié sur scène), quatuor de saxophones, deux tubas, trois percussionnistes, guitare acoustique (amplifiée sur scène), double trio à cordes et contrebasse (amplifiés dans la salle) .

Concert publique du 5 octobre 2022 salle d'art lyrique CNSMDP

Interprétation:
Jean Deroyer, direction
Pierre Pradier, guitare
Orchestre des lauréats du conservatoire nationale supérieure de Paris
Sébastion Tondo, sonorisation (guitare, cordes et voix) 

Enregistrement: Jean Gauthier
Mixage: Dorian Seyller 
Mastering: Lorenzo Targhetta

Régression

Sillages is written for the project Legacy of Bach imagined by the flemish oboist Frauke Elsen. The core material of the piece derives from the music of J.S. Bach and the harmony is based on a chord progression from the second partita's chaconne for violin. Yet, other influences such as microtonality or non-tempered intervals together with the baroque instruments possibilities interfere with this heritage and lead the music towards new territories.

baroque oboe : Frauke Elsen
violin : Ana Julija Mlejnik
viola : Louise Moreau
cello : Lorraine Brosse

Sillages

Portrait du compositeur Maxime Mantovani à l'occasion de sa venue à Tours le 30 novembre 2024.
Diffusion en intégralité du concert donné par l'ensemble PTYX avec en invitée Louise Bouedo, violiste

Playlist
- Ghérasim Luca, « Quart d’heure de culture métaphysique »
- Maxime Mantovani, Ruptures et Iridescences, pièce électroacoustique
- Eric Fischer, Topographic Long-Range – I. Rock, pour deux basses de viole
- John Coltrane, « Giant Steps »
- Maxime Mantovani, Stépologie pour deux basses de viole et électronique en temps réel
- Pierre Henry, Prisme (extrait)
- Gherasim Luca, « Ma déraison d’être »
- Maxime Mantovani, Au regard de Prisme pour ensemble
- Philippe Hersant, Pascolas pour viole de gambe

ensemble PTYX
Marie Perrin, mezzo-soprano
Pauline Vanagt, flûtes
Alice Diéval, claviers
Étienne Brousse, guitare
Pierre Malle, violon
Benjamin Garnier, violoncelle, basse de viole
Samuel Bollen, contrebasse
Jean-Baptiste Apéré, acousmatique, direction

Invité·e
Maxime Mantovani, composition, électroacoustique
Louise Bouedo, basse de viole

Détails, photos, vidéos et autres prolongements sur la page https://www.ensembleptyx.com/mmm/

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Émission radiophonique sur les musiques contemporaines proposée par l'ensemble PTYX. Présentation : Jean-Baptiste Apéré
Réalisation, production, sans concession : ptyx fan club / vnrpe (c) 2025
Avec le soutien du Conseil départemental d'Indre-et-Loire, de la SACEM et de la Maison de la Musique Contemporaine

novembre 2024 (#62) - mmm avec Maxime MANTOVANI

Composition pour hautbois et dispositif électronique

Devaux_OpenCalls

Première pièce électroacoustique. Elle est réalisée essentiellement à partir d'enregistrements de synthétiseurs analogiques (Leipzig, Jupiter et Kobol). Elle présente cinq sections, les unes énergiques, très saccadées et comme asthmatiques, les autres aérées, élancées, à base de sons d'origine concrète (vibraphone...). La dernière section, en guise de coda, apaise cette tempête électronique en faisant la part belle au vibraphone.

2014

Leipzig fait face à Jupiter

Tow-Away Zone

Choisi non choisi

This track will be on my first solo release called PIKI

Moto Perpetuo

Very Relaxed

Maxime Mantovani, né en 1984 en France, est compositeur de musique électroacoustique et mixte. Ingénieur en électronique et en informatique ainsi que guitariste électrique de formation, il se familiarise très vite avec le fonctionnement de l’informatique musicale, de la synthèse sonore et des instruments électroniques. En 2015, il intègre la classe de composition électroacoustique du CNSMD de Lyon sous la direction de François Roux. 
	Dans ses compositions, il manie des gestes instrumentaux et des modes de jeux particuliers, cherchant parfois à imiter l’électronique et les sons de synthèse, ainsi que des captations sonores inhabituelles, proche des matériaux, permettant de découvrir ce que l’oreille n’entend pas naturellement. La distinction entre acoustique et électronique devient alors incertaine. Les jeux d’oppositions et d’unions de sons de natures différentes, parfois jusqu’à l’illusion auditive, sont une thématique que l’on retrouve dans plusieurs de ses pièces.
	Maxime Mantovani s'intéresse à la lutherie électroacoustique en terme d'interfaces de contrôle. Il a développé des instruments sur mesures, matériels et logiciels lui permettant de retrouver l’élasticité et la plasticité de la manipulation musicale des studios analogiques. Une grande partie de son travail de composition se sert de ces interfaces, pour créer des matières sonores, accompagner le geste musicale. Et en tant qu’improvisateur, il adapte à ses interfaces des traitements sonores développés spécialement pour être joués en dialogue avec des musiciens instrumentistes.

Leipzig fait face à Jupiter

Maxime Mantovani

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