J.S. Bach - (1007) Suite No.1 Prelude

Lorsque Giacomo Puccini assiste à une représentation de La Tosca, la pièce de Victorien Sardou, lors d’une tournée de Sarah Bernhardt à Milan, il est aussitôt séduit par la puissance du drame. Amour, politique, sadisme et religion : tous ces ingrédients sont réunis dans l’histoire de la jalouse et impulsive cantatrice Floria Tosca, amoureuse de l’idéaliste Mario Cavaradossi, dans une Italie en lutte pour son indépendance. Onze ans plus tard, en 1900, Puccini crée son opéra Tosca à Rome et triomphe. Au sommet de son art, le compositeur frappe fort dès le lever du rideau avec cinq accords saisissants qui évoquent l’infâme chef de la police Scarpia, dont la soif de posséder la diva ne connaît pas de limites. Dans la mise en scène de Pierre Audi, créée en 2014 à l’Opéra national de Paris, plane l’ombre écrasante d’une croix, figure de la collision des oppressions politique et religieuse. Une lecture qui pose avec habileté les lignes du drame et met à nu la mécanique tragique de l’œuvre.

Tosca (saison 22/23) - Acte 2 - Saioa Hernández (Tosca)

Délestée de ses attributs traditionnels – pantoufle de vair, citrouille, carrosse – et dominée par un beau‑père tyrannique en lieu et place d’une cruelle belle‑mère, La Cenerentola de Rossini se joue des figures traditionnelles du conte. Cendrillon n’en vit pas moins dans un monde clos et sans tendresse, sous le joug de bourreaux qu’elle protège. Au tréfonds de cette bonté couve un feu que sa rencontre avec le prince libérera... Dans ce dramma giocoso de 1817, composé en 24 jours seulement pour la période du Carnaval de Rome, le jeune Rossini, qui a déjà à son actif 19 opéras – dont le Barbier de Séville – écrit une musique jubilatoire où il sait attiser la tension grâce à ses fameux crescendo. S’emparant de cette partition aussi brillante que contrastée, le metteur en scène Guillaume Gallienne souligne avec délicatesse les demi‑teintes, de mélancolie sourde en situations burlesques.

La Cenerentola (saison 22/23)- Ouverture

Dans La Flûte enchantée, se rencontrent le prince d’un pays lointain à la recherche d’une princesse emprisonnée, un serpent géant, un oiseleur fanfaron, une Reine de la nuit et un Grand Prêtre imposant d’étranges rites de passage. Comment appréhender le dernier opéra de Mozart, créé à Vienne en 1791, deux mois avant sa mort ? Comme un merveilleux conte pour enfants, comme le reflet de l’appartenance de Mozart et de son librettiste Schikaneder à la franc‑maçonnerie, ou comme la plus ardente méditation sur l’existence humaine ? Le metteur en scène Robert Carsen tente de dépasser le manichéisme du livret – l’opposition entre le Bien, représenté par Sarastro, et le Mal, représenté par la Reine de la nuit – en considérant que chacun d’entre eux guide les jeunes Tamino et Pamina sur le chemin de la sagesse. Une lecture optimiste qui n’évacue pas l’idée de la mort, décrite par Mozart dans une lettre à son père comme « notre meilleure amie ».

La Flûte enchantée (saison 22/23) -  Chœur (O Isis Und Osiris)

La Flûte enchantée (saison 22/23) - Ouverture

La Flûte enchantée (saison 22/23) -  Mauro Peter (Wie Stark Ist Nicht Dein Zauberton)

Brahms: 10 Intermezzi by Glenn Gould

Intermezzo No. 2 in B-flat minor, Op. 117 - Andante non troppo e con molta espressione (Remastered 2022, Version 1961)

The energetic third movement of my Second Piano Concerto, "Confluence," reconstructs an indigenous Atayal Tribe folk tune, "Song of Joy." Finally, the movement reaches its climax with the traditional Beiguan folk tune, "Long Live a Thousand Years."
Yiu Kwong Chung conducts the Taoyuan Chinese Orchestra, Piano Soloist: Fan-Chiang Yi

Piano Concerto No. 2 "Confluence" 3rd Movement

Rameau - Zaïs 
Les Talens Lyriques - Christophe Rousset
AP109 
Available on september 2015

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Rameau - Zaïs (Ouverture)Les Talens Lyriques-Christophe Rousset

Guitar: F.Hiemenz 
(part of a recording session, mostly in "prima vista" playing, to produce background music for a spoken therapeutic CD.
recorded in puzzlepie studio Munich/Türkenfeld)
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latest soundimprovement and file replacement: 23.11.2014

"Endecha" and "Oremus" by Francisco Tárrega (soundvers.11.2014)

Sebastián Durón (1660 - 1716). ¡Ay, qué me abraso de amor en la llama!

(Cantada al Santísimo con violines (ca. 1705). Archivo Catedral de Palencia, MS 50/1).

Intérprete: Accentus Austria. Director: Thomas Wimmer. 
María Luz Álvarez (Soprano).

LETRA:

[Estribillo]

¡Ay, qué me abraso
de amor en la llama!
¡Qué dulce violencia!
¡Qué tierna regala!
Celestes incendios
al pecho motivan,
que anhela el tormento
que es gloria del alma.

[Recitado]

O guerra misteriosa
en la forma gloriosa,
vivamente contemplo
a quien erige templo,
ansiosa el alma mía,
remedio de mi ciega fantasía.

[Aria]

No deje de arder
mi fiel corazón;
será la ocasión
de mi merecer,
no, no deje de arder;
verá que en su fuego
la dicha halla luego
de mi padecer.

[Coplas]

1. Anime, amor, la llama
del celestial incendio,
seré en sus puras alas
glorioso fénix si renazco al cielo.

2. Avive la materia
mi amor y mi deseo,
prestando mis suspiros
al aire que voraz anima el fuego.

3. El corazón la ofrenda
será, pues el primero
fue quien al dueño mío
franqueó las puertas del humano templo.

[Grave]

Y en tan celestiales
divinos incendios,
al suave amoroso
suspiro que exhala,
repita mi pecho
su fiel consonancia.

La Cenerentola (saison 22/23)- Ouverture

Opéra national de Paris

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